mercredi 23 juillet 2014

Un baby-sitting qui tourne mal

Nathalie s'étira longuement sans retenir le long bâillement trahissant son ennui. Elle jeta un regard haineux à son livre de mathématiques, maudissant mentalement le sadique lui servant de professeur qui semblait prendre un malin plaisir à la torturer mentalement. Pourtant tout semblait réuni pour son bonheur, les vacances d'été approchaient à grands pas, et elle avait la tête pleine de projets fous. Que pourrait-elle bien faire de tout ce temps ? Délaissant ses cahiers, elle passa les prochaines minutes à rêvasser sur ses plans de la semaine prochaine. C'est alors qu'elle fut tirée de sa rêverie par la sonnerie de son téléphone portable. Elle se saisit de l'appareil et accepta l'appel.
- Bonjour, Nathalie Simplon a l'appareil !
- Bonjour Nathalie, c'est Dominique !
Une grimace déchira son visage souriant l'instant d'avant. Elle venait de s'en souvenir. Ayant prévu de partir à la plage avec ses amies pendant l'été, elle avait désespérément besoin d'argent, ce qui l'avait conduite à placer des annonces dans toutes les maisons du quartier afin de proposer aux gens de garder leurs enfants pour une soirée. Dominique était une collègue de travail de sa mère, qui s'était montrée intéressée à faire appel à ses services.
- Bonjour madame, qui puis-je faire pour vous ?
- Tu cherches bien un travail de gardienne, c'est ça ?
- En effet, j'ai passé le test de gardienne avertie avec une note de...
- Très bien très bien, j'aurais besoin de toi ma petite. Pour fêter nos quinze ans de mariage, Marc m'a invité à un week-end en amoureux dans un magnifique petit hôtel à Pise.
- Wow ! Félici...
- Merci merci, mais je ne peux pas prendre avec moi mes petit trésors, et il est hors de question qu'ils restent seuls à la maison autant de temps ! Donc je me demandais si tu pouvais les garder pendant notre absence.
- Vous voulez dire, ce week-end ?
- Bien sûr ma chérie ! Je n'allais pas te faire rater l'école quand même !
Ce qui restait de sourire à la jeune fille s'effaça aussitôt tandis que son interlocutrice éclatait de rire à sa propre plaisanterie. Bien qu'elle ait vraiment besoin d'argent, passer tout son week-end à surveiller deux enfants n'était pas vraiment sa définition du plaisir. C'est alors qu'elle revit sans sa tête la feuille qui l'avait convaincue de passer ce cours.
9.- de l'heure, 50.- pour la nuit, 150.- pour le week-end. Avec ça, je suis sûre de pouvoir partir en vacances cet été !
- Bien sûr, ce sera avec plaisir ! Donc, c'est bien de samedi matin a dimanche soir ?
- C'est ça ! Passe donc samedi à 8:30. Tu connais mon adresse ?
- Oui. En ce qui concerne mes honoraires...
Elle n'eut pas le temps de continuer, Dominique lui ayant raccroché au nez.
- Bon, au moins je sais ce que je vais faire de mon week-end.
Elle retourna sa chaise à roulette vers son bureau, mais au lieu de travailler son regard se perdit dans son miroir. La jeune femme de 18 ans avait de long cheveux châtains et deux yeux bleu foncés. Elle n'était pas très mince, mais ne se considérait absolument pas comme grosse pour autant. Le terme exacte pour désigner son fessier rebondi, ses hanches enrobées et ses cuisses généreuses était « bien en chaire » mais elle n'avait jamais aimé ce mot. Elle s'aimait comme elle était et ce n'était pas son succès auprès des garçons qui allaient la contredire. Un sourire éclatant se dessina sur son visage, 150.- pour surveiller deux enfants, c'était presque trop facile !

ΨΨΨ

Trois jours plus tard, Nathalie toquait à la porte de la maison de Dominique. Ce fut Marc, son mari qui lui ouvrit. Pour la journée elle avait enfilée un short (les jours devenaient de plus en plus chauds) et une chemise à manches courtes.
- Bonjour, vous devez être Nathalie !
- Oui, c'est bien moi.
- Entrez donc, cette maison sera la vôtre pour les prochains deux jours !
Il lui fit faire un rapide tour des lieux pendant que sa femme embrassait ses enfants comme si elle n'allait jamais les revoir. La maison était d'une taille raisonnable, et Nathalie avait immédiatement remarqué la très belle télévision à écran plat dans le salon. Une fois le tour des lieux achevé, elle fut présentée aux deux enfants qu'elle allait garder.
- Voilà donc Thomas, il a 9 ans, et Clara, qui vient de fêter ses 11 ans. Dites bonjour à Nathalie, elle va s'occuper de vous pendant les deux prochains jours.
- Boooonjour Nathalie ! Scandèrent en cœur les deux enfants.
Le garçon était d'une taille et corpulence moyenne, ses cheveux noirs partant en totale désordre et un sourire malicieux s'étendait sur son visage. La fille quant à elle avait des cheveux bruns mi-longs et une taille élancée pour son âge.
Après de déchirants adieux, les parents partirent et Nathalie se retrouva seule face aux enfants.
- Bon, commença-t-elle, un peu nerveuse, vous avez quelque chose de prévu ce week-end ?
- Je vais dîner chez une amie ce midi, commença Clara. J'ai rendez-vous chez elle à 11:20 et je devrais être de retour vers 16 heures.
- D'accord, tu as un téléphone portable pour me joindre en cas de problème ?
Une fois les formalités réglées, ils passèrent tranquillement la matinée devant la télévision, puis la petite fille quitta la maison vers 11 heures. Un peu avant midi, Nathalie commença à fouiller les armoires pour trouver de quoi manger, et se rabattit rapidement sur un paquet de pâtes, ce qui contenta tout à fait le petit garçon.
Pendant qu'ils mangeaient, il prit la parole.
- On joue ensemble après ?
- Bien sûr, à quoi veux-tu jouer ?
- Bah il y a ce jeu auquel j'aime beaucoup jouer, mais ma mère ne veut jamais.
- C'est quoi ?
- Au policier et au voleur !
Le garçon semblait si excité que Nathalie ne put retenir un sourire.
- Bien sûr, j'imagine que tu veux faire le voleur.
- Non, moi je suis le policier qui arrête les méchants voleurs !
- D'accord petit policier, je suis une méchante voleuse qui a commis un odieux larcin !
Après le repas, ils se mirent rapidement dans leur rôle respectif. Nathalie joua le jeu, et après quelques minutes de poursuite à travers les différentes pièces de la maison, elle fut finalement attrapée par le garçon qui la menaçait d'un pistolet imaginaire.
- C'est bon je me rends, ria-t-elle en levant les mains, vous pouvez faire ce que vous voulez de moi monsieur le policier !
