Nathalie s'étira
longuement sans retenir le long bâillement trahissant son ennui.
Elle jeta un regard haineux à son livre de mathématiques,
maudissant mentalement le sadique lui servant de professeur qui
semblait prendre un malin plaisir à la torturer mentalement.
Pourtant tout semblait réuni pour son bonheur, les vacances d'été
approchaient à grands pas, et elle avait la tête pleine de projets
fous. Que pourrait-elle bien faire de tout ce temps ? Délaissant
ses cahiers, elle passa les prochaines minutes à rêvasser sur ses
plans de la semaine prochaine. C'est alors qu'elle fut tirée de sa
rêverie par la sonnerie de son téléphone portable. Elle se saisit
de l'appareil et accepta l'appel.
- Bonjour, Nathalie
Simplon a l'appareil !
- Bonjour Nathalie,
c'est Dominique !
Une grimace déchira
son visage souriant l'instant d'avant. Elle venait de s'en souvenir.
Ayant prévu de partir à la plage avec ses amies pendant l'été,
elle avait désespérément besoin d'argent, ce qui l'avait conduite
à placer des annonces dans toutes les maisons du quartier afin de
proposer aux gens de garder leurs enfants pour une soirée. Dominique
était une collègue de travail de sa mère, qui s'était montrée
intéressée à faire appel à ses services.
- Bonjour madame,
qui puis-je faire pour vous ?
- Tu cherches bien
un travail de gardienne, c'est ça ?
- En effet, j'ai
passé le test de gardienne avertie avec une note de...
- Très bien très
bien, j'aurais besoin de toi ma petite. Pour fêter nos quinze ans de
mariage, Marc m'a invité à un week-end en amoureux dans un
magnifique petit hôtel à Pise.
- Wow !
Félici...
- Merci merci, mais
je ne peux pas prendre avec moi mes petit trésors, et il est hors de
question qu'ils restent seuls à la maison autant de temps !
Donc je me demandais si tu pouvais les garder pendant notre absence.
- Vous voulez dire,
ce week-end ?
- Bien sûr ma
chérie ! Je n'allais pas te faire rater l'école quand même !
Ce qui restait de
sourire à la jeune fille s'effaça aussitôt tandis que son
interlocutrice éclatait de rire à sa propre plaisanterie. Bien
qu'elle ait vraiment besoin d'argent, passer tout son week-end à
surveiller deux enfants n'était pas vraiment sa définition du
plaisir. C'est alors qu'elle revit sans sa tête la feuille qui
l'avait convaincue de passer ce cours.
9.- de l'heure,
50.- pour la nuit, 150.- pour le week-end. Avec ça, je suis sûre de
pouvoir partir en vacances cet été !
- Bien
sûr, ce sera avec plaisir ! Donc, c'est bien de samedi matin a
dimanche soir ?
-
C'est ça ! Passe donc samedi à 8:30.
Tu connais mon adresse ?
- Oui. En ce qui concerne mes honoraires...
Elle n'eut pas le temps de continuer, Dominique lui ayant raccroché
au nez.
- Bon, au moins je sais ce que je vais faire de mon week-end.
Elle
retourna
sa chaise à roulette vers son bureau, mais au lieu de travailler son
regard se perdit
dans son miroir. La jeune femme de 18 ans avait de long cheveux
châtains et deux yeux bleu foncés. Elle
n'était pas très mince, mais ne se considérait absolument pas
comme grosse pour autant. Le terme exacte pour désigner son fessier
rebondi, ses hanches enrobées et ses cuisses généreuses était
« bien en chaire » mais elle n'avait jamais aimé ce mot.
Elle s'aimait comme elle était et ce n'était pas son succès auprès
des garçons qui allaient la contredire. Un
sourire éclatant se dessina sur son visage, 150.- pour surveiller
deux enfants, c'était presque trop facile !
ΨΨΨ
Trois
jours plus tard, Nathalie toquait à la porte de la maison de
Dominique. Ce fut Marc, son mari qui lui ouvrit. Pour
la journée elle avait enfilée un short (les jours devenaient de
plus en plus chauds) et une chemise à manches courtes.
- Bonjour, vous devez être
Nathalie !
-
Oui, c'est bien moi.
- Entrez donc, cette maison sera
la vôtre pour les prochains deux jours !
Il
lui fit faire un rapide tour des lieux pendant que sa femme
embrassait ses enfants comme si elle n'allait jamais les revoir. La
maison était d'une taille raisonnable, et Nathalie avait
immédiatement remarqué la très belle télévision à écran plat
dans le salon. Une fois
le tour des lieux achevé, elle fut présentée aux deux enfants
qu'elle allait garder.
-
Voilà donc Thomas, il a 9
ans, et Clara, qui vient de fêter ses 11
ans. Dites bonjour à Nathalie,
elle va s'occuper de vous pendant les deux prochains jours.
- Boooonjour Nathalie !
Scandèrent en cœur les deux enfants.
