samedi 30 août 2014

Mal choisir ses amis 1

Océane tira une longue bouffée de cigarette, avant de lentement exhaler un filet de fumée à travers la fenêtre ouverte.
- Et ce bouffon a cru qu'on allait sortir ensemble ! Tu le crois ça ?
- Non, c'est pas vrai !
- Avec sa tête de thon décongelé, il devrait savoir qu'il a pas la moindre chance avec une reine comme moi !
Le jeune femme rejoignit le rire de mes deux copines, ne tenant surtout pas à être tenue à l'écart. Au cours de sa vie, elle n'avait jamais été particulièrement populaire, et n'avait eue que très peu d'amies. Mais depuis le début de cette année scolaire, les choses étaient bien parties pour changer. En effet, elle avait rejoint l'équipe de volley-ball de son école, dont faisaient partie Mégane et Delphine. Elle avait ensuite peu à peu, malgré sa timidité maladive, tenté de s'approcher d'elle. En effet, Mégane et surtout Delphine étaient de vraies reines à l'école, et si elle parvenait à gagner leur sympathie, voir même leur amitié, elle pourrait enfin être reconnue par les autres, et exister.
Donc quand l'occasion de les inviter chez elle s'était présentée, elle avait sauté sur l'occasion et elle se retrouvait à présent à fumer avec ces deux filles qui, quelques semaines plus tôt, n'auraient même pas fait attention à son existence. Océane devait jouer ses cartes très prudemment, pour absolument être le plus cool possible aux yeux des deux filles.
Elle repoussa ses longs cheveux bruns d'un geste de la main en riant à la nouvelle blague de Delphine. Pendant ce temps, elle cherchait de toutes ses forces quelque chose de drôle à dire, mais rien de me venais à l'esprit. Vite, il ne fallait absolument pas qu'elle passe pour une pauvre fille qui ne faisait que rire bêtement aux blagues des autres. C'est alors qu'elle pensa à cette anecdote qui lui était arrivée la semaine dernière.
- Eh, je viens de penser à quelque chose d'énorme, jeudi dernier...
- En tout cas Océane, l'interrompit sans la moindre délicatesse Mégane, c'est cool de pouvoir fumer dans ta chambre comme ça, ma mère voudrait jamais !
- Ouais, confirma Delphine, c'est cool.
Ce simple commentaire suffit à la rendre heureuse, bien qu'elle ne puisse pas oublier que sa mère non plus ne serait absolument pas d'accord avec le fait qu'elle fume, non seulement dans la maison, mais en général. Heureusement elle n'était pas stupide, et s'était assurée que sa mère serait absente cette journée-là. Il n'y avait que sa petite sœur Camille à la maison, mais elle était dans sa chambre, à une bonne distance de la sienne. Il n'y avait aucune raison pour que les choses tournent mal pour elle.
C'est alors qu'un sourire pointait sur son visage, que la porte s'ouvrit violemment derrière elles. La jeune femme se retourna vivement pour voir, au comble de l'horreur, que sa mère était dans le cadre de la porte, le visage glacial.
Au comble de l’incompréhension, ellee eut vite ses réponses en voyant sa petite peste de sœur lui adresser un grand sourire quelques pas derrière leur mère. En quelques secondes, les cigarettes avaient été jetées par la fenêtre ouverte, mais elles avaient été prises sur le coup.
- Océane, qu'étais-tu en train de faire à l'instant ?
- Rien maman, mentit-elle sans conviction alors que Mégane et Delphine la regardaient, comme si elles attendaient qu'elle jette sa propre mère dehors, ce qu'elle aurait bien voulu faire d'ailleurs.
- Rien ? Tu oses me dire, devant moi, que tu ne faisais rien ?
En voyant qu'Océane n'avait rien à dire, ses deux copines décidèrent qu'elles avaient assez traîné dans les parages, mais alors qu'elles s'approchaient de la porte, la mère d'Océane ne bougea pas d'un poil.
- Vous deux, vous n'êtes peut-être pas mes filles, mais vous avez fumé sous mon toit, et je ne suis pas prête à laisser passer cela.
- Vous ne pouvez rien faire, d'acco...
Delphine ne put finir sa phrase, surprise par la gifle qu'elle reçut de son interlocutrice.
- Tu parleras quand je t'en donnerai la permission. Maintenant, toutes les trois contre le mur.
Choquées, les deux filles rejoignirent Océane qui, habituée, s'était déjà mise à l'endroit indiqué.
- Océane connaît très bien la suite des événements, pourquoi ne le dirais-tu pas toi-même à tes amies ?
La jeune femme sentit alors le rouge lui monter aux joues, elle connaissait en effet parfaitement bien la suite des événements, mais elle ne pouvait pas le dire à voix haute, pas devant ses deux filles qu'elle avait désespérément tenté d'impressionner durant de longs mois.
Murée dans son silence, elle entendit sa mère tapoter son pieds par terre, ce qui était toujours signe d'impatience chez elle. Paniquée, elle rassembla donc son courage à deux mains et balbutia la réponse.
- U..une fe... une fessée.
Elle sentait bien les regards interloqués des deux autres, mais elle n'osait plus les regarder désormais, elle avait bien trop honte que les punitions qu'elle recevait encore à son âge soient révélées au grand jour, surtout à ces personnes en particulier.
- en effet, une bonne fessée pour vous trois !
- Non, pour qui vous vous prenez !
- Vous n'oserez pas !
Malgré les vives protestations des deux filles, la maman en colère s'avança vers elles et les retourna contre le mur, une après l'autre. Mégane lui résista, mais une nouvelle gifle la calma immédiatement et elle obéit aux ordres.
- Je suppose que vous n'avez jamais été fessées ? Demanda-t-elle aux deux filles.
Sans parler, elles répondirent négativement. Pour la première fois de leur vie, elles semblaient ne plus savoir quoi dire. Elles ne semblaient pas croire ce qui leur arriverait dans quelques instants. Seule Océane savait à quel point ma mère était sérieuse.
- Non seulement vous fumez, ce qui est aussi irresponsable que stupide, mais en plus vous le faites dans ma maison, sous mon toit, en imaginant que je ne remarquerais rien. Je ne sais pas comment vos parents vous ont éduquées, jeunes filles, mais j'espérais bien mieux de toi Océane. Tu me déçois énormément.
Une fois ces paroles dites, elle s'avança d'abord vers sa fille et entreprit de déboutonner son jeans. Cette dernière retint difficilement un petit cri quand ce dernier fut descendu autour de ses chevilles. Mégane n'en fit pas autant, et une claque sur ses fesses fut nécessaire pour la calmer le temps que son pantalon finisse dans la même position que celui de sa comparse.
Delphine quant à elle préféra la parole, et elle menaça la maman de toutes sortes de choses, ce qui n'empêcha pas son petit string d'être révélé au grand jour sous son short. Elle poussa alors un petit cri et le rattrapa dans le but évident de le relever, mais la mère s'empara violemment de ses mains avant de les recoller au mur.
- Maintenant, entama-t-elle, vous allez rester immobile et garder vos mains contre le mur. Si vous désobéissez, vous ne ferez que rendre votre cas encore pire, compris ?
Une fois qu'elle eut obtenu leur assentiment, forcé, à toutes, elle se plaça, se frotta les mains et donna la première claque. Celle-ci fut réservée à Mégane, qui ne put s'empêcher de sursauter. Elle passa ainsi d'une à l'autre, donnant les claques sans ordre particulier. Océane avait l'habitude de ces punitions, et la douleur dans cette partie du corps ne lui était pas étrangère, mais Mégane et Delphine commencèrent rapidement à sautiller d'un pieds à l'autre en poussant de petits gémissements, les menaces ayant stoppé il y a un bon moment maintenant.
La punition continua ainsi, chacune fessée de manière plus ou moins égale, à intervalle complètement aléatoire. Océane pouvait supporter la douleur, sa mère lui avait fait subir pire, mais ce n'était pas le cas de ses deux compagnes de fortune, qui semblaient se tordre de douleur. Il fallait dire que sa culotte était bien plus couvrante que les leurs, et que le petit string de Delphine ne lui était d'aucune aide, que ce soit pour la douleur ou pour dissimuler ses fesses.