- Pas de gestes brusques ! Asseyez-vous sur le canapé !
Jouant son rôle jusqu'au bout, elle obéit en rouspétant, et Thomas se plaça derrière elle. Elle sentit quelque chose frôler ses poignets et avant qu'elle ait pu faire quoi que soit, elle sentit ses mains se serrer brusquement. Elle tourna la tête pour voir qu'il lui avait ligoté les mains !
- Mais qu'est-ce que tu fais !
- Je vous menotte pour vous emmener au poste évidemment !
- Je ne crois pas que ce soit...
- Comment osez-vous contester les ordres d'un policier ! Ça vous apprendra !
Il s'empara alors d'une autre corde à sauter, et malgré tous ses efforts Nathalie ne parvint pas à libérer ses mains. Il avait bien serré ! Avant qu'elle ait pu s'en rendre compte, ses chevilles étaient attachées ensemble et le garçon la regardait d'un œil fier.
- Et un nouveau criminel qui ne terrorisera plus la ville !
Calmant l'agacement qui montait en elle, Nathalie conserva son sourire et son air enjoué.
- Thomas, que dirais-tu de me libérer maintenant ?
- Non, répondit ce dernier en fronçant les sourcils,les criminels restent longtemps un prison, c'est maman qui me l'a dit !
- Oui, mais si tu me ne détaches pas, on ne pourra plus jouer ensemble ! Tenta-t-elle.
- Pas grave, de toute façon j'ai plus envie de jouer. Je vais dans ma chambre !
- Thomas, je ne plaisante pas, détache-moi !
Elle se leva du canapé, mais ses pieds ligotés la déséquilibrèrent et une simple poussée du garçon la renvoya sur le canapé, cette fois non pas en position assise, mais couchée en travers des coussins.
- Thomas, je ne rigole plus, détache-moi !
- Tu fais trop de bruit, les bandits de ton espèce n'ont pas droit à la parole !
Trop surprise par ses paroles, elle ne fut pas assez rapide quand il enfonça un bandana rouge dans sa bouche et serra derrière sa tête avec un nœud solide. Le temps qu'elle ait compris ce qui se passait, elle ne pouvait plus qu'émettre des sons étouffés.
- Mfffh ! Mffffffh !
En se débattant, elle glissa de nouveau un peu et se retrouva presque sur le ventre.
- Wow, s'exclama le jeune garçon, t'as vraiment des grosses fesses ! En plus on voit ta culotte !
Paniquée, elle comprit qu'en se débattant, son short avait un peu glissé, dévoilant une partie de la culotte bleue qu'elle avait enfilée ce jour-là.
Malgré ses protestations inaudibles, le jeune garçon eut un petit éclat de rire, et, s'emparant de la bande élastique dépassant du short, il la tira vers le haut, dévoilant encore plus le sous-vêtement à la plus grande honte de la jeune femme dont les ruades ne servirent à rien, à part attirer les rires du garçon. Finalement il lui donna une claque sonnante sur les fesses et partit dans sa chambre, à l'étage supérieur.
Le fait d'être ainsi fessée par un garçon à ce point plus jeune qu'elle la choqua tellement qu'elle cessa de se débattre un moment. Mais que se passait-il dans cette maison de fous ! Elle aurait du passer un week-end tranquille à surveiller deux enfants et se faire une belle somme facilement, et elle se retrouvait après quelques heures de garde à peine ligotée et bâillonnée sur le canapé par un enfant de 9 ans !
Avec difficulté, elle se tortilla afin de pouvoir se retourner vers l'horloge, mais ses mouvements étaient loin d'être facilités par ses liens, et elle tomba du canapé, s'écrasant par terre dans un bruit sourd. Son cri de douleur fut étouffé par son bâillon, mais au moins elle put voir l'heure sur le cadran lumineux : 13:45. Clara avait promis de rentrer pour 16 heures, mais elle ne tenait absolument pas à être retrouvée ainsi par la jeune fille, elle avait donc tout intérêt à se libérer au plus vite.
Malheureusement pour elle, Thomas avait l'air de savoir ce qu'il faisait, parce qu'elle ne réussit pas à faire bouger ses liens d'un poil, et après plus d'une heure d'efforts, elle n'avait réussi qu'à se faire mal au dos à force de se traîner sur le sol dur. Et ses bras coincés derrière son dos commençaient à lui faire mal. Elle décida alors de consacrer ses efforts à regagner le canapé, chose qu'elle parvint à faire après de nombreuses contorsions et gigotements qu'elle savait parfaitement ridicules. Épuisée par cet effort, elle prit quelques minutes de repos avant de reprendre ses efforts, sans succès. Quand sonna 16 heures, elle était toujours ligotée, et le petit monstre n'était toujours pas revenu la voir.
- Mffffh ! Mfffffh ! Mffffh ! Tenta-t-elle de crier dans le but d'attirer son attention, mais rien n'y faisait.
Désespérée, elle arrêtait de lutter au moment où elle entendit le bruit d'une clé glissée dans la serrure de la porte d'entrée. Paniquée à l'idée d'être découverte ainsi humiliée, elle donna une brusque ruade qui n'eut pour autre effet que de la renvoyer s'écraser par terre. La porte s'ouvrit derrière elle et elle entendit Clara s'approcher du salon après avoir enlevée ses chaussures.
- Ah, il t'a ligotée ? Demanda-t-elle d'une voix parfaitement calme en arrivant à son niveau.
- Mffffh !
- Ouais, il fait ça tout le temps aux gardiennes.
Nathalie tenta de lui faire comprendre de la libérer, mais sans s'occuper de sa situation, Clara la retourna sur le ventre et s'assit sur les fesses rebondies de la jeune femme. N'arrivant pas à croire ce qui lui arrivait, la prisonnière gigota de son mieux et poussa tous les cris étouffés qu'elle put, mais Clara semblait complètement se désintéresser de son sort.
- Avant on jouait à ce jeu ensemble, mais il est bien trop fort et je finissais tout le temps dans ta position. Du coup il n'y joue plus que rarement, donc il en profite quand il peut. Tu ne peux pas lui en vouloir.
- Mfffh ! Mffffh !
Clara sourit tout à coup
- T'as vraiment des fesses confortables ! Tu veux bien rester comme ça un moment, c'est agréable.
- Mfffh ! Mfffh ! Refusa tout net la jeune femme.
Mais sans prendre la peine de chercher à comprendre la prisonnière, Clara s'empara de son sac posé juste à côté d'elle et s'empara du jus de fruit qu'il contenait, avant de commencer à le siroter tranquillement.
Pour Nathalie, l'humiliation était totale. Elle était à présent utilisée comme un coussin par une jeune fille d'à peine 11 ans ! Elle se débattit de plus belle, mais le poids de la jeune fille installée sur ses fesses ne l'aidaient pas dans sa tentative, qui se révéla une nouvelle fois infructueuse.
