Océane tira une
longue bouffée de cigarette, avant de lentement exhaler un filet de
fumée à travers la fenêtre ouverte.
- Et ce bouffon a
cru qu'on allait sortir ensemble ! Tu le crois ça ?
- Non, c'est pas
vrai !
- Avec sa tête de
thon décongelé, il devrait savoir qu'il a pas la moindre chance
avec une reine comme moi !
Le jeune femme
rejoignit le rire de mes deux copines, ne tenant surtout pas à être
tenue à l'écart. Au cours de sa vie, elle n'avait jamais été
particulièrement populaire, et n'avait eue que très peu d'amies.
Mais depuis le début de cette année scolaire, les choses étaient
bien parties pour changer. En effet, elle avait rejoint l'équipe de
volley-ball de son école, dont faisaient partie Mégane et Delphine.
Elle avait ensuite peu à peu, malgré sa timidité maladive, tenté
de s'approcher d'elle. En effet, Mégane et surtout Delphine étaient
de vraies reines à l'école, et si elle parvenait à gagner leur
sympathie, voir même leur amitié, elle pourrait enfin être
reconnue par les autres, et exister.
Donc quand
l'occasion de les inviter chez elle s'était présentée, elle avait
sauté sur l'occasion et elle se retrouvait à présent à fumer avec
ces deux filles qui, quelques semaines plus tôt, n'auraient même
pas fait attention à son existence. Océane devait jouer ses cartes
très prudemment, pour absolument être le plus cool possible aux
yeux des deux filles.
Elle repoussa ses
longs cheveux bruns d'un geste de la main en riant à la nouvelle
blague de Delphine. Pendant ce temps, elle cherchait de toutes ses
forces quelque chose de drôle à dire, mais rien de me venais à
l'esprit. Vite, il ne fallait absolument pas qu'elle passe pour une
pauvre fille qui ne faisait que rire bêtement aux blagues des
autres. C'est alors qu'elle pensa à cette anecdote qui lui était
arrivée la semaine dernière.
- Eh, je viens de
penser à quelque chose d'énorme, jeudi dernier...
- En tout cas
Océane, l'interrompit sans la moindre délicatesse Mégane, c'est
cool de pouvoir fumer dans ta chambre comme ça, ma mère voudrait
jamais !
- Ouais, confirma
Delphine, c'est cool.
Ce simple
commentaire suffit à la rendre heureuse, bien qu'elle ne puisse pas
oublier que sa mère non plus ne serait absolument pas d'accord avec
le fait qu'elle fume, non seulement dans la maison, mais en général.
Heureusement elle n'était pas stupide, et s'était assurée que sa
mère serait absente cette journée-là. Il n'y avait que sa petite
sœur Camille à la maison, mais elle était dans sa chambre, à une
bonne distance de la sienne. Il n'y avait aucune raison pour que les
choses tournent mal pour elle.
C'est alors qu'un
sourire pointait sur son visage, que la porte s'ouvrit violemment
derrière elles. La jeune femme se retourna vivement pour voir, au
comble de l'horreur, que sa mère était dans le cadre de la porte,
le visage glacial.
Au comble de
l’incompréhension, ellee eut vite ses réponses en voyant sa
petite peste de sœur lui adresser un grand sourire quelques pas
derrière leur mère. En quelques secondes, les cigarettes avaient
été jetées par la fenêtre ouverte, mais elles avaient été
prises sur le coup.
- Océane,
qu'étais-tu en train de faire à l'instant ?
- Rien maman,
mentit-elle sans conviction alors que Mégane et Delphine la
regardaient, comme si elles attendaient qu'elle jette sa propre mère
dehors, ce qu'elle aurait bien voulu faire d'ailleurs.
- Rien ? Tu
oses me dire, devant moi, que tu ne faisais rien ?
En voyant qu'Océane
n'avait rien à dire, ses deux copines décidèrent qu'elles avaient
assez traîné dans les parages, mais alors qu'elles s'approchaient
de la porte, la mère d'Océane ne bougea pas d'un poil.
- Vous deux, vous
n'êtes peut-être pas mes filles, mais vous avez fumé sous mon
toit, et je ne suis pas prête à laisser passer cela.
- Vous ne pouvez
rien faire, d'acco...
Delphine ne put
finir sa phrase, surprise par la gifle qu'elle reçut de son
interlocutrice.
- Tu parleras quand
je t'en donnerai la permission. Maintenant, toutes les trois contre
le mur.
Choquées, les deux
filles rejoignirent Océane qui, habituée, s'était déjà mise à
l'endroit indiqué.
- Océane connaît
très bien la suite des événements, pourquoi ne le dirais-tu pas
toi-même à tes amies ?
La jeune femme
sentit alors le rouge lui monter aux joues, elle connaissait en effet
parfaitement bien la suite des événements, mais elle ne pouvait pas
le dire à voix haute, pas devant ses deux filles qu'elle avait
désespérément tenté d'impressionner durant de longs mois.
Murée dans son
silence, elle entendit sa mère tapoter son pieds par terre, ce qui
était toujours signe d'impatience chez elle. Paniquée, elle
rassembla donc son courage à deux mains et balbutia la réponse.
- U..une fe... une
fessée.
Elle sentait bien
les regards interloqués des deux autres, mais elle n'osait plus les
regarder désormais, elle avait bien trop honte que les punitions
qu'elle recevait encore à son âge soient révélées au grand jour,
surtout à ces personnes en particulier.
- en effet, une
bonne fessée pour vous trois !
- Non, pour qui
vous vous prenez !
- Vous n'oserez
pas !
Malgré les vives
protestations des deux filles, la maman en colère s'avança vers
elles et les retourna contre le mur, une après l'autre. Mégane lui
résista, mais une nouvelle gifle la calma immédiatement et elle
obéit aux ordres.
- Je suppose que
vous n'avez jamais été fessées ? Demanda-t-elle aux deux
filles.