Finalement, la mère en colère décida que nous en avions subi assez, et arrêta de distribuer les claques. Les deux novices, croyant que c'était terminé, tentèrent de remonter leur pantalon, mais elles n'eurent pas le temps de le faire avant que plusieurs nouvelles fessées ne leur fassent reprendre leur position.
- Après une fessée, leur expliqua-t-elle, les vilaines filles vont au coin. Mettez vos mains sur la tête, et ne bougez pas d'un muscle tant que je ne vous en aurai pas donné la permission. Compris ?
Une fois sûre que ses ordres seraient respectés à la lettre, elle quitta la pièce. Une fois seules, Océane entendit alors Delphine murmurer.
- Je te jure que tu n'as pas fini d'entendre parler de nous espèce de salope. Tu vas voir que personne ne nous humilie de la sorte.
- Mais... je n'ai rien...
- Ta gueule, me coupa Mégane, tu vas nous le payer.
La jeune femme sentit une sueur glaciale lui couler sur la nuque. Non seulement elle n'avait plus le moindre espoir de devenir leur amie, mais il semblerait qu'elle soit à présent leur ennemie. Et être ennemie avec ces deux-là revenait à un suicide social. Elle était finie.
Elles entendirent alors les pas se rapprocher et le silence revint comme par magie. Elle ouvrit la porte et s'approche lentement des punies.
- Je suppose que vous savez que fumer nuit gravement à vos voies respiratoires et à vos poumons ? Je vais vous apprendre à ne pas mettre n'importe quoi dans vos bouches !
Océane sentit des doigts ouvrir sa bouche, et y fourrer un objet assez imposant. Elle vit alors avec dégoût qu'il s'agissait d'une brique de savon. Le goût infect se propagea rapidement dans sa bouche, et elle eut l'immédiate envie de le recracher.
- Mords, ordonna néanmoins sa mère d'une voix dure qui la fit obéir.
Malgré leurs exclamations de dégoût, quelques nouvelles claques sur leurs fesses déjà bien rouges firent obéir les deux dissidentes qui mordirent tant bien que mal dans le savon.
- Voilà, les mains restent sur la tête, le savon dans la bouche et vous ne bougez pas tant que je n'ai pas dit le contraire, et je ne veux pas entendre le moindre son !
Sur ces derniers avertissements, elle quitta la pièce, et malgré son absence, on n'entendit aucun bruit pendant la prochain demi-heure. Le goût devenait de plus en plus immonde, et l'envie de vomir commençait à se faire bien présente, mais Océane n'osait pas ne serais-ce que relâcher ses dents.
Finalement, après trois-quart d'heure d'une attente longue et difficile, sa maman revint dans la pièce et les autorisa d'un ton sec à se retourner, ce qu'elles firent en tentant de ne pas se prendre les pieds dans leur pantalon. Elle s'avança d'abord vers Delphine, et lui retira lentement le savon de la bouche. Celle-ci sembla vouloir lâcher une réplique cinglante, mais elle préféra finalement garder un silence qu'elle espérait digne. Mégane semblait sur le point de tomber dans les pommes, et ne réagit pas quand ma mère lui retira l'objet de la bouche. Quant à Océane, elle évitait tous les regards, morte de honte.
- Vous deux, si dans une minute vous n'êtes pas hors de chez moi, je vous jure que ce que vous avez subi aujourd'hui ne sera même pas un commencement de ce que je vais vous faire.
Surprises, elles ne surent pas quoi faire, jusqu'à ce que ma mère reprenne la parole.
- soixante, cinquante-neuf, cinquante-huit...
Paniquées, elles remontèrent le plus vite possible leur pantalon, et sans prendre la peine de complètement couvrir leurs fesses elles coururent hors de la chambre. Océane les entendit prendre leurs chaussures et partir sans même les mettre.
Elle jeta un coup d’œil furtif à sa mère qui semblait toujours aussi furieuse.
- Au salon, maintenant.
Le jeune femme la suivit sans discuter, remontant son pantalon par la même occasion. Dans le salon, Camille jouait aux jeux vidéo, et elle vit arriver sa sœur avec un grand sourire. Elle fit immédiatement pause à son jeu, trouvant bien plus passionnant de la voir se faire disputer.
Maman s'assit sur le canapé, et Océane resta devant elle, fascinée par un point imaginaire située sur son épaule droite.
- Ma fille, commença-t-elle, je ne t'ai pas élevée toutes ces années pour que tu passes ton temps libre à fumer avec des filles de ce genre. Pour cette fois je ne vais pas te donner de grande punition, mais sache que la petite fessée que tu as reçu là-haut n'était là que pour tes amies. Maintenant tu vas en recevoir une vraie. Ensuite tu iras au coin jusqu'au souper, et tu réfléchiras à tes actes. Compris ?
Elle n'était pas vraiment surprise. Elle hocha doucement la tête, et resta parfaitement immobile pendant qu'elle faisait glisser de nouveau son pantalon jusqu'à ses chevilles. Cette fois-ci elle ne s'arrêta pas là et lui fit lever une jambe, puis l'autre pour le lui retirer complètement. Elle prit son temps pour le plier et le poser à côté d'elle, puis elle saisit l'élastique de sa culotte avant de la faire glisser également le long de ses cuisses, puis de le lui retirer pareillement. Silencieusement, elle se couch en travers de ses genoux comme elle en avait l'habitude, jusqu'à ce que ses mains atteignent le sol. Devant elle, elle voyait l'accoudoir du canapé, sur lequel était posé l'instrument de la punition, une large paddle en bois. Sa mère s'en saisit, et Océane ferma les yeux, se préparant au premier coup, qui ne tarda pas à tomber.
Tout de suite, la petite fessée à la main qu'elle avait reçue plus tôt sortit de ses pensées, remplacée par la douleur intense des coups de brosse. Elle resta le plus longtemps immobile, mais bientôt elle se mit à gigoter en poussant des petits cris de douleur. Sa mère savait y faire, et elle l'immobilisa d'un geste expert pendant qu'elle continuait implacablement de recouvrir le fessier de de sa fille avec des marques rouges.
Finalement, les coups commencèrent à s'espacer de plus en plus, et sa mère prit la parole, haussant la voix pour couvrir les cris de douleur.
- J'espère que tu as compris la leçon jeune fille, maintenant au coin, les mains sur la tête jusqu'au souper !
Océane hocha la tête en sanglotant, et la fessée s'arrêta enfin. Elle descendit des genoux maternels, et se traîna difficilement jusqu'au coin des punitions, à l'autre extrémité du salon. Il avait été choisi ainsi parce que depuis cet endroit, la punie était visible depuis le jardin, la porte d'entrée et l'escalier menant à l'étage.
La jeune femme s'y rendit et posa ses mains sur la tête pour une nouvelle séance de réflexion, durant laquelle elle se morfondit sur son sort et ce qui l'attendait le lendemain à l'école. Qu'est-ce que qu'elles lui réserveraient ? Elle tentait tant bien que mal de se rassurer en se disant qu'elle avait elle aussi un moyen de pression sur les deux filles, après tout elles avaient été fessées chez elle, et avaient passé plus de trente minutes au coin avec un savon dans la bouche, elles avaient tout aussi honte qu'elle.
Ses pensées étaient régulièrement arrêtées par la douleur de ses fesses qui étaient désormais d'un rouge profond. Elle ne voulait qu'une chose, les caresser pour faire baisser la douleur, mais elle savait bien que sa mère l'interdisait, et que sa sœur se ferait un plaisir de la dénoncer pour qu'elle soit encore plus punie. Elle resta donc parfaitement immobile pendant une nouvelle demi-heure, jusqu'à ce que sa mère la prévienne que le souper était prêt. Elle remit alors ses habits, et passa à la cuisine en tentant d'oublier les événements de la journée, même si les regards narquois de Camille ne l'aidaient vraiment pas dans cette tâche.
Elle finit de manger le plus rapidement possible, et dès qu'elle eut la permission, retourna dans sa chambre pour pleurer sur son futur qui s'annonçait particulièrement sombre.