Le garçon était d'une taille et
corpulence moyenne, ses cheveux noirs partant en totale désordre et
un sourire malicieux s'étendait sur son visage. La fille quant à
elle avait des cheveux bruns mi-longs et une taille élancée pour
son âge.
Après de déchirants adieux, les
parents partirent et Nathalie se retrouva seule face aux enfants.
- Bon, commença-t-elle, un peu
nerveuse, vous avez quelque chose de prévu ce week-end ?
-
Je vais dîner chez une amie ce midi, commença Clara. J'ai
rendez-vous chez elle à 11:20 et je devrais être de retour vers 16
heures.
- D'accord, tu as un téléphone
portable pour me joindre en cas de problème ?
Une fois les formalités réglées,
ils passèrent tranquillement la matinée devant la télévision,
puis la petite fille quitta la maison vers 11 heures. Un peu avant
midi, Nathalie commença à fouiller les armoires pour trouver de
quoi manger, et se rabattit rapidement sur un paquet de pâtes, ce
qui contenta tout à fait le petit garçon.
Pendant qu'ils mangeaient, il
prit la parole.
- On joue ensemble après ?
- Bien sûr, à quoi veux-tu
jouer ?
- Bah il y a ce jeu auquel j'aime
beaucoup jouer, mais ma mère ne veut jamais.
- C'est quoi ?
- Au policier et au voleur !
Le garçon semblait si excité
que Nathalie ne put retenir un sourire.
- Bien sûr, j'imagine que tu
veux faire le voleur.
- Non, moi je suis le policier
qui arrête les méchants voleurs !
- D'accord petit policier, je
suis une méchante voleuse qui a commis un odieux larcin !
Après
le repas, ils se mirent rapidement dans
leur rôle respectif. Nathalie joua le jeu, et après quelques
minutes de poursuite à travers les différentes pièces de la
maison, elle fut finalement attrapée par le garçon qui la menaçait
d'un pistolet imaginaire.
- C'est bon je me rends,
ria-t-elle en levant les mains, vous pouvez faire ce que vous voulez
de moi monsieur le policier !
- Pas de gestes brusques !
Asseyez-vous sur le canapé !
Jouant
son rôle jusqu'au bout, elle obéit en rouspétant, et Thomas se
plaça derrière elle. Elle sentit quelque chose frôler ses poignets
et avant qu'elle ait pu faire quoi que soit, elle sentit ses mains
se serrer brusquement. Elle tourna la tête pour voir qu'il lui avait
ligoté
les mains !
- Mais qu'est-ce que tu fais !
- Je vous menotte pour vous
emmener au poste évidemment !
- Je ne crois pas que ce soit...
- Comment osez-vous contester les
ordres d'un policier ! Ça vous apprendra !
Il s'empara alors d'une autre
corde à sauter, et malgré tous ses efforts Nathalie ne parvint pas
à libérer ses mains. Il avait bien serré ! Avant qu'elle ait
pu s'en rendre compte, ses chevilles étaient attachées ensemble et
le garçon la regardait d'un œil fier.
- Et un nouveau criminel qui ne
terrorisera plus la ville !
Calmant l'agacement qui montait
en elle, Nathalie conserva son sourire et son air enjoué.
- Thomas, que dirais-tu de me
libérer maintenant ?
-
Non, répondit ce dernier en
fronçant les sourcils,les criminels restent longtemps un prison,
c'est maman qui me l'a dit !
- Oui, mais si tu me ne détaches
pas, on ne pourra plus jouer ensemble ! Tenta-t-elle.
- Pas grave, de toute façon j'ai
plus envie de jouer. Je vais dans ma chambre !
- Thomas, je ne plaisante pas,
détache-moi !
Elle
se leva du canapé, mais ses pieds
ligotés la déséquilibrèrent et une simple poussée du garçon la
renvoya
sur le canapé, cette fois non pas en position assise, mais couchée
en travers des coussins.
- Thomas, je ne rigole plus,
détache-moi !
- Tu fais trop de bruit, les
bandits de ton espèce n'ont pas droit à la parole !
Trop surprise par ses paroles,
elle ne fut pas assez rapide quand il enfonça un bandana rouge dans
sa bouche et serra derrière sa tête avec un nœud solide. Le temps
qu'elle ait compris ce qui se passait, elle ne pouvait plus
qu'émettre des sons étouffés.
- Mfffh ! Mffffffh !
En se débattant, elle glissa de
nouveau un peu et se retrouva presque sur le ventre.
- Wow, s'exclama le jeune garçon,
t'as vraiment des grosses fesses ! En plus on voit ta culotte !
Paniquée,
elle comprit qu'en se débattant, son short avait un peu glissé,
dévoilant une partie de la culotte
bleue qu'elle avait enfilée ce jour-là.
Malgré
ses protestations inaudibles, le jeune garçon eut un petit éclat de
rire, et, s'emparant de la bande élastique dépassant du short, il
la tira vers le haut, dévoilant encore plus le sous-vêtement à la
plus grande honte de la jeune femme dont les ruades ne servirent à
rien, à part attirer les rires du garçon. Finalement
il lui donna une claque sonnante sur les fesses et partit dans sa
chambre, à l'étage supérieur.