Sans parler, elles
répondirent négativement. Pour la première fois de leur vie, elles
semblaient ne plus savoir quoi dire. Elles ne semblaient pas croire
ce qui leur arriverait dans quelques instants. Seule Océane savait à
quel point ma mère était sérieuse.
- Non seulement
vous fumez, ce qui est aussi irresponsable que stupide, mais en plus
vous le faites dans ma maison, sous mon toit, en imaginant que je ne
remarquerais rien. Je ne sais pas comment vos parents vous ont
éduquées, jeunes filles, mais j'espérais bien mieux de toi Océane.
Tu me déçois énormément.
Une fois ces
paroles dites, elle s'avança d'abord vers sa fille et entreprit de
déboutonner son jeans. Cette dernière retint difficilement un petit
cri quand ce dernier fut descendu autour de ses chevilles. Mégane
n'en fit pas autant, et une claque sur ses fesses fut nécessaire
pour la calmer le temps que son pantalon finisse dans la même
position que celui de sa comparse.
Delphine quant à
elle préféra la parole, et elle menaça la maman de toutes sortes
de choses, ce qui n'empêcha pas son petit string d'être révélé
au grand jour sous son short. Elle poussa alors un petit cri et le
rattrapa dans le but évident de le relever, mais la mère s'empara
violemment de ses mains avant de les recoller au mur.
- Maintenant,
entama-t-elle, vous allez rester immobile et garder vos mains contre
le mur. Si vous désobéissez, vous ne ferez que rendre votre cas
encore pire, compris ?
Une fois qu'elle
eut obtenu leur assentiment, forcé, à toutes, elle se plaça, se
frotta les mains et donna la première claque. Celle-ci fut réservée
à Mégane, qui ne put s'empêcher de sursauter. Elle passa ainsi
d'une à l'autre, donnant les claques sans ordre particulier. Océane
avait l'habitude de ces punitions, et la douleur dans cette partie du
corps ne lui était pas étrangère, mais Mégane et Delphine
commencèrent rapidement à sautiller d'un pieds à l'autre en
poussant de petits gémissements, les menaces ayant stoppé il y a un
bon moment maintenant.
La punition
continua ainsi, chacune fessée de manière plus ou moins égale, à
intervalle complètement aléatoire. Océane pouvait supporter la
douleur, sa mère lui avait fait subir pire, mais ce n'était pas le
cas de ses deux compagnes de fortune, qui semblaient se tordre de
douleur. Il fallait dire que sa culotte était bien plus couvrante
que les leurs, et que le petit string de Delphine ne lui était
d'aucune aide, que ce soit pour la douleur ou pour dissimuler ses
fesses.
Finalement, la mère
en colère décida que nous en avions subi assez, et arrêta de
distribuer les claques. Les deux novices, croyant que c'était
terminé, tentèrent de remonter leur pantalon, mais elles n'eurent
pas le temps de le faire avant que plusieurs nouvelles fessées ne
leur fassent reprendre leur position.
- Après une
fessée, leur expliqua-t-elle, les vilaines filles vont au coin.
Mettez vos mains sur la tête, et ne bougez pas d'un muscle tant que
je ne vous en aurai pas donné la permission. Compris ?
Une fois sûre que
ses ordres seraient respectés à la lettre, elle quitta la pièce.
Une fois seules, Océane entendit alors Delphine murmurer.
- Je te jure que tu
n'as pas fini d'entendre parler de nous espèce de salope. Tu vas
voir que personne ne nous humilie de la sorte.
- Mais... je n'ai
rien...
- Ta gueule, me
coupa Mégane, tu vas nous le payer.
La jeune femme
sentit une sueur glaciale lui couler sur la nuque. Non seulement elle
n'avait plus le moindre espoir de devenir leur amie, mais il
semblerait qu'elle soit à présent leur ennemie. Et être ennemie
avec ces deux-là revenait à un suicide social. Elle était finie.
Elles entendirent
alors les pas se rapprocher et le silence revint comme par magie.
Elle ouvrit la porte et s'approche lentement des punies.
- Je suppose que
vous savez que fumer nuit gravement à vos voies respiratoires et à
vos poumons ? Je vais vous apprendre à ne pas mettre n'importe
quoi dans vos bouches !
Océane sentit des
doigts ouvrir sa bouche, et y fourrer un objet assez imposant. Elle
vit alors avec dégoût qu'il s'agissait d'une brique de savon. Le
goût infect se propagea rapidement dans sa bouche, et elle eut
l'immédiate envie de le recracher.
- Mords, ordonna
néanmoins sa mère d'une voix dure qui la fit obéir.
Malgré leurs
exclamations de dégoût, quelques nouvelles claques sur leurs fesses
déjà bien rouges firent obéir les deux dissidentes qui mordirent
tant bien que mal dans le savon.
- Voilà, les mains
restent sur la tête, le savon dans la bouche et vous ne bougez pas
tant que je n'ai pas dit le contraire, et je ne veux pas entendre le
moindre son !
Sur ces derniers
avertissements, elle quitta la pièce, et malgré son absence, on
n'entendit aucun bruit pendant la prochain demi-heure. Le goût
devenait de plus en plus immonde, et l'envie de vomir commençait à
se faire bien présente, mais Océane n'osait pas ne serais-ce que
relâcher ses dents.
Finalement, après
trois-quart d'heure d'une attente longue et difficile, sa maman
revint dans la pièce et les autorisa d'un ton sec à se retourner,
ce qu'elles firent en tentant de ne pas se prendre les pieds dans
leur pantalon. Elle s'avança d'abord vers Delphine, et lui retira
lentement le savon de la bouche. Celle-ci sembla vouloir lâcher une
réplique cinglante, mais elle préféra finalement garder un silence
qu'elle espérait digne. Mégane semblait sur le point de tomber dans
les pommes, et ne réagit pas quand ma mère lui retira l'objet de la
bouche. Quant à Océane, elle évitait tous les regards, morte de
honte.