xXx

Trois jours avaient passés depuis ce fameux après-midi, et Océane faisait son possible pour éviter tout problème. Personne ne faisait vraiment attention à elle, et elle en déduisit donc qu'elles n'avaient rien dit à personne. Elle garda donc elle aussi le silence à ce propos, et pensa qu'elles avaient ainsi un espèce d'accord tacite.
Par contre, toute idée de popularité l'avait définitivement quittée, et elle était retournée à sa vie d'inconnue ignorée de tous, ce qui n'était finalement pas pour la déranger. Elle avait tentée de sortir de l'ombre, et cela s'était plutôt mal fini pour ses fesses, dans tous les sens du terme, et elle pouvait s'estimer heureuse que les choses n'aient pas tournées encore plus mal.
Elle regarda sa montre pour ce qui lui semblait être la millième fois, en attendant que la cloche sonne. D'un côté, elle avait vraiment hâte que les cours finissent, mais après les cours, elle avait entraînement de volley-ball. Et sur ce point encore elle était partagée. En effet elle adorait vraiment ce sport, et elle avait toujours hâte et envie d'en faire, mais Delphine et Mégane étaient membres de l'équipe, et ce serait la première fois depuis... l'accident, qu'elle devrait se confronter face à face avec elle, et cela l’effrayait. La jeune femme avait bien en tête leurs menaces, et elle aurait été stupide de ne pas les prendre au sérieux. Le mieux à faire était encore de se faire le plus discrète possible, de leur parler le moins possible et de se concentrer sur le jeu.
Une fois que la sonnerie libératrice ait sonné, Océane s'empara de son sac de sport, et c'est avec une boule au ventre qu'elle se dirigea vers la salle de volley-ball. Dans les vestiaires, Océane vit avec joie qu'elle était la première arrivée. Elle enfila rapidement ses affaires de sport, et passa ensuite le temps avant l'arrivée des autres en faisant ses échauffements.
Quelques minutes plus tard, elle entendit des bruits dans les vestiaires, et le reste de l'équipe ne tarda pas à arriver. Leur équipe comportait six membres. La capitaine était Delphine, secondée par son éternelle acolyte Mégane. Les autres étaient Caroline, Charline et Judite, qui étaient prêtes à tout pour s'attirer leurs faveurs. Océane ne pouvait décemment par leur en vouloir, étant donné qu'elle était exactement comme elles il y a quelques jours à peine, et que la seule raison pour laquelle elle avait abandonné cette idée était qu'elles avaient été fessées chez elle par sa mère.
Aucune d'entre elle ne lui accorda un regard, et durant tout l'entraînement Océane subit leur froide indifférence. Elle ne recevait pas la moindre passe, et les quelques actions qu'elle réussit tout de même à faire ne soulevèrent pas le moindre sourire ou mot de félicitation. Même ses échecs ne lui valaient pas des moqueries perçantes comme elle s'y attendais, mais un silence pesant. La jeune femme avait beau être habituée à l'indifférence, cela n'avait jamais été à un tel niveau, ni avec un tel... mépris.
Pour la première fois, Océane salua avec bonheur la fin de l'entraînement, et fila aux vestiaires sans un mot. Elle se doucha rapidement avant d'enfiler un short et un débardeur. En effet elle avait vraiment chaud après l'entraînement. Elle finissait de se changer au moment où les filles de l'équipe entraient dans le vestiaire. Sans leur jeter un regard, Océane se dirigea vers la sortie, mais elle buta contre l'une d'entre elle, Caroline, qui me bloquait le passage.
- Pardon, j'aimerais passer.
- Ah bon ? Tu voudrais passer ?
La voix de Delphine retentit dans son dos.
- Et pourquoi est-ce qu'une petite fille pourrait nous dire ce qu'elle veut ?
- De quoi tu...
- Ne me dis pas tu as oublié, susurra-t-elle, que quand on était chez toi, ta mère t'a donnée une bonne et belle fessée.
Le mot lui fit immédiatement monter le rouge aux joues, sous les rires de ses cinq coéquipières qui l'avaient maintenant encerclée. elle ne put que répliquer :
- Et ta fessée, comment tu l'as prise ?
Sa remarque fit froncer les sourcils des autres filles, et Océane attendit de voir la réaction de la principale intéressée, qui conservait son sourire moqueur.
- Oh, c'est tout ce que tu as trouvé ? Un pitoyable mensonge ?
Océane comprit soudainement qu'elle avait vraiment été stupide de croire que qui que ce soit la croirait par rapport à elle. Les filles se rapprochaient de plus en plus d'elle, chacun arborant un sourire peu engageant. Tentant le tout pour le tout, la jeune sportive lança son sac de sport sur Caroline et força le passage, mais elle ne put pas aller vraiment loin. En effet quelques pas plus tard elle sentit un poids sur son dos et trébucha. Ses jambes se dérobèrent alors et elle se retrouva sur le sol sans savoir comment elle était tombée.
Océane se débattit de toutes ses forces en tentant tant bien que mal de se relever, mais elles étaient maintenant cinq à la maintenir au sol et elle ne pouvait pas faire le moindre geste. La jeune femme criait à l'aide, mais elle savait bien qu'à cette heure il n'y avait plus personne dans le bâtiment. Finalement, elle se sentit décoller du sol sans pouvoir faire quoi que ce soit.
Elles s'assirent sur un des longs bancs qui bordaient les murs de la salle, et Océane était couchée de force sur leurs genoux. Ses mains étaient maintenues au-dessus de sa tête par Charline, et en se débattant elle vit que ses jambes étaient immobilisées par Caroline et Judite. Delphine et Mégane étaient assises entre elles, riant tout en savourant le début de leur revanche.
- Tiens bien ses mains Charline, ordonna Mégane dans un sourire.
Puis sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit, elle tira son débardeur et le lui retira. Son soutien-gorge suivit le même chemin immédiatement après, et ses cris de colère et de honte ne changèrent rien à sa semi-nudité, elle était trop fermement retenue.
- Attends, laisse-nous de mettre à l'aise pour la suite des événements, ricana à son tour Delphine.
Océane sentit alors à son grand désespoir son short se faire déboutonner, puis lentement glisser le long de ses jambes, jusqu'à arriver à Caroline qui malgré ses battements de jambe parvint à le lui retirer sans grande difficulté. Et bien que la jeune femme se doutait de la suite des événements, elle fut quand même désespérée de sentir sa culotte glisser, puis lui être retirée de la même manière.
Océane avait beau se débattre de toutes mes forces, ses soubresauts ne faisaient qu'attirer les moqueries des filles.
- Et maintenant, si on prenait exemple sur ta mère, et qu'on te punissait pour ta mauvaise attitude ?
Puis, sans prendre la peine de lui expliquer quelle mauvaise attitude elle aurait pu possiblement avoir, Delphine se frotta énergiquement les mains avant de commencer ce qu'Océane craignait, une fessée. Delphine et Mégane frappaient en même temps ou a tour de rôle, et les autres donnaient des claques occasionnelles, bien que leur travail consistait plutôt à retenir ses tentatives furieuses de libération. Cette fessée n'était pas méthodique comme celle de sa mère, mais chacune frappait à qui mieux mieux de toutes leurs forces, et bientôt la colère fit place à la douleur dans son esprit, et ses cris de colère se transformèrent en cri de douleur. Les claques se suivaient sans interruption, et le fait d'avoir cinq fesseuses faisaient que si une fatiguait plusieurs autres prenaient sa place.
Cette punition ne semblait pas avoir de fin, et les larmes de douleur commençaient à lui venir aux yeux, quand elle sentit les coups stopper.
- Alors, quelque chose à dire ?
- Espèce de salope, fit tout ce qu'elle put dire, réunissant toute sa haine dans ces mots.
- Oh, s'exclama Delphine, tout en prétendant un air peiné, quel langage ma chère. Je pense que tu devrais faire plus attention aux mots qui sortent de ta bouche. Attends, je vais t'aider.
Puis au grand désespoir d'Océane, elle la vit sortir une brique de savon identique à celle qu'elle avait elle-même tenu entre ses dents quelques jours plus tôt.