Finalement, ce fut Clara qui se leva d'elle-même.
- J'ai faim, tu me fais une collation ?
N'ayant de toute façon aucune autre solution, Nathalie hocha vivement la tête, au comble de la honte.
- Du nutella ?
Nouvel hochement de tête.
- Ouais, trop cool !
Puis, tout en se plaignant des nœuds beaucoup trop serrés de son frère, elle réussit en quelques minutes à libérer les chevilles, puis les bras de sa baby-sitter qui quitta immédiatement sa position couchée sur le ventre pour s'asseoir. Elle retira en hâte son bâillon et toussa, sa gorge était sèche.
- On voit ta culotte ! Rigola la petite fille.
Nathalie lui jeta un regard noir, puis replaça le sous-vêtement en se levant. Elle avait deux mots à dire à ce petit salaud. Suivie de près par Clara qui réclamait son goûter, elle monta les marches quatre à quatre jusqu'à atteindre la chambre de Thomas. Elle ouvrit la porte et vit le jeune garçon étendu sur son lit, occupé à lire une bande-dessinée. Son visage s'éclaira quand il la vit.
- Ah ! Tu as réussi à ta libérer ?
- Non, intervint Clara, c'est moi qui l'ai détachée, elle n'y serait jamais arrivée.
- Oh, tu as triché ! Se renfrogna le garçon.
- Ce n'est pas la question, l'interrompit la gardienne en colère. Je t'ai clairement demandé de me détacher, et tu as refusé !
- Mais, se plaignit le jeune garçon, je croyais que tu t'étais détachée depuis longtemps et que tu regardais la télévision ! Comment je pouvais savoir que tu étais aussi nulle !
- Mais... de... quoi ?
- Désolé, continua Thomas en baissant honteusement la tête.
- Enfin... je... d'accord, j'accepte tes excuses. Mais ne recommence plus, d'accord ?
- D'accord !
- Bon, qui veut du nutella ?
Ils passèrent une soirée parfaitement tranquille, et elle ne repensa à l'incident que le soir, en allant dormir dans la chambre des parents. Elle s'était sentie tellement impuissante face à ceux qui normalement auraient du être sous sa direction. Elle ne voulait plus jamais vivre ça, elle préférait effacer les événements de l'après-midi de sa mémoire.
Son sommeil fut tout de même dérangé deux fois pas les enfants qui faisaient du bruit à l'étage, et elle dut se lever pour les disputer. Le lendemain matin, elle enfila une courte et légère jupe blanche lui arrivant à mi-cuisse avec un débardeur noir. Elle mit un maquillage rapide, se peigna les cheveux puis rejoint la cuisine pour voir que les enfants étaient déjà réveillés.
Ils voulurent déjeuner devant la télévision, mais Nathalie les en empêcha en disant que ce n'était pas sain. Une fois le repas terminé, elle leur demanda si ils avaient des devoirs pour le lendemain. Thomas n'en avait pas, mais Clara avait un exercice de français à compléter. Nathalie insista pour qu'elle le finisse avant le dîner, comme ça elle pourrait s'amuser tout l'après-midi. Ce fut difficile, mais la petit fille finit par s'installer, non sans râler, devant la table pour travailler pendant que son frère s'installait devant la télévision.
Se rendant bien compte qu'elle avait été un peu dure avec eux cette matinée, elle voulut se rattraper en leur faisant un bon repas pour dîner. Elle décida donc d'appliquer une des recettes secrètes de sa mère. Elle leur prépara donc une délicieuse fricassée de poulet. Après une petite demi-heure d'efforts, une bonne odeur se répandit dans la pièce, et elle appela les enfants pour manger.
Impatients et affamés, les enfants arrivèrent en courant à leur place. Fière d'elle, Nathalie leur servit de généreuses portions. Mais contrairement à ses attentes, ils furent loin de se jeter sur leurs assiettes.
- C'est quoi ça ? S'exclama la petite fille, dégoûtée.
- C'est une fricassée de poulet, c'est exce...
- On dirait du vomis, commenta Thomas.
- J'en veux pas, ajouta Clara, fais autre chose.
- Non, j'ai pris du temps pour vous faire ce repas, maintenant vous le mangez !
Les deux enfants se levèrent et lui firent face.
- Pour qui tu te prends, gronda le garçon. À nous donner des ordres, nous empêcher de regarder la télé et à nous faire manger des truc dégueulasses.
- Il se trouve que mon travail consiste à vous surveiller, donc jusqu'à ce que vos parents reviennent, vous m'obéissez !
- T'es qu'une salope !
Sans même qu'elle y ait réfléchi, la gifle partit claqua bruyamment contre la joue du garçon. Ce dernier semblait particulièrement choqué de s'être fait frapper et ne semblait pas savoir comment réagir.
- Excuse-toi, exigea Nathalie.
- Tu... tu m'as frappé ! Personne ne m'a jamais frappé !
Et il la poussa de toutes ses forces. Bien qu'elle soit plus grande que lui, la forte poussée la fit reculer de quelques pas. Ses pieds rencontrèrent alors un obstacle et elle s'effondra de tout son long sur le sol en poussant un cri de surprise, rapidement remplacé par une exclamation de douleur. Elle vit alors Clara lui offrir un sourire éclatant. La petite peste lui avait fait un croche-pieds. Alors qu'elle tentait de se redresser, la fille se laissa tomber sur elle de tout son poids, lui coupant Thomas de son champs de vision, bien qu'elle le sentait maintenir ses jambes ensemble.
Elle sentit alors le contact des cordes à sauter sur ses chevilles, et poussa un cri de détresse et de colère.
- Non, je vous interdis de faire ça ! Arrêtez immédiatement !
Mais rien n'y faisait, elle sentit ses chevilles être immobilisées, puis une autre corde fut passée au niveau de ses genoux, l'immobilisant de manière encore plus sévère que la veille. C'est alors qu'elle pensa au fait que sa jupe était remontée le long de ses jambes, et elle se débattit de plus belle. Elle réussit à se soustraire de l'emprise de Clara qu'elle repoussa le plus loin possible. Elle se mit en position assise et se retourna dans l'espoir de s'enfuir, mais tourner le dos aux enfants n'était pas la bonne chose à faire. Thomas la poussa violemment dans le dos, la faisant tomber sur le ventre, et en profita pour, avec l'aide de sa sœur qui la maintenait au sol, s'emparer de ses bras et les attacher ensemble avec des nœuds très serrés. Complètement immobilisée, Nathalie sentit le désespoir monter en elle. Ces enfants étaient complètement fous ! Elle se retrouvait dans la même situation que la veille, sauf que là les deux étaient présents et ils n'avaient pas l'air près de la libérer de sitôt.
- DETACHEZ-MOI !!!