- Vous deux, si
dans une minute vous n'êtes pas hors de chez moi, je vous jure que
ce que vous avez subi aujourd'hui ne sera même pas un commencement
de ce que je vais vous faire.
Surprises, elles ne
surent pas quoi faire, jusqu'à ce que ma mère reprenne la parole.
- soixante,
cinquante-neuf, cinquante-huit...
Paniquées, elles
remontèrent le plus vite possible leur pantalon, et sans prendre la
peine de complètement couvrir leurs fesses elles coururent hors de
la chambre. Océane les entendit prendre leurs chaussures et partir
sans même les mettre.
Elle jeta un coup
d’œil furtif à sa mère qui semblait toujours aussi furieuse.
- Au salon,
maintenant.
Le jeune femme la
suivit sans discuter, remontant son pantalon par la même occasion.
Dans le salon, Camille jouait aux jeux vidéo, et elle vit arriver sa
sœur avec un grand sourire. Elle fit immédiatement pause à son
jeu, trouvant bien plus passionnant de la voir se faire disputer.
Maman s'assit sur
le canapé, et Océane resta devant elle, fascinée par un point
imaginaire située sur son épaule droite.
- Ma fille,
commença-t-elle, je ne t'ai pas élevée toutes ces années pour que
tu passes ton temps libre à fumer avec des filles de ce genre. Pour
cette fois je ne vais pas te donner de grande punition, mais sache
que la petite fessée que tu as reçu là-haut n'était là que pour
tes amies. Maintenant tu vas en recevoir une vraie. Ensuite tu iras
au coin jusqu'au souper, et tu réfléchiras à tes actes. Compris ?
Elle n'était pas
vraiment surprise. Elle hocha doucement la tête, et resta
parfaitement immobile pendant qu'elle faisait glisser de nouveau son
pantalon jusqu'à ses chevilles. Cette fois-ci elle ne s'arrêta pas
là et lui fit lever une jambe, puis l'autre pour le lui retirer
complètement. Elle prit son temps pour le plier et le poser à côté
d'elle, puis elle saisit l'élastique de sa culotte avant de la faire
glisser également le long de ses cuisses, puis de le lui retirer
pareillement. Silencieusement, elle se couch en travers de ses genoux
comme elle en avait l'habitude, jusqu'à ce que ses mains atteignent
le sol. Devant elle, elle voyait l'accoudoir du canapé, sur lequel
était posé l'instrument de la punition, une large paddle en bois.
Sa mère s'en saisit, et Océane ferma les yeux, se préparant au
premier coup, qui ne tarda pas à tomber.
Tout de suite, la
petite fessée à la main qu'elle avait reçue plus tôt sortit de
ses pensées, remplacée par la douleur intense des coups de brosse.
Elle resta le plus longtemps immobile, mais bientôt elle se mit à
gigoter en poussant des petits cris de douleur. Sa mère savait y
faire, et elle l'immobilisa d'un geste expert pendant qu'elle
continuait implacablement de recouvrir le fessier de de sa fille avec
des marques rouges.
Finalement, les
coups commencèrent à s'espacer de plus en plus, et sa mère prit la
parole, haussant la voix pour couvrir les cris de douleur.
- J'espère que tu
as compris la leçon jeune fille, maintenant au coin, les mains sur
la tête jusqu'au souper !
Océane hocha la
tête en sanglotant, et la fessée s'arrêta enfin. Elle descendit
des genoux maternels, et se traîna difficilement jusqu'au coin des
punitions, à l'autre extrémité du salon. Il avait été choisi
ainsi parce que depuis cet endroit, la punie était visible depuis le
jardin, la porte d'entrée et l'escalier menant à l'étage.
La jeune femme s'y
rendit et posa ses mains sur la tête pour une nouvelle séance de
réflexion, durant laquelle elle se morfondit sur son sort et ce qui
l'attendait le lendemain à l'école. Qu'est-ce que qu'elles lui
réserveraient ? Elle tentait tant bien que mal de se rassurer
en se disant qu'elle avait elle aussi un moyen de pression sur les
deux filles, après tout elles avaient été fessées chez elle, et
avaient passé plus de trente minutes au coin avec un savon dans la
bouche, elles avaient tout aussi honte qu'elle.
Ses pensées
étaient régulièrement arrêtées par la douleur de ses fesses qui
étaient désormais d'un rouge profond. Elle ne voulait qu'une chose,
les caresser pour faire baisser la douleur, mais elle savait bien que
sa mère l'interdisait, et que sa sœur se ferait un plaisir de la
dénoncer pour qu'elle soit encore plus punie. Elle resta donc
parfaitement immobile pendant une nouvelle demi-heure, jusqu'à ce
que sa mère la prévienne que le souper était prêt. Elle remit
alors ses habits, et passa à la cuisine en tentant d'oublier les
événements de la journée, même si les regards narquois de Camille
ne l'aidaient vraiment pas dans cette tâche.
Elle finit de
manger le plus rapidement possible, et dès qu'elle eut la
permission, retourna dans sa chambre pour pleurer sur son futur qui
s'annonçait particulièrement sombre.
xXx
Trois
jours avaient passés depuis ce fameux après-midi, et Océane
faisait son possible pour éviter tout problème. Personne ne faisait
vraiment attention à elle, et elle en déduisit donc qu'elles
n'avaient rien dit à personne. Elle garda donc elle aussi le silence
à ce propos, et pensa qu'elles avaient ainsi un espèce d'accord
tacite.
Par
contre, toute idée de popularité l'avait définitivement quittée,
et elle était retournée à sa vie d'inconnue ignorée de tous, ce
qui n'était finalement pas pour la déranger. Elle avait tentée de
sortir de l'ombre, et cela s'était plutôt mal fini pour ses fesses,
dans tous les sens du terme, et elle pouvait s'estimer heureuse que
les choses n'aient pas tournées encore plus mal.