- Ouvre grand ! Entama-t-elle en l'approchant de la bouche de sa victime, que cette dernière gardait fermement close.
Malheureusement, ses tortionnaires ne l'entendaient pas de cette oreille et une pression suffisante sur sa mâchoire la fit finalement ouvrir grand, et elle put y glisser l'immonde savon. Océane le cracha immédiatement, mais elle sentit alors une main la saisir par le menton et retourner son visage sans la moindre douceur vers elle.
- Si tu ne gardes pas ce savon bien serré entre tes dents, petite traînée, murmura Delphine d'un air menaçant, je te jure que je te le fais manger, puis je t'en enfoncerai un dans chacun de tes orifices, compris ?
Effrayée, Océane hocha doucement la tête et quand elle approcha le savon de son visage elle ouvrit le bouche sans pouvoir résister à son regard dur. Elle l’enfonça à moitié, et la punie serra alors les dents pour le tenir fermement. Le goût était tout aussi immonde que celui de la maison.
Mégane se dégagea alors et, se glissant sous le ventre d'Océane, put se relever et admirer leur œuvre. Tout en souriant, elle se saisit de son téléphone.
- Je pense qu'une si belle expérience mérite quelques belles photos souvenirs !
Le savon coincé dans ma bouche l'empêchait de crier proprement, mais le cri de détresse d'Océane fut clairement audible.
- Je pense, déduisit Delphine avec un grand sourire, qu'elle veut de la compagnie, que dirais-tu d'inviter les garçons ?
Et avant qu'elle ait pu comprendre l'horreur de ce que Delphine venait de dire, les claques reprirent de plus belle, la renvoyant à sa douleur. Elle entendit tout juste Mégane parler au téléphone pendant que la douleur devenait de plus en plus insupportable. Quelques minutes plus tard, ses fesses étaient en feu, mais elle entendit des bruits de pas dans le couloir. Le pire était en train d'arriver. La porte du vestiaire s'ouvrit et les six garçons de l'équipe masculine de volley-ball entrèrent dans la pièce. La fessée s'arrêta alors.
Océane tourna la tête vers eux, et la honte fut si forte que les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Les garçons avaient l'air très surpris, et ne semblaient pas trop savoir comment réagir à la vue de quatre filles qui tenaient couchée sur leurs genoux une cinquième fille entièrement nue, un savon enfoncé à moitié dans la bouche et ses fesses entièrement couvertes de rouge.
- Disons qu'il s'agit d'un petit règlement d'affaires entre filles, expliqua Mégane à leur question muette, et vous avez le droit d'assister.
Elle s'approcha alors d'Océane et d'une claque signala que la fessée avait recommencée. Elle se débattait de plus en plus fort, mais elle n'osait pas cracher le savon, de peur que Delphine ne mette sa menace à exécution. Elle se doutait bien de la vue qu'elle offrait aux garçons, mais elle ne pouvait pas rester immobile avec une telle douleur. Elles étaient loin de ne frapper que les fesses, et ses cuisses en avaient également prises pour leur compte.
- En tout cas, commenta Mégane tout en continuant de filmer la scène, on en peut pas dire que tu sois très pudique avec ces mouvements de jambe. Je peux t'assurer que les garçons ne ratent rien !
Ceux-ci s'étaient très rapidement mis à l'aise, et, assis sur le banc d'en face, ils y allaient tous de leur commentaire grivois. Plusieurs semblaient passablement excités par le savon qui l'empêchait d'articuler correctement.
- J'ai une idée, continua-t-elle, si tu veux tant que ça te montrer, on peut t'aider tu sais. C'est là pour ça les amies !
Océane sentit alors ses jambes, qui étaient jusque là plutôt solidement tenues ensemble, être largement écartées. L'une fut bloquée entre des jambes, alors que l'autre fut remontée assez haut pour exposer très largement ses lèvres et sa vulve. Elles furent bloquées dans cette position par les bons soins de Caroline et Judite, et la jeune femme ne put rien faire pour se libérer de cette position humiliante.
Les garçons étaient aux anges, et le faisaient bruyamment savoir à grands renforts de sifflements et d'applaudissements. Ils avaient beau savoir qu'ils étaient utilisés comme simples instruments de vengeance, ils ne semblaient pas s'en soucier et étaient bien assez heureux comme ça.
Cette nouvelle position offrait de nombreuses possibilités aux jeune femmes, qui ne se firent pas priver pour couvrir de claques l'intérieur de ses cuisses, jusqu'à ce qu'elles soient aussi rouges que ses fesses et ses cuisses. Le goût du savon lui donnait de plus en plus envie de vomir, et la douleur lui déchirait le fessier si bien que les larmes coulaient à présent sans la moindre retenue sur les joues de la punie. L'humiliation d'être vue ainsi et nue par les garçons et de savoir que tout cela était filmé n'arrangeant absolument rien à son état.
Finalement, elle sentit les coups s'espacer, puis finalement s'arrêter. À travers ses yeux embués de larmes, Océane vit Mégane se pencher vers elle avec un large sourire. Elle lui retira sans un mot le savon de la bouche dégoulinant de salive et le jeta derrière elle.
- Alors, qu'est-ce que tu as à nous dire, à Delphine et à moi ?
- D...désolé.
- Désolé qui ?
- Désolé... madame ?
Océane sentit alors quelqu'un attraper une de ses fesses à pleine main, et la tordre violemment.
- Nous sommes deux, espèce d'idiote, me sermonna Mégane pour couvrir mon cri de douleur.
- Désolé mesdames !
Elle sentait que la douleur continuait en augmentant de plus en plus, et elle commença à lancer en pagaille.
- Désolé mesdames ! Mesdemoiselles ! Maîtresses !
Elle sentit alors la pression disparaître, même si la douleur était persistante.
- Oui, réfléchit Mégane à voix haute, c'est bien maîtresse, t'en dis quoi Delphine ?
- J'aime bien, répète !
- Dé...désolé maîtresses, répéta-t-elle alors, couverte de honte et sanglotante.
- C'est bien, répondit Mégane en lui tapotant la tête comme à un petit chiot.
Totalement humiliée en public, Océane sanglotais en silence, attendant de savoir ce qu'elles allaient faire d'elle. Ses jambes étaient toujours maintenues largement écartées, et elle sentait tous les regards masculins se concentrer sur ce qu'elles dévoilaient.
- Bon, entama un des garçons qu'elle ne connaissait que de vue, on fait quoi maintenant ? On rentre chez nous ?
- Déjà ? minauda Delphine avec son petit sourire charmeur, que diriez-vous de faire quelques parties de cartes?
Tous semblaient emballés par l'idée, mais un problème se posa rapidement.
- Quelqu'un a des cartes ?
- Monsieur Bressaud a toujours une mallette avec tout ce qu'il faut pour jouer au poker dans son bureau, mais à cette heure les salles de classes sont fermés.
- À moins que... commença Mégane en sortant de son sac de sport une clé d'apparence banale, quelqu'un ici possède un exemplaire du passe-partout de l'école.
- Comment t'en as eu un ? Demanda une voix admirative dans mon dos.
- Petite magouille, rien de très impressionnant, se vanta pourtant l'intéressée en se pavanant. Bon, les garçons, vous pouvez y aller directement pendant que nous nous changeons.
- Vous pouvez prendre cette petite chienne avec vous, continua Delphine en tapotant les fesses d'Océane, mais pas de débordements, d'accord ?
Tous approuvèrent avec enthousiasme, et la jeune femme fut soudainement retournée sur le dos, pour faire face à celle qui m'avait tant fait souffrir.
- Si tu cries ou poses le moindre problème, murmura-t-elle en lui pinçant fortement les seins, je t'assure que tu comprendras ta douleur.
- D...d'accord... maîtresse...
Puis elle fut poussée par terre, retrouvant enfin une certaine liberté de mouvements. Elle tenta de se relever, mais une fois à genoux elle fut bien aidée par les garçons qui s’empressèrent de la soulever, avant de quitter la pièce pour laisser les filles se changer.