Le
fait d'être ainsi fessée par un garçon à ce point plus jeune
qu'elle la choqua tellement qu'elle cessa de se débattre un moment.
Mais que se passait-il dans
cette maison de fous ! Elle
aurait du passer un week-end tranquille à surveiller deux enfants et
se faire une belle somme facilement, et elle se retrouvait après
quelques heures de garde à peine ligotée et bâillonnée sur le
canapé par un enfant de 9
ans !
Avec
difficulté, elle se tortilla afin de pouvoir se retourner vers
l'horloge, mais ses mouvements étaient loin d'être facilités par
ses liens, et elle tomba du canapé, s'écrasant par terre dans un
bruit sourd. Son cri de douleur fut étouffé par son bâillon, mais
au moins elle put voir l'heure sur le cadran lumineux : 13:45.
Clara avait promis de rentrer pour 16
heures, mais elle ne tenait absolument pas à être retrouvée ainsi
par la jeune fille, elle avait donc tout intérêt à se libérer au
plus vite.
Malheureusement
pour elle, Thomas avait l'air de savoir ce qu'il faisait, parce
qu'elle ne réussit pas à faire bouger ses
liens d'un poil, et après
plus d'une heure d'efforts, elle n'avait réussi qu'à se faire mal
au dos à force de se traîner sur le sol dur. Et ses bras coincés
derrière son dos commençaient à lui faire mal. Elle
décida alors de consacrer ses efforts à regagner le canapé, chose
qu'elle parvint à faire après de nombreuses contorsions et
gigotements qu'elle savait parfaitement ridicules. Épuisée
par cet effort, elle prit quelques minutes de repos avant de
reprendre ses efforts, sans succès. Quand sonna 16 heures, elle
était toujours ligotée, et le petit monstre n'était toujours pas
revenu la voir.
- Mffffh ! Mfffffh !
Mffffh ! Tenta-t-elle de crier dans le but d'attirer son
attention, mais rien n'y faisait.
Désespérée,
elle arrêtait de lutter au moment où elle entendit le bruit d'une
clé glissée dans la serrure
de la porte d'entrée. Paniquée à l'idée d'être découverte ainsi
humiliée, elle donna une brusque ruade qui n'eut pour autre effet
que de la renvoyer s'écraser par terre.
La porte s'ouvrit derrière
elle et elle entendit Clara s'approcher du salon après avoir enlevée
ses chaussures.
-
Ah, il t'a
ligotée ? Demanda-t-elle d'une voix parfaitement calme en
arrivant à son niveau.
- Mffffh !
- Ouais, il fait ça tout le
temps aux gardiennes.
Nathalie
tenta de lui faire comprendre de la libérer, mais sans s'occuper de
sa situation, Clara la retourna sur le ventre et s'assit sur les
fesses rebondies de la jeune femme. N'arrivant
pas à croire ce qui lui arrivait, la prisonnière gigota de son
mieux et poussa tous les cris étouffés qu'elle put, mais Clara
semblait complètement se désintéresser de son sort.
-
Avant on jouait à ce jeu ensemble, mais il est bien trop fort et je
finissais tout le temps dans
ta position. Du coup il n'y joue plus que rarement, donc il en
profite quand il peut. Tu ne peux pas lui en vouloir.
- Mfffh ! Mffffh !
Clara sourit tout à coup
- T'as vraiment des fesses
confortables ! Tu veux bien rester comme ça un moment, c'est
agréable.
- Mfffh ! Mfffh !
Refusa tout net la jeune femme.
Mais sans prendre la peine de
chercher à comprendre la prisonnière, Clara s'empara de son sac
posé juste à côté d'elle et s'empara du jus de fruit qu'il
contenait, avant de commencer à le siroter tranquillement.
Pour
Nathalie, l'humiliation était totale. Elle était à présent
utilisée comme un coussin par une jeune fille
d'à peine 11
ans ! Elle se débattit de plus belle, mais le poids de la jeune
fille installée sur ses fesses ne l'aidaient pas dans sa tentative,
qui se révéla une nouvelle fois infructueuse.
Finalement, ce fut Clara qui se
leva d'elle-même.
- J'ai faim, tu me fais une
collation ?
N'ayant de toute façon aucune
autre solution, Nathalie hocha vivement la tête, au comble de la
honte.
- Du nutella ?
Nouvel hochement de tête.
- Ouais, trop cool !
Puis, tout en se plaignant des
nœuds beaucoup trop serrés de son frère, elle réussit en quelques
minutes à libérer les chevilles, puis les bras de sa baby-sitter
qui quitta immédiatement sa position couchée sur le ventre pour
s'asseoir. Elle retira en hâte son bâillon et toussa, sa gorge
était sèche.
- On voit ta culotte !
Rigola la petite fille.
Nathalie
lui jeta un regard noir, puis replaça le sous-vêtement en se
levant. Elle avait deux mots à dire à ce petit salaud.