- Mais arrête de hurler espèce de folle !
Thomas s'empara du bandana rouge qui avait déjà servi à la faire taire la veille et le remit dans la même position, mais aujourd'hui elle était trop enragée, et la bâillon ne suffit pas à la réduire au silence.
- Attends, je reviens prévint Clara en quittant la pièce au pas de course alors que Nathalie continuait de pousser des meuglement tout juste étouffés par le tissu. Quelques secondes plus tard Clara revint et Nathalie dut se dévisser la nuque pour voir ce qu'elle avait ramenée avec elle : la culotte bleue qu'elle portait la veille. Malgré ses tentatives pour se libérer, son bâillon lui fut retiré, et à peine eut-elle le temps de pousser un petit cri de colère que le sous-vêtement lui fut enfoncé dans la bouche par la fille, et avant qu'elle ait pu le recracher le bandana fut remis en place et fortement serré.
- Mffffffh !!! fut tout ce qu'elle parvint à articuler, malgré toute sa colère.
Elle était couchée sur le ventre, solidement ligotée, le goût horrible du sous-vêtement usagé dans la bouche et dans l'incapacité de dire quoi que ce soit, les choses ne pouvaient assurément pas devenir pire.
- Pourquoi elle est aussi hystérique ? Se demanda le garçon.
- C'est parce qu'elle a peur qu'on voit sa culotte, lui expliqua Clara. Regarde.
Elle prit un pan de la jupe et le tira vers le haut, dévoilant le sous-vêtement blanc aux deux enfants. L'humiliation était si forte qu'elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Même si elle était assez couvrante, elle dévoilait une petite partie de ses fesses rebondies, beaucoup trop à son goût.
- Elle a vraiment des énormes fesses !
- Oui, et elles méritent d'être punies.
- Mffffh ! Mfffh ! Mfffffh !
- Je crois qu'elle est d'accord, rit Thomas.
Même en s'y mettant à deux, les deux jeunes eurent du mal à la soulever, et Nathalie ne fit rien pour les aider en se débattant comme un beau diable. Mais finalement elle se retrouva couchée sur le canapé. Clara et Thomas lui soulevèrent les jambes avant de se glisser dessous et s'asseoir côte à côte.
Nathalie continuait de se débattre, mais elle se doutait que cela ne mènerait à rien. De plus elle commençait à s'inquiéter de ce que ces deux petits démons avaient prévu de faire. Thomas commença par remonter la robe qui s'était baissée durant le transport, puis se frotta énergiquement les mains.
- Maman a toujours dit que les gens méchants doivent être punis, et tu es très très méchante !
- Dans ma classe, intervint Clara, il y a une fille qui quand elle est punie... reçoit la fessée !
- Mfffh ?
Et avant qu'elle ait pu formuler une pensée claire, Clara leva bien haut sa main et l’abattit sur les fesses de Nathalie dans un claquement sonore.
- Mfffh !
Elle n'arrivait pas à croire que c'était en train de lui arriver, et pourtant. Après un petit moment d'hésitation, les deux enfants s'en donnèrent à cœur joie, la fessant à tour de rôle ou en même temps. La douleur n'était pas des plus intenses, mais l'humiliation en elle-même était bien assez horrible. Après quelques minutes de ce traitement, ils arrêtèrent leurs claques. Nathalie ne pouvait pas voir ce qu'ils faisaient depuis sa position, mais elle les entendit rire, et cela ne pouvait pas être bon pour elle.
- Tu sais Thomas, commença Clara en continuant de rire, Camille m'a dit que quand sa mère la fesse, si elle a fait une vraiment grosse bêtise,elle ne se contente pas de cette petite fessée, elle lui en donne une sans la culotte !
- Mfffh ! Mfffh !
Sans se préoccuper plus de ses gigotements, Clara et Thomas s'emparèrent chacun d'un côté de l'élastique et le tirèrent vers le bas, dévoilant au grand jour les fesses d'une Nathalie paniquée. En sentant la dernière barrière protégeant son intimité tomber de cette façon, elle ne put retenir les larmes de couler silencieusement sur ses joues.
Elle se débattit de plus belle, mais les cordes étaient toujours aussi serrées et elle ne put strictement rien faire. Le goût du slip dans sa bouche était toujours aussi infect mais ce n'était pas le premier de ses problèmes en ce moment. Quand les claques reprirent sur ses fesses nues cette fois, le contact des mains sur sa peau lui causa un nouveau choc qu'elle dut encaisser. Les deux enfants frappaient de plus en plus fort et leur avalanche de coups commençait à lui faire sérieusement mal. Et plus la douleur augmentait, plus elle gigotait, ce qui amusait énormément ses tortionnaires.
- T'as vu, elles deviennent toutes rouges !
- Oui, mais elles sont tellement grosses qu'il faut vraiment frapper partout !
Et ils continuèrent leur manège durant un temps qui parut infini à Nathalie. Les claques s'enchaînaient sans fin, la honte et la douleur se mêlant petit à petit. Ses cris étouffés étaient de plus en plus fréquents et ressemblaient désormais plus à des supplications qu'à des menaces. Elle était entièrement à la merci de ces jeunes, et elle trouvait cette sensation terrifiante.
Quand les enfants trouvèrent que ses fesses étaient uniformément rouges, ils arrêtèrent, enfin, la fessée, mais la douleur était désormais bien présente et elle continue de se tortiller sur leurs genoux pendant encore un moment.
- Voilà, annonça Clara, toute fière d'elle, elles sont toutes rouges !
- Mffffffffh ! Sanglota Nathalie, désespérée.
- J'ai mal aux mains, bouda Thomas, je vais regarder la télé.
Puis sans la moindre délicatesse, ils poussèrent Nathalie qui une fois de plus alla s'écraser par terre dans un gémissement sourd. Elle réussit tout de même à regarder l'horloge : 14h05. Les parents étaient supposé rentrer vers 19:30... encore cinq longues heures de souffrance. Elle s'était à présent presque faite à l'idée qu'elle n'arriverait pas à se libérer seule. Soit elle n'avait aucun talent, soit ce gamin était diablement doué avec des cordes, mais dans tous les cas, toutes ses tentatives pour se libérer n'avaient pas fait avancer sa situation d'un iota. Sa culotte toujours baissée était enroulée juste en-dessous de ses fesses, et sa jupe relevée dévoilait la surface rougie par les claques de enfants.
Alors qu'elle entendait le son venant de la télévision, elle vit les pieds de Clara apparaître dans son champs de vision des plus limités. Cette dernière la retourna sur le côté avec difficulté et s'assit devant elle. Nathalie se débattit, car dans cette position elle révélait encore plus de son intimité, mais rien n'y fit.
- J'ai une surprise pour toi, annonça-t-elle dans un grand sourire. Je suis certaine que tu vas adorer, mais pour que ça reste une surprise, tu ne dois pas la voir !