Une fois dehors, Océane sentit les premières mains commencer à se perdre. Au début, elle se contenta de les repousser sans dire un mot, mais ils se faisaient de plus en plus insistants, et la promesse de Delphine retentissait dans sa tête, et elle arrêta donc de lutter. Ils prirent ça comme un signal et les mains baladeuses se firent légion. Ils faisaient en sorte de la porter deux par deux pendant que les quatre autres pouvaient s'en donner à cœur joie.
Océane serra les dents et ferma les yeux en espérant que les choses passent vite, tout en résistant à l'idée de protester ou de crier pour de l'aide. Finalement leur train d'enfer s'arrêta devant une porte de classe. Un des membres de l'équipe fit tourner la clé dans la serrure, et ouvrit la porte dans le même geste. Ils la portèrent jusqu'au bureau du professeur et la posèrent dessus.
- On fait quoi ? Demanda le plus grand, le regard avide.
- On ne fait rien, tempéra celui qui était sans aucun doute le plus musclé. On va la laisser se reposer et se remettre de ce que les autres filles lui ont fait. Elles peuvent être de vraies monstres quand elles s'y mettent.
Quelques-uns tentèrent de protester, mais un simple regard de sa part suffit à les calmer, et Océane put donc se reposer pour la première fois depuis des heures. Elle était roulée en boule sur le bureau, tentant de cacher me nudité et de calmer la douleur cuisante émanant de ses fesses et ses cuisses. Elle eut droit ainsi à plusieurs minutes de répit avant que la porte de la classe ne s'ouvre à nouveau.
- Oh, s'exclama Delphine en me voyant, je vois que vous l'avez installée sur le bureau. Bonne idée, mais ce n'est pas vraiment la bonne position pour une salope dans son genre qui ne demande qu'à s'exposer.
Océane sentit alors plusieurs mains se saisir d'elle et la forcer à s'asseoir sur le bureau. Cette position lui arracha des larmes de douleur, mais elle n'eut pas à la garder très longtemps. Elles la couchèrent sur le dos, et relevèrent ses jambes, avant de largement les écarter.
- Maintenant, la prévint-t-elle en me regardant dans les yeux, tu resteras dans cette position jusqu'à ce que j'en dise autrement. Mais je ne suis pas un monstre, tu as le droit de te tenir avec tes mains de temps en temps pour te reposer un peu.
Cette nouvelle humiliation lui fit un nouveau choc. Bien qu'elle savait que tous ici avaient déjà eu une bonne vue de son intimité un peu plus tôt, maintenant c'était elle qui s'exposait moi-même aux regards. Malgré la honte, elle garda la position indiquée, trop effrayée à l'idée d'une nouvelle fessée, ou pire.
De sa position Océane ne pouvais pas voir ce qui se passait, mais elle les entendais distribuer les cartes en riant. Vu sa situation actuelle, elle ne pouvait qu'espérer qu'ils jouent tranquillement leur partie, sans faire attention à elle, et qu'elle puisse rester tranquillement dans mon coin. Cet espoir bien maigre fut brisé à peine quelques secondes plus tard par la voix de Delphine.
- Voilà comment ça va fonctionner. Celui ou celle qui gagne un tour aura le droit de donner... allez, cinq claques sur les fesses d'Océane, et le vainqueur de la partie aura droit à une minute de fessée. Ça vous va ?
Soudainement tous semblaient extrêmement motivés et il n'y eut pas un seul refus de ces règles parmi les joueurs. Quant à Océane, elle sentit de nouvelles larmes lui monter aux yeux. La douleur était toujours sourde, et elle savait qu'elle ne serait pas longue à revenir au galop une fois les premières claques administrées.
La partie commença, et c'est avec anxiété qu'elle entendait les jetons être déplacés au fil du jeu. Finalement elle entendit une voix masculine pousser un cri de triomphe, avant de se lever et de se rapprocher d'elle. En prévention, la punie saisit ses jambes pour éviter qu'elles ne retombent sous la douleur, et elle vit qu'elle avait bien fait quand elle sentit la douleur se raviver sous les cinq claques fortes que le joueur de volley-ball lui infligea. De sa position, il ne ratait pas une miette de tout ce que la jeune femme avais à montrer, et il la caressait entre chacune de ses claques, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait rien dire.
Une fois cette première fessée donnée, il alla se rasseoir à regret, et la partie continua. Les tours se succédèrent, Océane fut fessée par presque toutes les personnes assises autour de la table, et la douleur était de nouveau cuisante. Le grand vainqueur de la partie fut une fille, et comme par hasard, il s'agit de Delphine, qui se rapprocha d'elle lentement.
- Nous avons donc une pleine minute à nous deux, petite chienne, lui murmura-t-elle à l'oreille.
Elle se rapprocha du visage de sa victime, sa main glissant lentement le long de mon ventre, jusqu'à atteindre sa poitrine qu'elle commença à lentement malaxer. Elle lui pinçait et tordait les seins, et la douleur, qui était encore plus forte que les fessées précédentes, lui faisait pousser de petits gémissements que même elle trouvait misérables. La minute semblait sans fin, mais finalement elle s'éloigna pour rejoindre les autres.
Océane espéra vaguement que c'était fini, mais ils commencèrent une nouvelle partie, cette fois-ci remportée par Caroline qui elle profita de sa minute pour lui donner le plus de claques possible. La douleur était à présent insupportable, ses jambes n'avaient plus de forces et elle tombait de fatigue. Océane somnolait tellement que sans s'en rendre compte elle avait relâchée ses jambes qui s'étaient reposées sur le bureau. Paniquée, elle s'empressa de les relever, mais elle n'avait plus la moindre force et elles retombèrent immédiatement.
- Donc, tu m'as désobéi, claqua la voix de Delphine.
- ma... mais je....
- Laisse tomber Delphine, m'interrompit une voix masculine, il est passé minuit. On devrait rentrer. Je sais pas ce que tu voulais faire avec elle, mais je pense qu'elle a compris.
Océane vit un éclat de rage passer sur le visage de l'intéressée, mais une seconde plus tard elle retrouvait son sourire charmeur.
- C'est vrai Jack, je tombe d'épuisement, je pense qu'on devrait rentrer chez nous.
Puis pendant que la punie remerciait mentalement son sauveur, elle voyait ceux qui l'avaient torturée toute la soirée ranger tranquillement les cartes et les jetons et quitter la salle les uns après les autres. Océane avait prévue d'attendre que tous partent avant d'aller reprendre ses habits, de rentrer chez elle et de tout faire pour oublier cette soirée horrible.
Une fois le silence revenu dans la pièce, elle se laissa lentement glisser du bureau et s'approchait de la porte, quand elle vit qu'il restait deux autres personnes dans la pièce, et son cœur manqua un battement quand elle vit qui étaient ces deux personnes : Delphine et Mégane bien évidemment. Qu'est-ce qu'elles lui voulaient encore ? Elles ne l'avaient pas encore assez fait souffrir à leur goût ? Elle n'avait pas été encore assez humiliée ?
- Tu vois, quand on veut se venger, on ne fait pas dans la demi-mesure, commença Mégane, et nous n'avons jamais été autant humiliées que ce jour chez toi.
- Il faut aussi dire que c'était une soirée particulièrement plaisante, continua sa comparse, et je suis très triste qu'elle se finisse. J'espère que tu penses la même chose.
- Mais heureusement, la nuit n'est pas terminée pour toi ! Nous avons une dernière surprise qui, je n'en doute pas, te fera chaud au cœur.
Paniquée, Océane cherchait désespérément une issue, elle ne pouvait pas encore tomber entre leurs griffes ! Elle courut tant bien que mal vers la sortie mais elle fut immédiatement attrapée et immobilisée par les deux mégères.
- Inutile de courir, tu ne nous échapperas pas. C'est très impoli de refuser un cadeau, surtout quand tu es le cadeau.
Océane fut si surprise par cette déclaration qu'elle s'arrêta de se débattre, juste assez longtemps pour qu'elles puissent la renverser sur le sol. Elle s'étala dans un grand cri, et Mégane se précipita aussitôt sur sa victime pour l'écraser de tout son poids. Océane ne comprenait pas ce qu'elles voulaient, mais elle se débattit de toutes ses forces en appelant à l'aide, sans le moindre succès.