Suivie de près par Clara qui réclamait son goûter, elle monta les
marches quatre à quatre jusqu'à
atteindre la chambre de Thomas. Elle ouvrit la porte et vit le jeune
garçon étendu sur son lit, occupé à lire une bande-dessinée. Son
visage s'éclaira quand il la vit.
- Ah ! Tu as réussi à ta
libérer ?
- Non, intervint Clara, c'est moi
qui l'ai détachée, elle n'y serait jamais arrivée.
- Oh, tu as triché ! Se
renfrogna le garçon.
- Ce n'est pas la question,
l'interrompit la gardienne en colère. Je t'ai clairement demandé de
me détacher, et tu as refusé !
- Mais, se plaignit le jeune
garçon, je croyais que tu t'étais détachée depuis longtemps et
que tu regardais la télévision ! Comment je pouvais savoir que
tu étais aussi nulle !
- Mais... de... quoi ?
- Désolé, continua Thomas en
baissant honteusement la tête.
- Enfin... je... d'accord,
j'accepte tes excuses. Mais ne recommence plus, d'accord ?
- D'accord !
- Bon, qui veut du nutella ?
Ils
passèrent une soirée parfaitement tranquille, et elle ne repensa à
l'incident que le soir, en allant dormir dans la chambre des parents.
Elle s'était sentie
tellement impuissante face à ceux qui normalement auraient du être
sous sa direction. Elle ne
voulait plus jamais vivre ça, elle
préférait effacer
les événements de l'après-midi de sa mémoire.
Son
sommeil fut tout de même dérangé deux fois pas les enfants qui
faisaient du bruit à l'étage, et
elle dut se lever pour les disputer. Le
lendemain matin, elle enfila une
courte et légère
jupe blanche
lui arrivant à mi-cuisse avec un débardeur noir.
Elle mit un maquillage rapide, se peigna les cheveux puis rejoint la
cuisine pour voir que les enfants étaient déjà réveillés.
Ils
voulurent déjeuner devant la télévision, mais Nathalie les en
empêcha en disant que ce n'était pas sain. Une
fois le repas terminé, elle leur demanda si ils avaient des devoirs
pour le lendemain. Thomas n'en avait pas, mais Clara avait un
exercice de français à compléter. Nathalie insista pour qu'elle le
finisse avant le dîner, comme ça elle pourrait s'amuser tout
l'après-midi. Ce fut difficile, mais la petit fille finit par
s'installer, non sans râler,
devant la table pour travailler pendant que son frère s'installait
devant la télévision.
Se
rendant bien compte qu'elle avait été un peu dure avec eux cette
matinée, elle voulut se rattraper en leur faisant un bon repas pour
dîner. Elle
décida donc d'appliquer une des recettes secrètes de sa mère. Elle
leur
prépara donc une délicieuse fricassée de poulet. Après
une petite demi-heure d'efforts, une
bonne odeur se répandit dans la pièce, et elle appela les enfants
pour manger.
Impatients
et affamés, les enfants arrivèrent en courant à leur place. Fière
d'elle, Nathalie leur servit
de généreuses portions. Mais
contrairement à ses attentes, ils furent loin de se jeter sur leurs
assiettes.
- C'est quoi ça ? S'exclama la petite fille, dégoûtée.
- C'est une fricassée de poulet, c'est exce...
- On dirait du vomis, commenta Thomas.
- J'en veux pas, ajouta Clara, fais autre chose.
- Non, j'ai pris du temps pour vous faire ce repas, maintenant vous
le mangez !
Les deux enfants se levèrent et lui firent face.
- Pour qui tu te prends, gronda le garçon. À nous donner des
ordres, nous empêcher de regarder la télé et à nous faire manger
des truc dégueulasses.
- Il se trouve que mon travail consiste à vous surveiller, donc
jusqu'à ce que vos parents reviennent, vous m'obéissez !
-
T'es qu'une salope !
Sans même qu'elle y ait réfléchi, la gifle partit claqua
bruyamment contre la joue du garçon. Ce dernier semblait
particulièrement choqué de s'être fait frapper et ne semblait pas
savoir comment réagir.
- Excuse-toi, exigea Nathalie.
- Tu... tu m'as frappé ! Personne ne m'a jamais frappé !
Et
il la poussa de toutes ses forces. Bien qu'elle soit plus grande que
lui, la forte poussée la fit reculer de quelques pas. Ses pieds
rencontrèrent alors un obstacle et elle s'effondra de tout son long
sur le sol en poussant un cri
de surprise, rapidement remplacé par une exclamation de douleur.
Elle vit alors Clara lui offrir un sourire éclatant. La petite peste
lui avait fait un croche-pieds. Alors qu'elle tentait de se
redresser, la fille se laissa tomber sur elle de tout son poids, lui
coupant Thomas de son champs de vision, bien qu'elle le sentait
maintenir ses jambes ensemble.
Elle sentit alors le contact des cordes à sauter sur ses chevilles,
et poussa un cri de détresse et de colère.
- Non, je vous interdis de faire ça ! Arrêtez immédiatement !