Et sans se préoccuper des gémissements pathétiques de sa gardienne, elle sortit un deuxième bandana, vert celui-ci, et le lui passa devant les yeux, avant de bien serrer derrière sa tête. À présent complètement aveugle, Nathalie se sentit encore plus impuissante, si c'était possible. Envahie par une soudaine peur, elle donna de brusques ruades dans le but de se libérer, mais elle ne réussit qu'à retourner sur le ventre, position qu'elle trouvait tout de même moins humiliante, et à faire rire Clara.
- Je reviens, ne bouge pas !
N'arrivant pas à voir où la petite fille était partie, Clara bougea la tête dans tous les sens dans l'espoir de faire tomber le bandeau, mais elle n'eut pas plus de succès qu'avec les liens, celui-ci étant trop bien serré. Ne lui restait donc plus qu'à attendre le retour de Clara et sa fameuse « surprise ».
Coupée ainsi du monde, aveugle et muette, elle n'aurait su dire combien de temps elle passa dans cette position inconfortable, mais il lui sembla en tout cas très long. La douleur dans ses fesses continuait de l'élancer, mais de moins en moins fortement, mais elle ne pouvait pas savoir si la couleur rouge s'était dissipée.
C'est alors qu'elle entendit la porte, s'ouvrir, lui causant de nouvelles frayeurs. Qui arrivait ? Les parents ? Non, il était bien trop tôt. Des pas résonnèrent dans les couloirs et des voix s'élevèrent sans l'entrée.
- Salut Camille, ça va ?
Le sang de Nathalie de fit qu'un tour. La jeune fille avait invité une amie !
- Qu'est-ce qu'il y avait de si important que tu voulais me montrer ?
- Viens voir dans le salon, ça va te plaire.
Nathalie fit une dernière tentative pour libérer au moins ses mains, mais à part se faire mal aux poignets, elle n'obtint aucun résultat. Elle entendit les pas de rapprocher, et une exclamation de surprise de la part de l'invitée.
- C'est qui ?
- Nathalie, notre baby-sitter. Elle a fait de très grosses bêtises, donc on l'a bien punie, comme tu m'as dit que ta mère te fait parfois.
- Tu l'as attachée ?
- Mon frère, il adore faire ça.
Aucune réponse ne vint, mais Nathalie imagina qu'elle avait hoché la tête.
Les pas s'approchèrent, et elle sentit les présence des filles à quelques pas d'elle tout au plus.
- Mffffh ! Mfffh ! Tenta-t-elle de supplier, mais seuls des rires lui répondirent.
- Comment vous avez ait pour qu'elle ne puisse pas parler à ce point ?
- Tu vas adorer, je lui ai mise sa culotte sale dans la bouche sous le bandana !
- Hahaha, bravo !
Les pas se rapprochèrent encore un peu.
- Vous l'avez fessée, constata la dénommée Camille en voyant les fesses découvertes de Nathalie.
- Oui, confirma fièrement Clara.
- Mais vous avez été gentils, les traces de rouge sont même pas foncées, elles sont presque parties.
- Mffffh !
- Et tu ferais quoi toi ?
- D'abord, si elle a fait une très très grosse bêtise, il ne faut pas seulement baisser un peu la culotte, il faut la retirer complètement.
- Mffffffffh !
Sans se préoccuper de la jeune adulte, Camille s'empara de la culotte et la baissa le plus possible, avant qu'elle ne se retrouve bloquée par les cordes qui liaient les genoux de la gardienne ensemble.
- Ah merde, pesta la jeune fille.
- Qu'est-ce qui se passe, intervint une voix de garçon.
Thomas était revenu, exactement ce qu'il lui fallait...
- Tes stupides cordes m'empêchent de bien la punir, se plaignit Clara à son frère.
- Mais non, intervint Camille, on n'est pas obligé de la retirer, à hauteur des genoux ça va très bien, on peut se rattraper ailleurs.
Et sans rien dire de plus, elle la sentit se déplacer et s'approcher se son visage.
- Comment ça, demanda Thomas.
- Aidez-moi juste à la tourner.
Aveugle, Nathalie se sentit bouger, et elle se retrouva sur le côté, appuyée contre les jambes du canapé. Elle savait qu'elle révélait ainsi son intimité aux trois enfants mais il n'y avait absolument rien qu'elle puisse y faire. Pour la première fois elle fut contente que les cordes lui fassent serrer les jambes, même si elle en dévoilait bien plus qu'elle n'aurait jamais été prête à le faire.
- On peut s'occuper de ça, expliqua Camille.
Nathalie ne vit pas ce qu'elle faisait, mais elle sentit très bien le doigt de la petite fille se poser sur ses seins.
Non, ils n'allaient pas oser !
- Mffffh ! Mfffffh ! Mffffh !
- Tu vas faire quoi ? Demanda Thomas, qui n'avait pas bien compris.
- Vous entendez comme elle essaye de crier ? C'est parce qu'elle a compris ce que je vais faire, vous allez voir ça va être drôle.
- Tu vas montrer ses seins ? Devina Clara alors que Thomas nageait encore dans l'incompréhension.
- Et oui !
- Donc tu vas faire quoi ? Redemanda Thomas qui tentait de comprendre.
- Tu vas voir.
Nathalie tenta d'opposer une dernière résistance, mais sans pouvoir voir d'où venait l'attaque, elle ne put rien faire quand Camille abaissa les bretelle de son débardeur et le baissa le plus possible, dévoilant ce qui lui restait d'intimité aux regards. Son soutien blanc, accordé à sa culotte maintenait affaissée autour de ses genoux, couvrait ses seins arrogants, mais Camille n'en avait pas finie. Quelques secondes plus tard le soutien-gorge avait rejoint le top, et ses seins nus étaient à présent exposés au grand jour. Encore une fois les cordes l'empêchèrent d'enlever entièrement le vêtement, mais Camille put en dévoiler bien assez à son goût.
Ce fut le coup de trop pour son amour-propre déjà bien mis à mal ce week-end, Nathalie éclata en sanglots. Les humiliations se succédaient sans fin, et au point où elle en était rendue, presque entièrement nue, ligotée, bâillonnée, les yeux bandés, et la promesse d'une nouvelle fessée de la main d'enfants, dont une qui avait l'air particulièrement sadique, plus aucun espoir ne flottait à l'horizon.
- Elle pleure ?
- Oui, comme une vilaine petite fille prise en faute !
C'est à ce moment où elle croyait que rien ne pouvait aller plus mal, que les choses devinrent encore pires. En effet, elle entendit le bruit distinctif d'un appareil photo se déclencher. Espérant de tout cœur avoir mal entendu, elle arrêta tout bruit et se mit à l’affût. Les quelques restes d'espoir qu'il lui restait s'effondrèrent quand elle l'entendit encore, et encore.