Elle
regarda sa montre pour ce qui lui semblait être la millième fois,
en attendant que la cloche sonne. D'un côté, elle avait vraiment
hâte que les cours finissent, mais après les cours, elle avait
entraînement de volley-ball. Et sur ce point encore elle était
partagée. En effet elle adorait vraiment ce sport, et elle avait
toujours hâte et envie d'en faire, mais Delphine et Mégane étaient
membres de l'équipe, et ce serait la première fois depuis...
l'accident, qu'elle devrait se confronter face à face avec elle, et
cela l’effrayait. La jeune femme avait bien en tête leurs menaces,
et elle aurait été stupide de ne pas les prendre au sérieux. Le
mieux à faire était encore de se faire le plus discrète possible,
de leur parler le moins possible et de se concentrer sur le jeu.
Une fois
que la sonnerie libératrice ait sonné, Océane s'empara de son sac
de sport, et c'est avec une boule au ventre qu'elle se dirigea vers
la salle de volley-ball. Dans les vestiaires, Océane vit avec joie
qu'elle était la première arrivée. Elle enfila rapidement ses
affaires de sport, et passa ensuite le temps avant l'arrivée des
autres en faisant ses échauffements.
Quelques
minutes plus tard, elle entendit des bruits dans les vestiaires, et
le reste de l'équipe ne tarda pas à arriver. Leur équipe
comportait six membres. La capitaine était Delphine, secondée par
son éternelle acolyte Mégane. Les autres étaient Caroline,
Charline et Judite, qui étaient prêtes à tout pour s'attirer leurs
faveurs. Océane ne pouvait décemment par leur en vouloir, étant
donné qu'elle était exactement comme elles il y a quelques jours à
peine, et que la seule raison pour laquelle elle avait abandonné
cette idée était qu'elles avaient été fessées chez elle par sa
mère.
Aucune
d'entre elle ne lui accorda un regard, et durant tout l'entraînement
Océane subit leur froide indifférence. Elle ne recevait pas la
moindre passe, et les quelques actions qu'elle réussit tout de même
à faire ne soulevèrent pas le moindre sourire ou mot de
félicitation. Même ses échecs ne lui valaient pas des moqueries
perçantes comme elle s'y attendais, mais un silence pesant. La jeune
femme avait beau être habituée à l'indifférence, cela n'avait
jamais été à un tel niveau, ni avec un tel... mépris.
Pour la
première fois, Océane salua avec bonheur la fin de l'entraînement,
et fila aux vestiaires sans un mot. Elle se doucha rapidement avant
d'enfiler un short et un débardeur. En effet elle avait vraiment
chaud après l'entraînement. Elle finissait de se changer au moment
où les filles de l'équipe entraient dans le vestiaire. Sans leur
jeter un regard, Océane se dirigea vers la sortie, mais elle buta
contre l'une d'entre elle, Caroline, qui me bloquait le passage.
-
Pardon, j'aimerais passer.
- Ah
bon ? Tu voudrais passer ?
La voix
de Delphine retentit dans son dos.
- Et
pourquoi est-ce qu'une petite fille pourrait nous dire ce qu'elle
veut ?
- De
quoi tu...
- Ne me
dis pas tu as oublié, susurra-t-elle, que quand on était chez toi,
ta mère t'a donnée une bonne et belle fessée.
Le mot
lui fit immédiatement monter le rouge aux joues, sous les rires de
ses cinq coéquipières qui l'avaient maintenant encerclée. elle ne
put que répliquer :
- Et ta
fessée, comment tu l'as prise ?
Sa
remarque fit froncer les sourcils des autres filles, et Océane
attendit de voir la réaction de la principale intéressée, qui
conservait son sourire moqueur.
- Oh,
c'est tout ce que tu as trouvé ? Un pitoyable mensonge ?
Océane
comprit soudainement qu'elle avait vraiment été stupide de croire
que qui que ce soit la croirait par rapport à elle. Les filles se
rapprochaient de plus en plus d'elle, chacun arborant un sourire peu
engageant. Tentant le tout pour le tout, la jeune sportive lança son
sac de sport sur Caroline et força le passage, mais elle ne put pas
aller vraiment loin. En effet quelques pas plus tard elle sentit un
poids sur son dos et trébucha. Ses jambes se dérobèrent alors et
elle se retrouva sur le sol sans savoir comment elle était tombée.
Océane
se débattit de toutes ses forces en tentant tant bien que mal de se
relever, mais elles étaient maintenant cinq à la maintenir au sol
et elle ne pouvait pas faire le moindre geste. La jeune femme criait
à l'aide, mais elle savait bien qu'à cette heure il n'y avait plus
personne dans le bâtiment. Finalement, elle se sentit décoller du
sol sans pouvoir faire quoi que ce soit.
Elles
s'assirent sur un des longs bancs qui bordaient les murs de la salle,
et Océane était couchée de force sur leurs genoux. Ses mains
étaient maintenues au-dessus de sa tête par Charline, et en se
débattant elle vit que ses jambes étaient immobilisées par
Caroline et Judite. Delphine et Mégane étaient assises entre elles,
riant tout en savourant le début de leur revanche.
- Tiens
bien ses mains Charline, ordonna Mégane dans un sourire.
Puis
sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit, elle tira son débardeur
et le lui retira. Son soutien-gorge suivit le même chemin
immédiatement après, et ses cris de colère et de honte ne
changèrent rien à sa semi-nudité, elle était trop fermement
retenue.
-
Attends, laisse-nous de mettre à l'aise pour la suite des
événements, ricana à son tour Delphine.
Océane
sentit alors à son grand désespoir son short se faire déboutonner,
puis lentement glisser le long de ses jambes, jusqu'à arriver à
Caroline qui malgré ses battements de jambe parvint à le lui
retirer sans grande difficulté. Et bien que la jeune femme se
doutait de la suite des événements, elle fut quand même désespérée
de sentir sa culotte glisser, puis lui être retirée de la même
manière.
Océane
avait beau se débattre de toutes mes forces, ses soubresauts ne
faisaient qu'attirer les moqueries des filles.