Mais
rien n'y faisait, elle sentit ses chevilles être immobilisées, puis
une autre corde fut passée au niveau de ses genoux, l'immobilisant
de manière encore plus sévère que la veille. C'est
alors qu'elle pensa au fait que sa jupe
était remontée
le long de ses jambes, et elle se débattit de plus belle. Elle
réussit à se soustraire de l'emprise de Clara qu'elle repoussa le
plus loin possible. Elle se mit en position assise et se retourna
dans l'espoir de s'enfuir, mais tourner le dos aux enfants n'était
pas la bonne chose à faire. Thomas la poussa violemment dans le dos,
la faisant tomber sur le ventre, et en profita pour, avec l'aide de
sa sœur qui la maintenait au sol, s'emparer de ses bras et les
attacher ensemble avec des
nœuds très serrés. Complètement immobilisée, Nathalie sentit le
désespoir monter en elle. Ces enfants étaient complètement fous !
Elle se retrouvait dans la
même situation que la veille, sauf que là les deux étaient
présents et ils n'avaient pas l'air près de la libérer de sitôt.
- DETACHEZ-MOI !!!
- Mais arrête de hurler espèce de folle !
Thomas s'empara du bandana rouge qui avait déjà servi à la faire
taire la veille et le remit dans la même position, mais aujourd'hui
elle était trop enragée, et la bâillon ne suffit pas à la réduire
au silence.
-
Attends, je reviens prévint Clara en quittant la pièce au pas de
course alors que Nathalie continuait de pousser des meuglement tout
juste étouffés par le tissu. Quelques
secondes plus tard Clara revint et Nathalie dut se dévisser la nuque
pour voir ce qu'elle avait ramenée avec elle : la culotte bleue
qu'elle portait la veille. Malgré ses tentatives pour se libérer,
son bâillon lui fut retiré, et à peine
eut-elle le temps de pousser un petit cri de colère que le
sous-vêtement lui fut enfoncé dans la bouche par la fille, et
avant qu'elle ait pu le recracher le bandana fut remis en place et
fortement serré.
-
Mffffffh !!!
fut tout ce qu'elle parvint à articuler, malgré toute sa colère.
Elle
était couchée sur le ventre, solidement ligotée, le goût horrible
du sous-vêtement usagé dans la bouche et dans l'incapacité de dire
quoi que ce soit, les choses
ne pouvaient assurément pas devenir pire.
- Pourquoi elle est aussi hystérique ? Se demanda le garçon.
- C'est parce qu'elle a peur qu'on voit sa culotte, lui expliqua
Clara. Regarde.
Elle
prit un pan de la jupe
et le tira vers le haut, dévoilant le
sous-vêtement blanc
aux deux enfants.
L'humiliation était si forte
qu'elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Même
si elle était assez couvrante, elle dévoilait une petite
partie de ses fesses
rebondies, beaucoup trop à
son goût.
- Elle a vraiment des énormes fesses !
- Oui, et elles méritent d'être punies.
- Mffffh ! Mfffh ! Mfffffh !
- Je crois qu'elle est d'accord, rit Thomas.
Même
en s'y mettant à deux, les deux jeunes eurent du mal à la soulever,
et Nathalie ne fit rien pour les aider en se débattant comme un beau
diable. Mais finalement elle
se retrouva couchée sur le canapé. Clara et
Thomas lui soulevèrent
les jambes avant de se glisser dessous et s'asseoir côte
à côte.
Nathalie continuait de se débattre, mais elle se doutait que cela ne
mènerait à rien. De plus elle commençait à s'inquiéter de ce que
ces deux petits démons avaient prévu de faire. Thomas commença par
remonter la robe qui s'était baissée durant le transport, puis se
frotta énergiquement les mains.
-
Maman
a toujours dit que les gens méchants doivent être punis, et tu es
très très méchante !
-
Dans ma classe, intervint Clara, il y a une
fille qui quand elle est
punie... reçoit la fessée !
- Mfffh ?
Et
avant qu'elle ait pu formuler une pensée claire, Clara leva bien
haut sa main et l’abattit
sur les fesses de Nathalie dans
un claquement sonore.
- Mfffh !
Elle
n'arrivait pas à croire que c'était en train de lui arriver, et
pourtant. Après un petit moment d'hésitation, les deux enfants s'en
donnèrent à cœur
joie, la fessant à tour de rôle ou
en même temps. La douleur n'était pas des plus intenses, mais
l'humiliation en elle-même était bien
assez horrible. Après
quelques minutes de ce traitement, ils arrêtèrent leurs
claques. Nathalie ne pouvait
pas voir ce qu'ils faisaient depuis sa position, mais
elle les entendit rire, et cela ne pouvait pas être bon pour elle.
-
Tu sais Thomas, commença Clara en continuant de rire, Camille m'a
dit que quand sa mère la fesse, si elle a fait une vraiment grosse
bêtise,elle ne
se contente pas de cette petite fessée, elle
lui en donne une sans la culotte !
- Mfffh ! Mfffh !