- Pourquoi tu prends de photos ? entendit-elle demander Thomas.
- Vous êtes vraiment bêtes, heureusement que vous m'avez appelé !
- Quoi ?
- Vous allez devoir la libérer avant que vous parents ne reviennent, et tu penses qu'elle va leur dire quoi ? Si on a des photos, elle ne peut rien faire !
- Mfffh ! Mffffh !
- Vous voyez, elle est d'accord ! Bon, maintenant il faut punir cette vilaine fille.
Nathalie sentit des mains se saisir d'elle, et elle fut traînée sur une courte distance, avant qu'on ne l'appuie sur une surface basse. Elle comprit rapidement qu'il devait s'agit du pouffe. Son ventre reposait sur la partie confortable, la forçant à se mettre à genoux. Elle ne put s'empêcher de penser à la vue qu'elle devait offrir ainsi, ses seins pendant d'un côté du pouffe, ses fesses nues de l'autre. Elle entendit de nouveaux clics d'appareil photo avec désespoir. Maintenant qu'ils avaient des photos aussi compromettantes, elle ne pouvait rien faire contre eux, surtout qu'elle ne savait même pas à quoi ressemblait cette Camille.
- Ça fait mal aux mains, prévint Thomas
- Ouais, ma mère elle prend souvent autre chose pour la fessée.
- J'ai une idée, lança Clara en quittant rapidement la pièce, qu'elle regagna quelques secondes plus tard.
Le bandeau devant ses yeux empêchaient la jeune femme de voir ce qui se passait entre les enfants, mais leurs exclamations joyeuses ne pouvaient rien dire de bon.
- Bon, elle n'aura plus besoin de ça.
Et elle sentit des mains s'emparer de sa jupe, et au lieu de la remonter ils la baissèrent jusqu'à ce qu'elle atteigne ses chevilles et s'affaisse contre le sol. Sa culotte fut également descendue le plus bas possible, mais cela ne sembla pas suffire à Camille.
- Amène-moi des ciseaux Thomas s'il-te-plaît.
- Mffffh ! Mfffh !
Mais rien n'y fit, elle entendit bientôt le bruit ciseaux, et elle n'avait pas besoin de voir pour comprendre la suite, où Camille lui retira le sous-vêtement découpé, la laissant nue sous la ceinture, avec pour seul vêtement un débardeur descendu sous la poitrine. Puis les coups commencèrent à pleuvoir.
Cette fois ce n'était pas une petite fessée donnée à la main par deux enfants qui s'amusaient, mais les coups étaient donnés à l'aide d'un objet qui frappait ses fesses à intervalle rapide, lui causant une vive douleur à chaque fois. Il devait être en bois, et était manié avec détermination par, elle l'imaginait, Camille.
Rapidement, Nathalie commença à gigoter dans le but vain d'échapper aux coups douloureux, et ses sanglots de douleur et de honte misérables ne servirent qu'à s'attirer les moqueries. Les claques s'enchaînaient et la douleur devenait de plus en plus insupportable, mais il n'y avait rien qu'elle pouvait faire, ligotée comme elle était. Tout ce qu'elle pouvait faire était de supporter la douleur jusqu'à ce que les enfants soient lassés. Cette perspective la couvrait de honte, mais elle n'avait pas vraiment d'autre choix.
Le temps semblait s'étirer indéfiniment, la douleur se faisant de plus en plus présente et vive. Après un temps qui lui parut infini, les coups arrêtèrent enfin de pleuvoir. La douleur irradiait de ses fesses, et les larmes de douleur coulaient sous son bandeau. La voix de Camille retentit alors à son oreille.
- Alors, tu as compris ta leçon ? Tu vas être gentille avec Clara et Thomas, tu vas leur faire un très bon repas ce soir, puis tu vas dire à leurs parents qu'ils ont été adorables pendant le week-end.
Nathalie ne sut pas si il s'agissait d'un dernier soubresaut de son orgueil mourant, mais elle refusa de la tête, tout en lâchant une bordée de jurons qui furent entièrement étouffés par le bâillon, mais sa tortionnaire comprit l'idée.
- Bon, d'accord. Tu es prête à continuer Clara ?
- Oui !
- Tu as bien tout filmé Thomas ?
- Oui ! C'est vrai que ses fesses sont bien plus rouges qu'avant !
- Alors on reprend !
Et les coups, avec la douleur, reprirent. Apprendre que toute la scène était filmée l'atteignait à peine au stade de douleur où elle était rendue. Elle n'essayait même plus de dissimuler ses sanglots, et les larmes coulaient sur ses joue. Elle n'espérait qu'une chose, que Camille lui refasse son offre, pour que tout s'arrête enfin, mais cette offre de vint pas, alors que la douleur devenait tout simplement horrible. Elle bougeait de manière incontrôlée sur le pouffe, et tirait tellement sur ses poignets qu'ils commencèrent à son tour à lui faire mal. Elle ne les voyait pas, mais elle savait que ses seins ballottaient devant elle, pour le plus grand plaisir de Thomas qui prenait certainement bien garde à tout filmer.
Finalement, les coups s'arrêtèrent de nouveau, et la voix de Camille retentit de nouveau.
- Alors, seras-tu obéissante ?
Avant même qu'elle ait pu finir sa phrase, Nathalie hochait frénétiquement la tête, acceptant toutes les conditions sans même les écouter. Tout pour que les coups arrêtent.
- Bah voilà, c'était pas compliqué !
- Merci pour ton aide Camille, la remercièrent le frère et la sœur.
- Tout le plaisir est pour moi. Par contre il reste encore deux heure et demie avant le retour de vos parents, on fait quoi ?
- Nathalie peut nous faire un bon repas cette fois, suggéra Clara.
- Bonne idée, sourit son amie. Maintenant qu'elle est toute gentille, je suis sûre qu'elle fera quelque chose de bon, par contre il faut la surveiller.
Toujours submergée par la douleur, Nathalie écouta à peine la conversation la concernant. C'est alors que son bandeau lui fut retiré. Elle fut tout d'abord aveuglée par la lumière vive, avant que ses yeux de s'y habituent. Devant elle se tenait la fameuse Camille. Elle paraissait plus âgée que Thomas et Mathilde, ce qui pouvait expliquer son attitude, et arborait une touffe de cheveux assez impressionnante par rapport à sa taille.
- Donc, tu nous a entendus ? Tu vas nous cuisiner un bon repas, pas comme l'horreur que tu leur as fait ce midi. Tu en feras pour trois, tu es punie de repas. Pendant que tu cuisineras, tu auras les bras détachés, mais tes jambes resteront ligotées et tu garderas ton bâillon. Bien évidemment tu ne récupéreras pas tes habits et je te retirerai ton top. Tu ne mérites pas d'être habillée. On te surveillera, et à la moindre bêtise, tu retournes pour une nouvelle fessée !