- Et
maintenant, si on prenait exemple sur ta mère, et qu'on te punissait
pour ta mauvaise attitude ?
Puis,
sans prendre la peine de lui expliquer quelle mauvaise attitude elle
aurait pu possiblement avoir, Delphine se frotta énergiquement les
mains avant de commencer ce qu'Océane craignait, une fessée.
Delphine et Mégane frappaient en même temps ou a tour de rôle, et
les autres donnaient des claques occasionnelles, bien que leur
travail consistait plutôt à retenir ses tentatives furieuses de
libération. Cette fessée n'était pas méthodique comme celle de sa
mère, mais chacune frappait à qui mieux mieux de toutes leurs
forces, et bientôt la colère fit place à la douleur dans son
esprit, et ses cris de colère se transformèrent en cri de douleur.
Les claques se suivaient sans interruption, et le fait d'avoir cinq
fesseuses faisaient que si une fatiguait plusieurs autres prenaient
sa place.
Cette
punition ne semblait pas avoir de fin, et les larmes de douleur
commençaient à lui venir aux yeux, quand elle sentit les coups
stopper.
- Alors,
quelque chose à dire ?
- Espèce
de salope, fit tout ce qu'elle put dire, réunissant toute sa haine
dans ces mots.
- Oh,
s'exclama Delphine, tout en prétendant un air peiné, quel langage
ma chère. Je pense que tu devrais faire plus attention aux mots qui
sortent de ta bouche. Attends, je vais t'aider.
Puis au
grand désespoir d'Océane, elle la vit sortir une brique de savon
identique à celle qu'elle avait elle-même tenu entre ses dents
quelques jours plus tôt.
- Ouvre
grand ! Entama-t-elle en l'approchant de la bouche de sa
victime, que cette dernière gardait fermement close.
Malheureusement,
ses tortionnaires ne l'entendaient pas de cette oreille et une
pression suffisante sur sa mâchoire la fit finalement ouvrir grand,
et elle put y glisser l'immonde savon. Océane le cracha
immédiatement, mais elle sentit alors une main la saisir par le
menton et retourner son visage sans la moindre douceur vers elle.
- Si tu
ne gardes pas ce savon bien serré entre tes dents, petite traînée,
murmura Delphine d'un air menaçant, je te jure que je te le fais
manger, puis je t'en enfoncerai un dans chacun de tes orifices,
compris ?
Effrayée,
Océane hocha doucement la tête et quand elle approcha le savon de
son visage elle ouvrit le bouche sans pouvoir résister à son regard
dur. Elle l’enfonça à moitié, et la punie serra alors les dents
pour le tenir fermement. Le goût était tout aussi immonde que celui
de la maison.
Mégane
se dégagea alors et, se glissant sous le ventre d'Océane, put se
relever et admirer leur œuvre. Tout en souriant, elle se saisit de
son téléphone.
- Je
pense qu'une si belle expérience mérite quelques belles photos
souvenirs !
Le savon
coincé dans ma bouche l'empêchait de crier proprement, mais le cri
de détresse d'Océane fut clairement audible.
- Je
pense, déduisit Delphine avec un grand sourire, qu'elle veut de la
compagnie, que dirais-tu d'inviter les garçons ?
Et avant
qu'elle ait pu comprendre l'horreur de ce que Delphine venait de
dire, les claques reprirent de plus belle, la renvoyant à sa
douleur. Elle entendit tout juste Mégane parler au téléphone
pendant que la douleur devenait de plus en plus insupportable.
Quelques minutes plus tard, ses fesses étaient en feu, mais elle
entendit des bruits de pas dans le couloir. Le pire était en train
d'arriver. La porte du vestiaire s'ouvrit et les six garçons de
l'équipe masculine de volley-ball entrèrent dans la pièce. La
fessée s'arrêta alors.
Océane
tourna la tête vers eux, et la honte fut si forte que les larmes
commencèrent à couler sur ses joues. Les garçons avaient l'air
très surpris, et ne semblaient pas trop savoir comment réagir à la
vue de quatre filles qui tenaient couchée sur leurs genoux une
cinquième fille entièrement nue, un savon enfoncé à moitié dans
la bouche et ses fesses entièrement couvertes de rouge.
- Disons
qu'il s'agit d'un petit règlement d'affaires entre filles, expliqua
Mégane à leur question muette, et vous avez le droit d'assister.
Elle
s'approcha alors d'Océane et d'une claque signala que la fessée
avait recommencée. Elle se débattait de plus en plus fort, mais
elle n'osait pas cracher le savon, de peur que Delphine ne mette sa
menace à exécution. Elle se doutait bien de la vue qu'elle offrait
aux garçons, mais elle ne pouvait pas rester immobile avec une telle
douleur. Elles étaient loin de ne frapper que les fesses, et ses
cuisses en avaient également prises pour leur compte.
- En
tout cas, commenta Mégane tout en continuant de filmer la scène, on
en peut pas dire que tu sois très pudique avec ces mouvements de
jambe. Je peux t'assurer que les garçons ne ratent rien !
Ceux-ci
s'étaient très rapidement mis à l'aise, et, assis sur le banc d'en
face, ils y allaient tous de leur commentaire grivois. Plusieurs
semblaient passablement excités par le savon qui l'empêchait
d'articuler correctement.
- J'ai
une idée, continua-t-elle, si tu veux tant que ça te montrer, on
peut t'aider tu sais. C'est là pour ça les amies !
Océane
sentit alors ses jambes, qui étaient jusque là plutôt solidement
tenues ensemble, être largement écartées. L'une fut bloquée entre
des jambes, alors que l'autre fut remontée assez haut pour exposer
très largement ses lèvres et sa vulve. Elles furent bloquées dans
cette position par les bons soins de Caroline et Judite, et la jeune
femme ne put rien faire pour se libérer de cette position
humiliante.