Sans
se préoccuper plus de ses gigotements, Clara et
Thomas s'emparèrent
chacun d'un côté de
l'élastique et le tirèrent
vers le bas, dévoilant au
grand jour les
fesses
d'une Nathalie paniquée. En
sentant la dernière barrière protégeant son intimité tomber de
cette façon, elle ne put retenir les larmes de couler
silencieusement sur ses joues.
Elle
se débattit de plus belle, mais les cordes étaient toujours aussi
serrées et elle ne put strictement rien faire. Le goût du
slip dans sa bouche était
toujours aussi infect mais ce
n'était pas le premier de ses problèmes en
ce moment. Quand
les claques reprirent sur ses fesses nues cette fois, le contact des
mains sur sa peau lui causa un nouveau choc qu'elle dut encaisser.
Les deux enfants
frappaient de plus en plus fort et leur avalanche de coups commençait
à lui faire sérieusement mal. Et plus la douleur augmentait, plus
elle gigotait, ce qui amusait énormément ses tortionnaires.
- T'as vu, elles deviennent toutes rouges !
- Oui, mais elles sont tellement grosses qu'il faut vraiment frapper
partout !
Et
ils continuèrent leur manège durant un temps qui parut infini à
Nathalie. Les claques s'enchaînaient sans fin, la honte et la
douleur se mêlant petit à petit. Ses cris étouffés étaient de
plus en plus fréquents et ressemblaient désormais plus à des
supplications qu'à des menaces. Elle était entièrement à la merci
de ces jeunes, et elle
trouvait cette sensation terrifiante.
Quand
les enfants trouvèrent que ses fesses étaient uniformément rouges,
ils arrêtèrent, enfin, la fessée, mais la douleur était désormais
bien présente et elle
continue de se tortiller sur leurs genoux pendant encore un moment.
- Voilà, annonça Clara, toute fière d'elle, elles sont toutes
rouges !
- Mffffffffh ! Sanglota Nathalie, désespérée.
- J'ai mal aux mains, bouda Thomas, je vais regarder la télé.
Puis
sans la moindre délicatesse, ils poussèrent Nathalie qui une fois
de plus alla s'écraser par terre dans un gémissement sourd. Elle
réussit tout de même à regarder l'horloge : 14h05. Les
parents étaient supposé rentrer vers 19:30... encore
cinq longues heures de souffrance. Elle
s'était à présent presque faite à l'idée qu'elle n'arriverait
pas à se libérer seule. Soit elle n'avait aucun talent, soit ce
gamin était diablement doué avec des cordes, mais dans tous les
cas, toutes ses tentatives pour se libérer n'avaient pas fait
avancer sa situation d'un iota. Sa
culotte toujours baissée était enroulée juste en-dessous de ses
fesses, et sa jupe
relevée dévoilait la surface rougie par les claques de enfants.
Alors
qu'elle entendait le son venant de la télévision, elle vit les
pieds de Clara apparaître dans son champs de vision des plus
limités. Cette dernière la retourna sur le côté avec difficulté
et s'assit devant elle. Nathalie
se débattit, car dans cette position elle révélait encore plus de
son intimité, mais rien n'y fit.
- J'ai une surprise pour toi, annonça-t-elle dans un grand sourire.
Je suis certaine que tu vas adorer, mais pour que ça reste une
surprise, tu ne dois pas la voir !
Et sans se préoccuper des gémissements pathétiques de sa
gardienne, elle sortit un deuxième bandana, vert celui-ci, et le lui
passa devant les yeux, avant de bien serrer derrière sa tête. À
présent complètement aveugle, Nathalie se sentit encore plus
impuissante, si c'était possible. Envahie par une soudaine peur,
elle donna de brusques ruades dans le but de se libérer, mais elle
ne réussit qu'à retourner sur le ventre, position qu'elle trouvait
tout de même moins humiliante, et à faire rire Clara.
- Je reviens, ne bouge pas !
N'arrivant pas à voir où la petite fille était partie, Clara
bougea la tête dans tous les sens dans l'espoir de faire tomber le
bandeau, mais elle n'eut pas plus de succès qu'avec les liens,
celui-ci étant trop bien serré. Ne lui restait donc plus qu'à
attendre le retour de Clara et sa fameuse « surprise ».
Coupée ainsi du monde, aveugle et muette, elle n'aurait su dire
combien de temps elle passa dans cette position inconfortable, mais
il lui sembla en tout cas très long. La douleur dans ses fesses
continuait de l'élancer, mais de moins en moins fortement, mais elle
ne pouvait pas savoir si la couleur rouge s'était dissipée.
C'est alors qu'elle entendit la porte, s'ouvrir, lui causant de
nouvelles frayeurs. Qui arrivait ? Les parents ? Non, il
était bien trop tôt. Des pas résonnèrent dans les couloirs et des
voix s'élevèrent sans l'entrée.
- Salut Camille, ça va ?
Le sang de Nathalie de fit qu'un tour. La jeune fille avait invité
une amie !
- Qu'est-ce qu'il y avait de si important que tu voulais me montrer ?