Tout en disant ses avertissements, elle brandit l'engin de ses tortures, une cuillère en bois utilisée pour la cuisine d'apparence assez massive.
Complètement matée, la « gardienne » hocha doucement la tête, et Camille eut un sourire triomphant. Elle disparut un moment de son champ de vision, et dénoua, difficilement, les nœuds retenant ses poignets ensemble. En partie libre, elle se hâte de les ramener devant elle pour les masser, les cordes ayant laissées des marques parfaitement visibles, bien que cette douleur fasse pâle figure en comparaison de celle émanant de son postérieur en feu. Elle essuya les larmes sur ses joues, et entreprit de se lever, sachant qu'elle n'aurait aucune aide des enfants. Après s'être difficilement mise debout, elle se retourna doucement, par petits sauts, pour voir les trois monstres la regarder avec de grands sourires. Thomas tenait toujours son téléphone, et nul doute qu'il filmait la scène. À leurs pieds reposaient sa jupe et sa culotte découpée.
Camille s'avança vers elle, et après lui avoir ordonnée de lever les bras, ce qu'elle fit avec honte, elle lui retira en même temps son débardeur et son soutien-gorge. Elle était désormais complètement nue.
Décidant de les ignorer, elle sautilla de son mieux vers la cuisine, sachant pertinemment que ses seins bondissaient en même temps qu'elle, offrant un magnifique spectacle à quiconque observerait la scène. S'aidant de ses mains quand elle le pouvait, elle atteignit la cuisine, et une fois à l'abri des regards, elle s'arrêta un moment pour se frotter les fesses, espérant soulager un peu la douleur qui le tenaillait.
- Au travail, fainéante !
Le coup qu'elle reçut sur les fesses la surprit tellement qu'elle perdit l'équilibre et n'évita la chute qu'en se raccrochant in extremis au comptoir.
- Si tu veux de frotter les fesses, je peux très bien le faire moi, tu sais ?
Puis elle lui donna un nouveau coup de la spatule au même endroit.
- Mfffffh !
- Allez, au travail et plus vite que ça.
En regardant Camille, Nathalie ne put résister à l'envie de regarder ses fesses, pour voir qu'en effet, la douleur qu'elle ressentait était bien représentée par une couleur rouge intense et intégralement répartie sur les fesses et même le haut des cuisses.
Comme Camille trouvait que Nathalie prenait encore trop de temps pour ce remettre en action, elle lui donna un nouveau coup, celui-là non pas sur les fesses, mais elle fit cingler l'instrument de torture improvisé sur ses seins exposés.
- MFFFFFFFH !
- J'ai dit, au travail et plus vite que ça !
Terrorisée à l'idée de subir de nouveau une telle punition, Nathalie se remit à sautiller vers le placard. Du coin de l’œil, elle vit que, évidemment, Thomas avait enregistré l'altercation et qu'il braquait désormais le téléphone vers elle, ne ratant pas le moindre de ses petits sauts ridicules ni le moindre ballottement de ses seins. Encore une fois, elle était bien consciente que le fait d'être entièrement nue dévoilait bien plus que ses fesses, mais son intimité ne semblait pas beaucoup intéresser ses tortionnaires, en tout cas pas autant que ses fesses rouges. Dieu qu'elles lui faisaient mal.
Une fois son objectif atteint, elle ouvrit les portes et arpenta les étagères pour trouver quelque chose d'assez simple et que les enfants adoreraient à coup sûr. L'idée de désobéir ne lui vint même pas à l'esprit, tant le retour sur le canapé et une nouvelle fessée la terrifiait. Elle s'empara finalement d'un paquet de spaghetti et se mit au travail. Le fait d'avoir les jambes solidement ligotées ne rendit pas la tâche de tout repos, mais elle en vint à bout. Elle-même affamée, elle ne déposa pourtant que trois assiettes de spaghettis sur la table, obéissant aux ordres de Camille. Cette dernière était resté tout le temps de la cuisson dans l'entrée de la pièce, un sourire aux lèvres et tapant de temps en temps la cuillère dans sa main, pour le simple de plaisir de voir sa victime sursauter à chaque fois. Une fois son travail terminé, elle regarda Camille d'un air incertain.
- Bah c'est prêt, appelle Clara, dit-elle avec un sourire moqueur. Et mets-y de la voix, elle est dans sa chambre.
- MFFFFFH !!
- Non, elle n'a pas l'air de t'entendre, t'attends quoi pour aller la chercher ?
Le regard furieux qu'elle lui jeta n'échappa pas à Camille qui s'approcha d'elle en quelques pas et la frappa de nouveau sur les seins avec l'objet en bois, lui faisant pousser un cri de douleur déchirant. Comprenant le message, elle se mit à sautiller difficilement jusqu'à la chambre de Clara, qui était heureusement au rez-de-chaussée. Sur une partie du chemin, elle fut suivie par Camille qui lui donnait de réguliers coups sur les fesses pour la faire avancer plus vite.
Une fois devant la porte, elle frappa à la porte, et après quelques secondes, Clara ouvrit la porte, et sourit en voyant Nathalie. Celle-ci tenta de lui faire comprendre de la suivre à la cuisine, mais cette dernière de faisait pas du tout attention à ses mains.
- T'as vraiment des gros seins, je peux toucher ?
- Mfffh ! Mfffh ! Refusa, Nathalie, choquée.
Mais Clara se passa de son consentement et commença à tripoter la poitrine de la jeune femme d'un air impressionné. Celle-ci voulut tout d'abord la repousser violemment, mais elle pensa aussitôt à la punition horrible qui l'attendait si elle agissait ainsi, et laissa donc Clara assouvir sa curiosité, en tentant de retenir ses larmes de honte.
Finalement, Clara arrêta son manège et rejoint la cuisine en courant, affirmant qu'elle était affamée. Nathalie la rejoint bien plus lentement, trouvant de plus en plus difficile ce mode de déplacement par petits sauts. Lorsqu'elle atteignit, les enfants étaient assis autour de la table, discutant joyeusement.
- T'as vu, commenta Camille, que tu peux faire quelque chose de bon quand tu fais des efforts.
En les voyant ainsi manger, Nathalie sentit son propre estomac gronder, et si elle n'avait pas été bâillonnée, elle aurait sûrement salivé devant ce repas. Camille arrêta ses amis d'un signe de la main, et adressa la parole à Nathalie.
- Quand une petite fille est punie, elle va au coin.
Elle se leva, et attrapant Nathalie par le bras, la mena dans le coin opposé de la cuisine, la retourna contre le mur et la força, sans grande difficulté, à se mettre à genoux. Elle entendit le frottement du tissu, et comprit ce qui allait se passer avant que cela n'arrive. En effet elle retrouva le bandeau qui avait recouvert ses yeux tout l'après-midi et fut de nouveau aveugle.