Les
garçons étaient aux anges, et le faisaient bruyamment savoir à
grands renforts de sifflements et d'applaudissements. Ils avaient
beau savoir qu'ils étaient utilisés comme simples instruments de
vengeance, ils ne semblaient pas s'en soucier et étaient bien assez
heureux comme ça.
Cette
nouvelle position offrait de nombreuses possibilités aux jeune
femmes, qui ne se firent pas priver pour couvrir de claques
l'intérieur de ses cuisses, jusqu'à ce qu'elles soient aussi rouges
que ses fesses et ses cuisses. Le goût du savon lui donnait de plus
en plus envie de vomir, et la douleur lui déchirait le fessier si
bien que les larmes coulaient à présent sans la moindre retenue sur
les joues de la punie. L'humiliation d'être vue ainsi et nue par les
garçons et de savoir que tout cela était filmé n'arrangeant
absolument rien à son état.
Finalement,
elle sentit les coups s'espacer, puis finalement s'arrêter. À
travers ses yeux embués de larmes, Océane vit Mégane se pencher
vers elle avec un large sourire. Elle lui retira sans un mot le savon
de la bouche dégoulinant de salive et le jeta derrière elle.
- Alors,
qu'est-ce que tu as à nous dire, à Delphine et à moi ?
-
D...désolé.
- Désolé
qui ?
-
Désolé... madame ?
Océane
sentit alors quelqu'un attraper une de ses fesses à pleine main, et
la tordre violemment.
- Nous
sommes deux, espèce d'idiote, me sermonna Mégane pour couvrir mon
cri de douleur.
- Désolé
mesdames !
Elle
sentait que la douleur continuait en augmentant de plus en plus, et
elle commença à lancer en pagaille.
- Désolé
mesdames ! Mesdemoiselles ! Maîtresses !
Elle
sentit alors la pression disparaître, même si la douleur était
persistante.
- Oui,
réfléchit Mégane à voix haute, c'est bien maîtresse, t'en dis
quoi Delphine ?
- J'aime
bien, répète !
-
Dé...désolé maîtresses, répéta-t-elle alors, couverte de honte
et sanglotante.
- C'est
bien, répondit Mégane en lui tapotant la tête comme à un petit
chiot.
Totalement
humiliée en public, Océane sanglotais en silence, attendant de
savoir ce qu'elles allaient faire d'elle. Ses jambes étaient
toujours maintenues largement écartées, et elle sentait tous les
regards masculins se concentrer sur ce qu'elles dévoilaient.
- Bon,
entama un des garçons qu'elle ne connaissait que de vue, on fait
quoi maintenant ? On rentre chez nous ?
- Déjà ?
minauda Delphine avec son petit sourire charmeur, que diriez-vous de
faire quelques parties de cartes?
Tous
semblaient emballés par l'idée, mais un problème se posa
rapidement.
-
Quelqu'un a des cartes ?
-
Monsieur Bressaud a toujours une mallette avec tout ce qu'il faut
pour jouer au poker dans son bureau, mais à cette heure les salles
de classes sont fermés.
- À
moins que... commença Mégane en sortant de son sac de sport une clé
d'apparence banale, quelqu'un ici possède un exemplaire du
passe-partout de l'école.
-
Comment t'en as eu un ? Demanda une voix admirative dans mon
dos.
- Petite
magouille, rien de très impressionnant, se vanta pourtant
l'intéressée en se pavanant. Bon, les garçons, vous pouvez y aller
directement pendant que nous nous changeons.
- Vous
pouvez prendre cette petite chienne avec vous, continua Delphine en
tapotant les fesses d'Océane, mais pas de débordements, d'accord ?
Tous
approuvèrent avec enthousiasme, et la jeune femme fut soudainement
retournée sur le dos, pour faire face à celle qui m'avait tant fait
souffrir.
- Si tu
cries ou poses le moindre problème, murmura-t-elle en lui pinçant
fortement les seins, je t'assure que tu comprendras ta douleur.
-
D...d'accord... maîtresse...
Puis
elle fut poussée par terre, retrouvant enfin une certaine liberté
de mouvements. Elle tenta de se relever, mais une fois à genoux elle
fut bien aidée par les garçons qui s’empressèrent de la
soulever, avant de quitter la pièce pour laisser les filles se
changer.
Une fois
dehors, Océane sentit les premières mains commencer à se perdre.
Au début, elle se contenta de les repousser sans dire un mot, mais
ils se faisaient de plus en plus insistants, et la promesse de
Delphine retentissait dans sa tête, et elle arrêta donc de lutter.
Ils prirent ça comme un signal et les mains baladeuses se firent
légion. Ils faisaient en sorte de la porter deux par deux pendant
que les quatre autres pouvaient s'en donner à cœur joie.
Océane
serra les dents et ferma les yeux en espérant que les choses passent
vite, tout en résistant à l'idée de protester ou de crier pour de
l'aide. Finalement leur train d'enfer s'arrêta devant une porte de
classe. Un des membres de l'équipe fit tourner la clé dans la
serrure, et ouvrit la porte dans le même geste. Ils la portèrent
jusqu'au bureau du professeur et la posèrent dessus.
- On
fait quoi ? Demanda le plus grand, le regard avide.
- On ne
fait rien, tempéra celui qui était sans aucun doute le plus musclé.
On va la laisser se reposer et se remettre de ce que les autres
filles lui ont fait. Elles peuvent être de vraies monstres quand
elles s'y mettent.
Quelques-uns
tentèrent de protester, mais un simple regard de sa part suffit à
les calmer, et Océane put donc se reposer pour la première fois
depuis des heures. Elle était roulée en boule sur le bureau,
tentant de cacher me nudité et de calmer la douleur cuisante émanant
de ses fesses et ses cuisses. Elle eut droit ainsi à plusieurs
minutes de répit avant que la porte de la classe ne s'ouvre à
nouveau.
- Oh,
s'exclama Delphine en me voyant, je vois que vous l'avez installée
sur le bureau. Bonne idée, mais ce n'est pas vraiment la bonne
position pour une salope dans son genre qui ne demande qu'à
s'exposer.