- Viens voir dans le salon, ça va te plaire.
Nathalie fit une dernière tentative pour libérer au moins ses
mains, mais à part se faire mal aux poignets, elle n'obtint aucun
résultat. Elle entendit les pas de rapprocher, et une exclamation de
surprise de la part de l'invitée.
- C'est qui ?
- Nathalie, notre baby-sitter. Elle a fait de très grosses bêtises,
donc on l'a bien punie, comme tu m'as dit que ta mère te fait
parfois.
- Tu l'as attachée ?
- Mon frère, il adore faire ça.
Aucune réponse ne vint, mais Nathalie imagina qu'elle avait hoché
la tête.
Les pas s'approchèrent, et elle sentit les présence des filles à
quelques pas d'elle tout au plus.
- Mffffh ! Mfffh ! Tenta-t-elle de supplier, mais seuls des
rires lui répondirent.
- Comment vous avez ait pour qu'elle ne puisse pas parler à ce
point ?
- Tu vas adorer, je lui ai mise sa culotte sale dans la bouche sous
le bandana !
- Hahaha, bravo !
Les pas se rapprochèrent encore un peu.
- Vous l'avez fessée, constata la dénommée Camille en voyant les
fesses découvertes de Nathalie.
- Oui, confirma fièrement Clara.
- Mais vous avez été gentils, les traces de rouge sont même pas
foncées, elles sont presque parties.
- Mffffh !
- Et tu ferais quoi toi ?
- D'abord, si elle a fait une très très grosse bêtise, il ne faut
pas seulement baisser un peu la culotte, il faut la retirer
complètement.
- Mffffffffh !
Sans se préoccuper de la jeune adulte, Camille s'empara de la
culotte et la baissa le plus possible, avant qu'elle ne se retrouve
bloquée par les cordes qui liaient les genoux de la gardienne
ensemble.
- Ah merde, pesta la jeune fille.
- Qu'est-ce qui se passe, intervint une voix de garçon.
Thomas était revenu, exactement ce qu'il lui fallait...
- Tes stupides cordes m'empêchent de bien la punir, se plaignit
Clara à son frère.
- Mais non, intervint Camille, on n'est pas obligé de la retirer, à
hauteur des genoux ça va très bien, on peut se rattraper ailleurs.
Et sans rien dire de plus, elle la sentit se déplacer et s'approcher
se son visage.
- Comment ça, demanda Thomas.
- Aidez-moi juste à la tourner.
Aveugle, Nathalie se sentit bouger, et elle se retrouva sur le côté,
appuyée contre les jambes du canapé. Elle savait qu'elle révélait
ainsi son intimité aux trois enfants mais il n'y avait absolument
rien qu'elle puisse y faire. Pour la première fois elle fut contente
que les cordes lui fassent serrer les jambes, même si elle en
dévoilait bien plus qu'elle n'aurait jamais été prête à le
faire.
- On peut s'occuper de ça, expliqua Camille.
Nathalie ne vit pas ce qu'elle faisait, mais elle sentit très bien
le doigt de la petite fille se poser sur ses seins.
Non, ils n'allaient pas oser !
- Mffffh ! Mfffffh ! Mffffh !
- Tu vas faire quoi ? Demanda Thomas, qui n'avait pas bien
compris.
- Vous entendez comme elle essaye de crier ? C'est parce qu'elle
a compris ce que je vais faire, vous allez voir ça va être drôle.
- Tu vas montrer ses seins ? Devina Clara alors que Thomas
nageait encore dans l'incompréhension.
- Et oui !
- Donc tu vas faire quoi ? Redemanda Thomas qui tentait de
comprendre.
- Tu vas voir.
Nathalie tenta d'opposer une dernière résistance, mais sans pouvoir
voir d'où venait l'attaque, elle ne put rien faire quand Camille
abaissa les bretelle de son débardeur et le baissa le plus possible,
dévoilant ce qui lui restait d'intimité aux regards. Son soutien
blanc, accordé à sa culotte maintenait affaissée autour de ses
genoux, couvrait ses seins arrogants, mais Camille n'en avait pas
finie. Quelques secondes plus tard le soutien-gorge avait rejoint le
top, et ses seins nus étaient à présent exposés au grand jour.
Encore une fois les cordes l'empêchèrent d'enlever entièrement le
vêtement, mais Camille put en dévoiler bien assez à son goût.
Ce fut le coup de trop pour son amour-propre déjà bien mis à mal
ce week-end, Nathalie éclata en sanglots. Les humiliations se
succédaient sans fin, et au point où elle en était rendue, presque
entièrement nue, ligotée, bâillonnée, les yeux bandés, et la
promesse d'une nouvelle fessée de la main d'enfants, dont une qui
avait l'air particulièrement sadique, plus aucun espoir ne flottait
à l'horizon.
- Elle pleure ?
- Oui, comme une vilaine petite fille prise en faute !