C'est alors qu'elle entendit un bruit très particulier et reconnaissable entre tous, celui d'un rouleau de tape qui était déroulé. Océane comprit immédiatement leurs intentions et se démena de plus belle, sans le moindre résultat. elle sentit le contact collant du tape sur ses chevilles, qui furent immobilisées quelques secondes plus tard par plusieurs tours d'adhésif. Elle ne s'arrêta pas en si bon chemin et fit de même au-dessus et au-dessous de ses genoux, afin de minimiser ses chances de s'évader, qui, il faut bien l'admettre, n'étaient déjà pas bien grandes à la base.
Ensuite ses mains furent brutalement ramenées dans son dos et ligotées à leur tour. Puis elles la redressèrent en position assise, et elle passa le tape juste en-dessous de ses seins, passa dans son dos, fit un nouveau tour celui-ci au-dessus de la poitrine, puis en-dessous, puis au-dessus jusqu'à ce que ses bras soient aussi immobilisés que ses jambes.
- À L'AIDE !!!!! tenta-t-elle en dernier recours, mais il n'y avait personne pour écouter ses appels.
- Tu sais quoi, je pense qu'il faudrait fermer cette grande gueule qui n'arrête pas de crier depuis des heures.
- Tu as raison, ça nous fera des vacances.
Océane vit alors avec horreur Delphine remonter sa jupe, s'emparer de sa propre culotte et la retirer doucement avant de s'approcher de moi.
- Allez, ouvre grand, prévint-t-elle.
Comme la victime refusait d'obtempérer, son nez fut bouché, jusqu'à ce qu'elle soit forcée d'ouvrir la bouche pour respirer. Profitant de l'occasion, Delphine lui enfonça le sous-vêtement usagé dans la bouche, remplaçant le goût du savon par un autre tout aussi peu ragoûtant. Elle n'eut pas le temps de le recracher que Mégane lui avait déjà collé une bande de tape sur la bouche, puis sans se soucier de ses cheveux elle en fit plusieurs fois le tour de sa tête, l'empêchant d'articuler la moindre parole.
- Mffffh ! Mffffh ! Fut tout ce qu'Océane put dire.
- Bah voilà, c'est beaucoup mieux.
- Mffffffh !
- Pardon ? Désolé, on comprend pas !
Qu'est-ce qu'elles allaient bien lui faire ? Pourquoi la ligoter de la sorte ? Elles avaient parlé de cadeau, qu'est-ce que ça voulait dire ? Océane n'avait pas la moindre réponse à ces questions, et cela l'effrayait plus que tout. Leur cruauté ne semblait avoir aucune limite, et elle avait déjà peur de ce qu'elles avaient prévu pour elle.
- Bon, moi je suis fatigué, j'ai hâte de retrouver mon lit. On fait le transport du cadeau, et on y va !
Tout en riant, les deux filles la soulevèrent et entreprirent de la porter hors de la salle. Elles abandonnèrent vite ce système trop fatiguant pour elle, et finirent par la traîner par les pieds, le frottement avec le sol lui faisant rapidement mal au dos.
Après plusieurs minutes de voyage, elles ouvrirent une porte et traînèrent leur paquet dans une pièce sombre. Elles la laissèrent là et Océane les vit s'affairer quelques minutes avant de se retourner vers elle, un large sourire au lèvre, et une feuille de papier en main. La pénombre l'empêcha de lire ce qui y était écrit, mais leur sourire n'avait rien d'engageant pour la jeune femme ligotée.
Elles posèrent la feuille sur son ventre, et y ajoutèrent des morceaux de tape sur les quatre côtés afin de s'assurer qu'elle ne bouge pas. Une fois ceci fait, elle les vis se pencher vers elle.
- Bon, maintenant il est temps de nous quitter ! C'était une très belle soirée, et on s'est bien amusée avec toi.
- Juste un dernier détail, ajouta Delphine. Pour qu'une surprise reste une surprise, il ne faut pas la voir. Donc...
Elle lui montra un bandana rouge dont elle se servit pour lui couvrir les yeux. Océane la sentit le serrer fortement, et finir le tout d'un solide nœud. Elle était à présent complètement aveugle, ce qui augmenta significativement son niveau de panique.
- Voilà, à demain petite esclave ! Bonne nuit !
- Mffffffh ! Mfffffffffffh !
Océane entendit leurs pas s'éloigner, puis la porte se refermer derrière elles. La jeune femme était complètement nue, ligotée, bâillonnée, les yeux bandés et enfermée dans une pièce inconnue. Elles avaient dit qu'elle était un cadeau... mais un cadeau pour qui ?

Malgré ses questions angoissantes et sa position très inconfortable, Océane était tellement épuisée qu'elle ne tarda pas à sombrer dans le sommeil.

mardi 5 août 2014

Une partie de poker très tendue

Je dissimulai mon sourire en jetant un coup d’œil à mon jeu. Avec une main comme ça, j'étais tranquille. je me permis un coup d’œil autour de moi aux autres joueurs, ou plutôt joueuses. En effet, j'étais le seul garçon dans la pièce. Autour de moi étaient assises sur le sol ma petite amie Melody, mon amie d'enfance Katia et une fille que je ne connaissais que de nom, Caroline.
- Tiens, notre cher Samuel a une bonne main il me semble, devina Katia.
Je secouai la tête en riant. Je n'avais pas la moindre idée de comment elle pouvait à ce point lire en moi comme dans un livre ouvert, mais je ne pouvais définitivement rien lui cacher. Comme je m'y attendais, je gagnai ce tour, au détriment de Caroline qui grimaça en me passant ses derniers billets.
- Bon, il semblerait que ce soit terminé pour moi, constata-t-elle en se servant un nouveau verre de vin, la quantité assez importante d'alcool bue au cours de la soirée expliquant en partie ce qui allait suivre.
- Mais non, l'interrompit Katia, un large sourire aux lèvres. On n'a qu'à continuer avec des règles différentes.
- C'est-à-dire ? Demanda Caroline, suspicieuse.
En effet, Katia était plutôt connue pour ses idées assez... particulières.
- Pour ceux qui n'ont plus d'argent, ils n'ont qu'à miser autre chose... comme des vêtements par exemple !
Je faillis m'étouffer en buvant une gorgée de bière, et je n'étais pas le seul à être interloqué.
- Mais... il y a... balbutia-t-elle en me regardant.
- Oh, c'est bon, déclara Katia, Sam est en couple, et il sait à quoi ressemble une femme, pas vrai ?
Sans savoir quoi répondre, je me contentai de hocher brièvement la tête tout en jetant un regard amoureux à Melody.
Caroline hésita un bon moment, puis finalement elle haussa les épaules, avala une longue gorgée de vin et prit sa décision. Elle portait un jeans et un t-shirt, mais elle décida prudemment de retirer une ses ses chaussettes en premier.
Mon cœur battait la chamade. J'avais toujours été timide, mais cette partie commençait sérieusement à m'exciter. Le stress commençait également à monter en moi, je ne tenais absolument pas à fini nu devant ces trois filles, même si Melody ne découvrirait rien de nouveau. Je tentai de me calmer en me disant que j'avais toujours été bon aux cartes, et qu'il n'y avait pas de raison que cela change ce soir-là.
En effet, je continuai de mener la partie pendant les prochains tours, et finalement Melody tendit son dernier billet à Katia. Le stress monta d'un nouveau cran. Caroline avait déjà du retirer son autre chaussette, et elle se retrouva donc rapidement dans l'obligation de se débarrasser soit son jeans soit son t-shirt. Elle hésita un moment, puis, sous les encouragements de Katia et Melody, je n'osais personnellement rien faire étant bien trop gêné, elle se leva pour enlever son jeans. Mon excitation monta d'un cran en voyant la petite culotte bleue assez peu couvrante qui se dévoila à notre vue, et ce n'étaient ni son air profondément gêné, ni ses joues rougissantes qui arrangèrent mon état.
Au prochain tour, ma chance tourna, et je tendis mes derniers billets à Melody, qui put retrouver un peu de tranquillité. L'anxiété me fit manquer de prudence, et je perdis également le prochain tour. Tout en maudissant le fait que j'étais déjà pieds nus, je décidai de retirer mon t-shirt. J'étais d'une carrure plus que banale, ni musclé, ni maigre, ni gros, mais j'attirai tout de même les sifflements de mon auditoire éméché.