Océane
sentit alors plusieurs mains se saisir d'elle et la forcer à
s'asseoir sur le bureau. Cette position lui arracha des larmes de
douleur, mais elle n'eut pas à la garder très longtemps. Elles la
couchèrent sur le dos, et relevèrent ses jambes, avant de largement
les écarter.
-
Maintenant, la prévint-t-elle en me regardant dans les yeux, tu
resteras dans cette position jusqu'à ce que j'en dise autrement.
Mais je ne suis pas un monstre, tu as le droit de te tenir avec tes
mains de temps en temps pour te reposer un peu.
Cette
nouvelle humiliation lui fit un nouveau choc. Bien qu'elle savait que
tous ici avaient déjà eu une bonne vue de son intimité un peu plus
tôt, maintenant c'était elle qui s'exposait moi-même aux regards.
Malgré la honte, elle garda la position indiquée, trop effrayée à
l'idée d'une nouvelle fessée, ou pire.
De sa
position Océane ne pouvais pas voir ce qui se passait, mais elle les
entendais distribuer les cartes en riant. Vu sa situation actuelle,
elle ne pouvait qu'espérer qu'ils jouent tranquillement leur partie,
sans faire attention à elle, et qu'elle puisse rester tranquillement
dans mon coin. Cet espoir bien maigre fut brisé à peine quelques
secondes plus tard par la voix de Delphine.
- Voilà
comment ça va fonctionner. Celui ou celle qui gagne un tour aura le
droit de donner... allez, cinq claques sur les fesses d'Océane, et
le vainqueur de la partie aura droit à une minute de fessée. Ça
vous va ?
Soudainement
tous semblaient extrêmement motivés et il n'y eut pas un seul refus
de ces règles parmi les joueurs. Quant à Océane, elle sentit de
nouvelles larmes lui monter aux yeux. La douleur était toujours
sourde, et elle savait qu'elle ne serait pas longue à revenir au
galop une fois les premières claques administrées.
La
partie commença, et c'est avec anxiété qu'elle entendait les
jetons être déplacés au fil du jeu. Finalement elle entendit une
voix masculine pousser un cri de triomphe, avant de se lever et de se
rapprocher d'elle. En prévention, la punie saisit ses jambes pour
éviter qu'elles ne retombent sous la douleur, et elle vit qu'elle
avait bien fait quand elle sentit la douleur se raviver sous les cinq
claques fortes que le joueur de volley-ball lui infligea. De sa
position, il ne ratait pas une miette de tout ce que la jeune femme
avais à montrer, et il la caressait entre chacune de ses claques,
sachant pertinemment qu'elle ne pourrait rien dire.
Une fois
cette première fessée donnée, il alla se rasseoir à regret, et la
partie continua. Les tours se succédèrent, Océane fut fessée par
presque toutes les personnes assises autour de la table, et la
douleur était de nouveau cuisante. Le grand vainqueur de la partie
fut une fille, et comme par hasard, il s'agit de Delphine, qui se
rapprocha d'elle lentement.
- Nous
avons donc une pleine minute à nous deux, petite chienne, lui
murmura-t-elle à l'oreille.
Elle se
rapprocha du visage de sa victime, sa main glissant lentement le long
de mon ventre, jusqu'à atteindre sa poitrine qu'elle commença à
lentement malaxer. Elle lui pinçait et tordait les seins, et la
douleur, qui était encore plus forte que les fessées précédentes,
lui faisait pousser de petits gémissements que même elle trouvait
misérables. La minute semblait sans fin, mais finalement elle
s'éloigna pour rejoindre les autres.
Océane
espéra vaguement que c'était fini, mais ils commencèrent une
nouvelle partie, cette fois-ci remportée par Caroline qui elle
profita de sa minute pour lui donner le plus de claques possible. La
douleur était à présent insupportable, ses jambes n'avaient plus
de forces et elle tombait de fatigue. Océane somnolait tellement que
sans s'en rendre compte elle avait relâchée ses jambes qui
s'étaient reposées sur le bureau. Paniquée, elle s'empressa de les
relever, mais elle n'avait plus la moindre force et elles retombèrent
immédiatement.
- Donc,
tu m'as désobéi, claqua la voix de Delphine.
- ma...
mais je....
- Laisse
tomber Delphine, m'interrompit une voix masculine, il est passé
minuit. On devrait rentrer. Je sais pas ce que tu voulais faire avec
elle, mais je pense qu'elle a compris.
Océane
vit un éclat de rage passer sur le visage de l'intéressée, mais
une seconde plus tard elle retrouvait son sourire charmeur.
- C'est
vrai Jack, je tombe d'épuisement, je pense qu'on devrait rentrer
chez nous.
Puis
pendant que la punie remerciait mentalement son sauveur, elle voyait
ceux qui l'avaient torturée toute la soirée ranger tranquillement
les cartes et les jetons et quitter la salle les uns après les
autres. Océane avait prévue d'attendre que tous partent avant
d'aller reprendre ses habits, de rentrer chez elle et de tout faire
pour oublier cette soirée horrible.
Une fois
le silence revenu dans la pièce, elle se laissa lentement glisser du
bureau et s'approchait de la porte, quand elle vit qu'il restait deux
autres personnes dans la pièce, et son cœur manqua un battement
quand elle vit qui étaient ces deux personnes : Delphine et
Mégane bien évidemment. Qu'est-ce qu'elles lui voulaient encore ?
Elles ne l'avaient pas encore assez fait souffrir à leur goût ?
Elle n'avait pas été encore assez humiliée ?
- Tu
vois, quand on veut se venger, on ne fait pas dans la demi-mesure,
commença Mégane, et nous n'avons jamais été autant humiliées que
ce jour chez toi.
- Il
faut aussi dire que c'était une soirée particulièrement plaisante,
continua sa comparse, et je suis très triste qu'elle se finisse.