- Maintenant, tu mets tes mains sur la tête et tu te redresses.
Pour la faire obéir plus vite, deux nouvelles claques arrivèrent sur ses fesses, et Nathalie se retrouva en moins de deux dans la position demandée.
- Voilà, maintenant on peut manger avec le beau spectacle de tes fesses bien rouges !
Quelques nouvelles claques accompagnèrent ses paroles, et elle retourna à sa place pour manger. Aveugle, Nathalie ne pouvait se concentrer que sur sa douleur et sa honte, rabaissée au rang de petite fille punie mise au coin pour réfléchir.
Les enfants mangèrent bruyamment, et ils eurent fini en quelques minutes, puis quittèrent la pièce en la laissant dans sa position. Ses genoux commençaient à la faire souffrir, et elle se demandait combien de temps ils comptaient la laisser comme ça. Elle essaya de compter le temps qui passait, mais les yeux ainsi bandés elle n'y arriva pas. Quand à la douleur elle était toujours aussi persistante.
Finalement, elle entendit des pas s'approcher derrière elle et la vive douleur d'un coup sur les fesses se fit sentir. Mais le coup était moins fort que ceux d'avant, et elle comprit en l'entendant rire qu'il s'agissait de Thomas. Ce dernier voulait s'amuser à son tour, et il s'en donna à cœur joie, ravivant la douleur en quelques secondes, la faisant monter en quelques minutes. Bien que ses mains soient libres, elle n'osa pas les enlever de sa tête, de peur d'une sanction encore plus terrible. Après de longues minutes de ce calvaire, la voix de Clara retentit.
- Thomas, maman et papa reviennent dans une demi-heure !
Sentant, enfin, sa liberté approcher, Nathalie fut autorisée à enlever ses mains de sa tête et à se relever. Elle sautilla jusqu'au salon, où elle fut poussée sur le canapé sans la moindre douceur. Son bandeau sur les yeux lui fut retiré et elle sentit les cordes autour de ses jambes et chevilles se desserrer, avant d'être retirées. Immédiatement elle se redressa en position assise, mais la douleur qu'elle ressentit alors la poussa à se recoucher immédiatement.
- Oui, confirma Camille avec un sourire, tu ne pourras plus t'asseoir pendant un petit moment.
Nathalie entreprit alors de détacher le bandana qui l'empêchait de parler. Elle défit le nœud et, libération, retira la culotte désormais trempée qui bloquait sa bouche depuis bien trop longtemps. Se gorge était horriblement sèche, et c'est d'une voix rauque qu'elle tenta de s'exprimer.
- J...je... Vous....
- Oui, l'interrompit Camille avec un sourire adorable, qu'est-ce qu'il y a ?
- R...rien.
- Non, pas rien. Nous t'avons fait l'honneur de te consacrer notre après-midi pour s'occuper d'une gamine mal élevée comme toi. Je pense que tu devrais nous remercier à genoux.
Ayant de toute façon abandonnée tout orgueil, et sachant pertinemment que tout cela était enregistré par Thomas, elle se laissa tomber par terre et se mit difficilement à genoux devant les enfants.
- M...merci pour vous être occupée de moi.
- Et pourquoi avons-nous du nous occuper de toi ?
- Par... parce que je suis une vilaine petite fille qui a fait des bêtises.
- Voilà, je t'autorise à te relever.
- M...merci.
Ses jambes étant bien engourdies, elle eut beaucoup de mal à se redresser, et encore plus à tenir debout. La première chose qu'elle fit fut d'essayer de reprendre son débardeur posé par terre pour le remettre, mais une claque sur la main l'en empêcha.
- Personne ne t'a autorisée à t'habiller. Tu vas rester comme ça tant que je ne t'aurai pas permis de remettre tes vêtements.
Elle mit alors ses mains devant son intimité afin de la soustraire aux yeux des enfants, mais un coup de la cuillère sur ses seins découverts lu arrachèrent une cri de douleur rauque.
- Quand tu es punie, tu ne te caches pas, tu mets tes mains sur la tête et tu écoutes.
- O...oui... balbutia-t-elle en obéissant à cette petite peste.
- Oui qui ?
- Oui... madame ?
- Je préfère ça. Maintenant tu vas ranger cette maison avant le retour des parents, et tu as intérêt à te dépêcher.
- Elle pleure encore, nota Thomas tout en filmant la scène.
- Oui, c'est une petite fillette mal élevée qui ne sait que pleurnicher !
Et donc pendant que les enfants regardaient la télévision, Nathalie, complètement nue, dut rincer, récurer, nettoyer et ranger toute la maison. Cela fut assez rapide, mais la sensation de soumission était horrible. Une fois son travail terminé, elle alla prévenir les enfants. Il était 19:15.
- Bon, maintenant tu as l'autorisation de remettre ton top, et de mettre ta jupe, par contre ta culotte ne te sera d'aucune utilité.
- Mais je...
la gifle qu'elle reçut fut moins douloureuse que choquante, mais elle se tut. Elle remit en place son soutien et son débardeur, dissimulant enfin sa poitrine, et bien que consciente de la vue qu'elle offrait à la caméra, elle n'eut d'autre choix que de se pencher pour récupérer sa jupe et l'enfila le plus vite possible. La jupe n'était pas très longue, et elle se sentait très mal à l'aise de la porter sans sous-vêtement, et elle était sûre que les marques rouges se voyaient sous le vêtement, mais elle n'était plus nue, cette horreur était terminée.
Quand les parents arrivèrent une vingtaine de minutes plus tard, Camille était partie, et Nathalie, un faux sourire plaqué sur le visage, leur assura que leurs enfants avaient été adorables. C'est donc en souffrant, humiliée, rabaissée plus bas que terre par des enfants, sans sa culotte et avec 150.- durement gagnés qu'elle rentra chez elle.

Le soir même, alors qu'elle tentait de se remettre de ses émotions dans son lit, elle sentit son téléphone vibrer. Elle s'en saisit et vit qu'elle avait reçu un message, d'un destinataire inconnu. Bien sûr elle en devina immédiatement l'identité en voyant la photo qu'il, ou plutôt elle, lui avait envoyée. Elle s'y vit presque nue, couchée en travers d'un pouffe, les seins nus pendant d'un côté, ses fesses également nues entièrement rouges de l'autre avec sa jupe affaissée autour de ses pieds ligotés tout comme ses mains. Un bandana couvrait sa bouche et un deuxième ses yeux. Camille devait en avoir tout une série, sans compter les films de toute son humiliation. Elle ne pourrait pas survivre à la honte de la diffusion de ces images. Il semblait que cette enfant avait le parfait moyen de pression contre Nathalie, et quelque chose lui disait qu'elle n'hésiterait pas à s'en servir contre elle.