La partie continua, et les choses commencèrent à se corser. Melody se retrouva dans la même position que Caroline plus tôt, et fit le même choix de retirer son jeans, Katia décida autrement et retira son débardeur, dévoilant son soutien-gorge noir qui peinait à dissimiler ses seins arrogants. Caroline quand à elle était en mauvaise posture, car elle était désormais en sous-vêtement, et venait de perdre. Difficilement, elle finit par se résigner à tendre son soutien à Melody, qui le prit avec un grand sourire. Katia me surprit à fixer la poitrine de la perdante, et je baissai vivement la tête, le rouge me montant aux joues.
- Oh, le petit Sam est tout gêné ! Mai pas autant que si c'est lui qui perd !
Le rire des trois filles retentit à mes oreilles qui devaient être aussi rouges que mes joues, mais je me refusai de les laisser me déconcentrer je conservai mon pantalon, alors que Melody perdait son short et son soutien, et Katia se retrouvait en sous-vêtements. Finalement, Caroline fut grande perdante, et dut retirer son dernier vêtement. Cette fois vraiment embarrassée, elle dut se lever de nouveau, avant de passer ses pouces dans l'élastique de la culotte pour la faire lentement descendre le long de ses jambes tremblantes. J'avais déjà vu des filles nues évidemment, mais jamais dans cette situation pour le moins... étouffante.
Caroline se rassit le plus vite possible, et remonta ses jambes, les entourant de ses bras afin de dissimuler le plus possible son corps.
- Donc maintenant, je fais quoi ?
- Bah, tu es la grande perdante de la soirée.
- Et donc ?
- Tu ne connais pas les règles ? Puisque nous sommes quatre, on va prévoir deux gages. Le grand perdant reçoit les deux gages, le deuxième qui perd reçoit celui décidé par les deux autres, et celui qui arrive deuxième choisit le gage qu'il va faire. Le gagnant n'en a bien sûr aucun.
Je fronçai les sourcils, me demandant si Katia n'inventait pas ces règles au fur et à mesure.
- Et comment est-ce qu'on choisit les gages ?
- Puisque on est chez moi, je les décide !
Caroline tenta de protester, en effet l'imagination de Katia n'avait aucune limite, mais cette dernière la rassura.
- Promis, rien de publique, ça restera juste entre nous quatre.
En partie rassurée, cette dernière finit par hocher la tête, suivie par moi, puis Melody.
- Tout, d'abord, commença Katia en conservant le suspens, la personne qui t'a retirée ton dernier vêtement, c'est-à-dire dire moi, te donnera une belle petite fessée !
Caroline rougit de plus belle en balbutiant des excuses, mais Katia, qui elle avait encore ses sous-vêtements, se leva, s'empara d'une chaise et s'assit dessus, avant de tapoter sur ses cuisses, comme pour inviter la perdante à s'installer dessus.
Finissant par accepter la sentence, Caroline se leva et s'étendit le long des jambes de Katia, qui se frotta les mains en riant joyeusement. Melody applaudissait en encourageant son amie, mais quant à moi je ne voyais absolument quelle attitude adopter, et je restai donc silencieux. Katia avait orientée la chaise de manière à ce que nous ayons une plaine vue sur le postérieur de la punie, puis elle commence à donner des claques à un rythme régulier. Elle ne semblait pas vraiment souffrir, et elle resta immobile tout le long de la fessée, plus humoristique que punitive. En effet durant tout le long de l’épreuve, Katia et Meryl rirent, et même Caroline eut un petit rictus. Même moi me pris dans l'ambiance et commençai à plaisanter avec les filles. Après quelque minutes, Katia décida que la fessée avait assez duré, et voulut passer au deuxième gage.
Confuse, Caroline suivit le mouvement alors qu'elle l'emmenait vers le lit.
- Couche-toi sur le ventre, lui intima-t-elle.
Curieux, Melody et moi nous approchâmes afin de voir ce qui allait se passer. Prise au jeu, Caroline obéit et s'installa sur le lit de Katia. Je pus ainsi avoir une pleine vue sur ses fesses rougies par Katia quelques secondes plus tôt. Sans dire quoi que soit, celle-ci quitta la pièce et revint quelques secondes plus tard, des cordes dans les mains.
- Non, commença Melody, tu ne vas pas... ?
- Eh oui, Caroline, tu devras passer le reste de la partie ligotée sur ce lit !
- Quoi ! Mais...
- Tu as perdue, pas de discussion !
Abandonnant la partie, Caroline acquiesça et prit une grande respiration. Encore une fois, l'alcool dut jouer une part dans son accord pour ce gage fou, mais toujours était-il qu'elle accepta. Pour être juste, nous étions tous un peu emportés par la boisson.
Katia lui fit ramener ses mains vers la tête du lit, les lia ensemble et attacha l'autre extrémité de la corde à la tête du lit. Ensuite, elle passa une corde autour de sa jambe droite, serra bien, puis l'attacha au pied du lit correspondant, avant de faire de même avec sa jambe gauche. Cette posture eut pour effet d'écarter les jambes de Caroline, en révélant bien plus que ce qu'elle aurait bien voulu révéler à n'importe lequel d'entre nous en temps normal.
Melody dut sentir mon regard, car elle me fit détourner les yeux vers elle, et nous nous embrassâmes longuement, interrompus par les sons étranges qu'émettait Caroline. En effet, Katia avait introduit une bande de tissu dans la bouche de sa victime, et serrait le nœud derrière sa tête, ne lui permettant que d'émettre des sons indistincts. Cerise sur le gâteau, elle prit une autre bande de tissu et l'enroula autour de ses yeux, la coupant définitivement du reste du monde.
- Voilà, maintenant tu vas rester bien sage pendant que nous finissons notre partie, rit ouvertement Katia en lui donnant une dernière claque sur les fesses qui la fit légèrement tressauter.
Maintenant au courant de ce qui pouvait m'arriver, je sentis la sueur couler sur mon front pendant que je piochais mes cartes. Je tentai de me calmer en me disant que j'étais encore celui avec le plus de vêtements sur moi. La plus désavantagée était Melody, à qui il ne restait que son string. Ensuite à égalité venaient Katia, qui portait encore son soutien et sa culotte, et moi avec mon jean et mon caleçon.
Comme on pouvait s'y attendre, la prochaine défaite fut pour Melody, qui se retrouva elle-aussi nue, attendant avec anxiété notre choix à Katia et moi.
- Alors mon petit Sam, que veux-tu pour ta petite amie ? Une fessée ou un ligotage en règle ?
- C'est toi qui décides !
- Non, c'est ton couple, c'est ton choix !
Je regardai Melody dans les yeux et je lis qu'elle préférerait la fessée. Elle serait plus vite terminée, et il savait que Melody détestait se retrouver hors de contrôle sur la situation. C'est alors que l'effet magique de l'alcool me transforma, moi le gentil et timide Samuel, et me fit prendre la décision qui, je le savais, déplairait le plus à celle-ci.
- Je pense qu'un petit ligotage s'impose !
- J'approuve complètement ! Par contre, je n'ai qu'un lit, donc nous devrons nous contenter de cela.
Tout en disant ces mots, elle tira la chaise utilisée précédemment pour fesser Caroline, qui se débattait toujours doucement derrière eux en poussant un petit gémissement de temps en temps, et le poussa vers Melody.
- Je t'en prie, assieds-toi.
Tout en me jetant un regard de reproche, Melody se leva et s'avança vers la chaise. Elle ne tenta même pas de dissimuler sa nudité, sachant bien que ligotée elle se dévoilerait de toute manière. Elle s'assit de la manière la plus confortable possible et attendit son « exécution » avec le plus de dignité possible. Peu compétent en la matière, je laissai Katia s'occuper des nœuds. Celle-si ramena les bras de Melody derrière elle, et les attacha ensemble au dossier de la chaise. Cette action eut pour conséquence de faire ressortir ses seins, et de faire monter mon excitation de plusieurs crans. J'avais déjà vu Melody nue à de nombreuses reprises, mais jamais d'une manière aussi... vulnérable.