J'espère que tu penses la même chose.
- Mais
heureusement, la nuit n'est pas terminée pour toi ! Nous avons
une dernière surprise qui, je n'en doute pas, te fera chaud au cœur.
Paniquée,
Océane cherchait désespérément une issue, elle ne pouvait pas
encore tomber entre leurs griffes ! Elle courut tant bien que
mal vers la sortie mais elle fut immédiatement attrapée et
immobilisée par les deux mégères.
-
Inutile de courir, tu ne nous échapperas pas. C'est très impoli de
refuser un cadeau, surtout quand tu es le cadeau.
Océane
fut si surprise par cette déclaration qu'elle s'arrêta de se
débattre, juste assez longtemps pour qu'elles puissent la renverser
sur le sol. Elle s'étala dans un grand cri, et Mégane se précipita
aussitôt sur sa victime pour l'écraser de tout son poids. Océane
ne comprenait pas ce qu'elles voulaient, mais elle se débattit de
toutes ses forces en appelant à l'aide, sans le moindre succès.
C'est
alors qu'elle entendit un bruit très particulier et reconnaissable
entre tous, celui d'un rouleau de tape qui était déroulé. Océane
comprit immédiatement leurs intentions et se démena de plus belle,
sans le moindre résultat. elle sentit le contact collant du tape sur
ses chevilles, qui furent immobilisées quelques secondes plus tard
par plusieurs tours d'adhésif. Elle ne s'arrêta pas en si bon
chemin et fit de même au-dessus et au-dessous de ses genoux, afin de
minimiser ses chances de s'évader, qui, il faut bien l'admettre,
n'étaient déjà pas bien grandes à la base.
Ensuite
ses mains furent brutalement ramenées dans son dos et ligotées à
leur tour. Puis elles la redressèrent en position assise, et elle
passa le tape juste en-dessous de ses seins, passa dans son dos, fit
un nouveau tour celui-ci au-dessus de la poitrine, puis en-dessous,
puis au-dessus jusqu'à ce que ses bras soient aussi immobilisés que
ses jambes.
- À
L'AIDE !!!!! tenta-t-elle en dernier recours, mais il n'y avait
personne pour écouter ses appels.
- Tu
sais quoi, je pense qu'il faudrait fermer cette grande gueule qui
n'arrête pas de crier depuis des heures.
- Tu as
raison, ça nous fera des vacances.
Océane
vit alors avec horreur Delphine remonter sa jupe, s'emparer de sa
propre culotte et la retirer doucement avant de s'approcher de moi.
- Allez,
ouvre grand, prévint-t-elle.
Comme la
victime refusait d'obtempérer, son nez fut bouché, jusqu'à ce
qu'elle soit forcée d'ouvrir la bouche pour respirer. Profitant de
l'occasion, Delphine lui enfonça le sous-vêtement usagé dans la
bouche, remplaçant le goût du savon par un autre tout aussi peu
ragoûtant. Elle n'eut pas le temps de le recracher que Mégane lui
avait déjà collé une bande de tape sur la bouche, puis sans se
soucier de ses cheveux elle en fit plusieurs fois le tour de sa tête,
l'empêchant d'articuler la moindre parole.
-
Mffffh ! Mffffh ! Fut tout ce qu'Océane put dire.
- Bah
voilà, c'est beaucoup mieux.
-
Mffffffh !
-
Pardon ? Désolé, on comprend pas !
Qu'est-ce
qu'elles allaient bien lui faire ? Pourquoi la ligoter de la
sorte ? Elles avaient parlé de cadeau, qu'est-ce que ça
voulait dire ? Océane n'avait pas la moindre réponse à ces
questions, et cela l'effrayait plus que tout. Leur cruauté ne
semblait avoir aucune limite, et elle avait déjà peur de ce
qu'elles avaient prévu pour elle.
- Bon,
moi je suis fatigué, j'ai hâte de retrouver mon lit. On fait le
transport du cadeau, et on y va !
Tout en
riant, les deux filles la soulevèrent et entreprirent de la porter
hors de la salle. Elles abandonnèrent vite ce système trop
fatiguant pour elle, et finirent par la traîner par les pieds, le
frottement avec le sol lui faisant rapidement mal au dos.
Après
plusieurs minutes de voyage, elles ouvrirent une porte et traînèrent
leur paquet dans une pièce sombre. Elles la laissèrent là et
Océane les vit s'affairer quelques minutes avant de se retourner
vers elle, un large sourire au lèvre, et une feuille de papier en
main. La pénombre l'empêcha de lire ce qui y était écrit, mais
leur sourire n'avait rien d'engageant pour la jeune femme ligotée.
Elles
posèrent la feuille sur son ventre, et y ajoutèrent des morceaux de
tape sur les quatre côtés afin de s'assurer qu'elle ne bouge pas.
Une fois ceci fait, elle les vis se pencher vers elle.
- Bon,
maintenant il est temps de nous quitter ! C'était une très
belle soirée, et on s'est bien amusée avec toi.
- Juste
un dernier détail, ajouta Delphine. Pour qu'une surprise reste une
surprise, il ne faut pas la voir. Donc...
Elle lui
montra un bandana rouge dont elle se servit pour lui couvrir les
yeux. Océane la sentit le serrer fortement, et finir le tout d'un
solide nœud. Elle était à présent complètement aveugle, ce qui
augmenta significativement son niveau de panique.
- Voilà,
à demain petite esclave ! Bonne nuit !
-
Mffffffh ! Mfffffffffffh !
Océane
entendit leurs pas s'éloigner, puis la porte se refermer derrière
elles. La jeune femme était complètement nue, ligotée, bâillonnée,
les yeux bandés et enfermée dans une pièce inconnue. Elles avaient
dit qu'elle était un cadeau... mais un cadeau pour qui ?
Malgré
ses questions angoissantes et sa position très inconfortable, Océane
était tellement épuisée qu'elle ne tarda pas à sombrer dans le
sommeil.