- Si Caro y a eu droit, il y a pas de raisons que tu y échappes, susurra-t-elle en s'emparant de nouvelles cordes.
Ses paroles ne restèrent pas longtemps mystérieuses, car elle s'empara de la jambe droite de ma copine pour pour l'attacher solidement au pied droit de la chaise, avant de faire de même pour sa jambe gauche, écartant ses jambes et en dévoilant autant, sinon plus, que Caroline ne l'avait fait. Katia compléta ensuite son travail de la même façon qu'avec Caroline en la bâillonnant et en lui bandant les yeux.
Plus combative que Caroline, Melody se débattait franchement, mais sans autre succès que de faire ballotter ses seins de façon admirable.
L'ambiance de la pièce était désormais assez particulière, avec les gémissements des deux femmes qui retentissaient autour d'eux. Si quelqu'un rentrait dans la pièce à cet instant, il n'aurait certainement pas su quoi penser. En voyant une femme nue ligotée sur le lit, une autre à une chaise dans la même tenue, et un homme torse nu face à face avec une troisième femme en sous-vêtements.
Cette personne imaginerait sans aucun doute que je suis responsable de tout ça et que je suis un dangereux malade avant d'appeler la police, et je ne pourrais absolument pas lui en vouloir. D'ailleurs, comment je me suis retrouvé dans cette situation au fait ?
Je fus alors interrompu dans mes pensées par la voix de Katia.
- Alors, il ne reste que toi et moi il semblerait, déclara Katia avec un large sourire.
Tout en tentant de garder mon regard concentré sur ses yeux, j'esquissai un sourire.
- Oui, la finale.
J'avais beau afficher une parfaite assurance, j'étais loin d'être rassuré. Si je perdais, je pourrais choisir quel gage je subirais, mais l'un ni l'autre ne m'intéressait le moins du monde. Et même si je gagnais, je me retrouverais dans la situation où je devrais soit fesser soit ligoter Katia, ce que je n'était pas vraiment prêt à faire. Et ensuite, qu'est-ce que je ferais, dans une chambre remplie de femmes nues et ligotées ? Vraiment, aucune des options qui s'offraient à moi ne me plaisaient.
De toute façon, je ne pouvais désormais plus faire marche arrière, et je dus me rasseoir par terre, pour continuer la partie. À choisir entre deux maux, je préférais encore gagner, au moins j'échapperais à l'humiliation. Bien entendu, le fait de voir Katia nue n'était pas entièrement étranger à ma soudaine détermination. Elle était vraiment magnifique, et même si j'aimais Melody à la folie, je ne pouvais pas empêcher mes yeux de loucher vers ses seins ou ses cuisses.
Mais vouloir gagner et gagner étant deux choses différentes, mes rêveries me firent faire de mauvais choix stratégiques et je me retrouvai obligé de retirer mon pantalon, ce que je fis à contrecœur. Désormais en simple caleçon, Katia ne pouvais pas manquer mon excitation grandissante, ce qui me fit rougir de plus belle. Mais cette dernière se contenta de rire silencieusement et de me faire un clin d’œil complice.
Décidant de me recentrer, je me concentrai de mon mieux sur la partie, et j'obtins ma revanche quand mon adversaire fut obligée de me tendre son soutien-gorge sans se départir de son sourire éclatant. Je tentai tant bien que mal de cacher mon excitation, mais Katia agissait comme si de rien n'était.
La partie devenait vraiment serrée. La tension était à son comble, et je sentais mes mains trembler en serrant les cartes. Finalement, j'eus une chance absolument incroyable sur mon jeu, et j'obtins la victoire. Une fois les cartes posées, je me surpris à haleter, comme si j'avais couru.
Je m'étais tellement concentré sur le fait de gagner que j'en avais presque oublié ce que cela signifiait. Je levai alors les yeux pour voir Katia, qui s'était levée, baisser d'un geste lent son dernier vêtement le long de ses jambes. Je déglutis et tentai de garder la tête froide, mais mon corps n'était pas vraiment d'accord, et le montra de manière assez explicite pour que Katia éclate de rire.
- En tout cas tu ne manques mas d'enthousiasme, sourit-elle en s'approchant de moi d'une démarche provocante. Donc, c'est à moi de décider de mon châtiment de perdante, c'est ça ?
Je me contentai de hocher la tête, ne sachant pas si mes cordes vocales auraient bien voulu coopérer si j'avais essayé de construire une phrase complète.
- Mhhh, j'hésite, réfléchit-elle à voix haute, découvrir tes talents avec une corde, ou sentir tes mains expertes sur ma peau ?
Je la soupçonnais de prendre bien plus de temps que nécessaire pour se décider, dans le simple but, j'en étais certain, je faire augmenter mon malaise. Après m'avoir fait poiroter un temps suffisant, elle annonça sa décision.
- J'ai été une très vilaine fille récemment, voudrais-tu me punir comme il se doit ?
Cette façon de dire les choses me mirent encore plus mal à l'aise, chose que je me pensais pas possible quelques secondes auparavant. Elle s'empara d'une chaise et la poussa vers moi.
- Je n'attends que tes ordre, continua-t-elle, toujours son sourire narquois aux lèvres.
Je ne pouvais qu'admirer la façon dont elle retournait une défaite à son avantage en me mettant dans une situation comme celle-là. Je m'assis sur la chaise, et avant que j'aie pu rectifier ma position, Katia s'était étendue sur mes genoux. Le contact de sa peau sur mes cuisses à moitié dénudées, et la vue de ses fesses à quelques centimètres de mon visage firent rejaillir mon excitation d'une manière que dans sa position elle n'avait pas pu manquer, mais elle ne fit aucune remarque et attendait que je commence. Tremblant, je levai lentement ma main, et l'abattit sur les fesses de ma victime. Le contact me fit frissonner, et je recommençai quelques fois de cette manière, essayant de m'habituer à cette nouvelle sensation.
- Allez, plus fort, je suis pas en sucre ! S'écria Katia depuis sa position pourtant fort désavantageuse. Montre que tu es un homme !
Échauffé par ses paroles, je mis de plus en plus de force dans les claques, jusqu'à ce qu'elle commence à tressauter sur mes genoux en poussant de petits cris à chaque claque. Lorsque je m'en aperçus, je m'empressai d'y mettre fin, et Katia glissa de mes genoux pour retourner sur le sol. Ses fesses avaient bien rougies, plus que celles de Caroline, mais elle ne semblait pas avoir vraiment mal.
En pensant à Caroline, je regardai dans sa direction pour voir de nouveau dans quelle position indécente Katia l'avait immobilisée. Elle se débattait toujours légèrement, mais elle semblait avoir compris qu'elle ne pourrait pas se libérer sans une aide extérieure. Melody quant à elle, sa position était définitivement plus révélatrice que celle de Caroline, n'avait pas abandonnée la partie et se débattait fortement pour échapper à ses liens, sans plus de succès. J'étais bien content que les deux filles aient les yeux bandés, car je ne tenais pas à ce qu'elles me voient ainsi.
La partie étant terminée, je me rhabillai en vitesse, et je me retournai pour voir que Katia n'avait rien fait de tel. D'abord étonné, je me souvins qu'il s'agissait de sa chambre, et qu'elle voulait certainement se mettre immédiatement en pyjama pour aller dormir. L'heure était en effet plutôt avancée, mais l'excitation m'empêcherait sans doute de dormir.
- On les libère ? Demandai-je en désignant Caroline et Melody.
- Oui, je m'en occupe. Toi vas dormir.

Tout en hochant la tête, je jetai un dernier regard aux deux prisonnières, puis sortit de la pièce en refermant bien la porte derrière moi. Personne ne me dit rien de ce qui s'était passé dans cette chambre après mon départ, mais mon imagination fertile se chargea de créer de multiples scénarios tous plus fous les uns que les autres. Toujours était-il qu'aucun de nous quatre ne reparla de cette soirée, mais les sourires que je surprenais parfois sur le visage de Katia en me regardant me faisaient penser qu'elle n'avait rien oubliée non plus de cette folle soirée.