C'est à ce moment où elle croyait que rien ne pouvait aller plus
mal, que les choses devinrent encore pires. En effet, elle entendit
le bruit distinctif d'un appareil photo se déclencher. Espérant de
tout cœur avoir mal entendu, elle arrêta tout bruit et se mit à
l’affût. Les quelques restes d'espoir qu'il lui restait
s'effondrèrent quand elle l'entendit encore, et encore.
- Pourquoi tu prends de photos ? entendit-elle demander Thomas.
- Vous êtes vraiment bêtes, heureusement que vous m'avez appelé !
- Quoi ?
- Vous allez devoir la libérer avant que vous parents ne reviennent,
et tu penses qu'elle va leur dire quoi ? Si on a des photos,
elle ne peut rien faire !
- Mfffh ! Mffffh !
- Vous voyez, elle est d'accord ! Bon, maintenant il faut punir
cette vilaine fille.
Nathalie sentit des mains se saisir d'elle, et elle fut traînée sur
une courte distance, avant qu'on ne l'appuie sur une surface basse.
Elle comprit rapidement qu'il devait s'agit du pouffe. Son ventre
reposait sur la partie confortable, la forçant à se mettre à
genoux. Elle ne put s'empêcher de penser à la vue qu'elle devait
offrir ainsi, ses seins pendant d'un côté du pouffe, ses fesses
nues de l'autre. Elle entendit de nouveaux clics d'appareil photo
avec désespoir. Maintenant qu'ils avaient des photos aussi
compromettantes, elle ne pouvait rien faire contre eux, surtout
qu'elle ne savait même pas à quoi ressemblait cette Camille.
- Ça fait mal aux mains, prévint Thomas
- Ouais, ma mère elle prend souvent autre chose pour la fessée.
- J'ai une idée, lança Clara en quittant rapidement la pièce,
qu'elle regagna quelques secondes plus tard.
Le bandeau devant ses yeux empêchaient la jeune femme de voir ce qui
se passait entre les enfants, mais leurs exclamations joyeuses ne
pouvaient rien dire de bon.
- Bon, elle n'aura plus besoin de ça.
Et elle sentit des mains s'emparer de sa jupe, et au lieu de la
remonter ils la baissèrent jusqu'à ce qu'elle atteigne ses
chevilles et s'affaisse contre le sol. Sa culotte fut également
descendue le plus bas possible, mais cela ne sembla pas suffire à
Camille.
- Amène-moi des ciseaux Thomas s'il-te-plaît.
- Mffffh ! Mfffh !
Mais rien n'y fit, elle entendit bientôt le bruit ciseaux, et elle
n'avait pas besoin de voir pour comprendre la suite, où Camille lui
retira le sous-vêtement découpé, la laissant nue sous la ceinture,
avec pour seul vêtement un débardeur descendu sous la poitrine.
Puis les coups commencèrent à pleuvoir.
Cette fois ce n'était pas une petite fessée donnée à la main par
deux enfants qui s'amusaient, mais les coups étaient donnés à
l'aide d'un objet qui frappait ses fesses à intervalle rapide, lui
causant une vive douleur à chaque fois. Il devait être en bois, et
était manié avec détermination par, elle l'imaginait, Camille.
Rapidement, Nathalie commença à gigoter dans le but vain d'échapper
aux coups douloureux, et ses sanglots de douleur et de honte
misérables ne servirent qu'à s'attirer les moqueries. Les claques
s'enchaînaient et la douleur devenait de plus en plus insupportable,
mais il n'y avait rien qu'elle pouvait faire, ligotée comme elle
était. Tout ce qu'elle pouvait faire était de supporter la douleur
jusqu'à ce que les enfants soient lassés. Cette perspective la
couvrait de honte, mais elle n'avait pas vraiment d'autre choix.
Le temps semblait s'étirer indéfiniment, la douleur se faisant de
plus en plus présente et vive. Après un temps qui lui parut infini,
les coups arrêtèrent enfin de pleuvoir. La douleur irradiait de ses
fesses, et les larmes de douleur coulaient sous son bandeau. La voix
de Camille retentit alors à son oreille.
- Alors, tu as compris ta leçon ? Tu vas être gentille avec
Clara et Thomas, tu vas leur faire un très bon repas ce soir, puis
tu vas dire à leurs parents qu'ils ont été adorables pendant le
week-end.
Nathalie ne sut pas si il s'agissait d'un dernier soubresaut de son
orgueil mourant, mais elle refusa de la tête, tout en lâchant une
bordée de jurons qui furent entièrement étouffés par le bâillon,
mais sa tortionnaire comprit l'idée.
- Bon, d'accord. Tu es prête à continuer Clara ?
- Oui !
- Tu as bien tout filmé Thomas ?
- Oui ! C'est vrai que ses fesses sont bien plus rouges
qu'avant !
- Alors on reprend !
Et les coups, avec la douleur, reprirent. Apprendre que toute la
scène était filmée l'atteignait à peine au stade de douleur où
elle était rendue. Elle n'essayait même plus de dissimuler ses
sanglots, et les larmes coulaient sur ses joue. Elle n'espérait
qu'une chose, que Camille lui refasse son offre, pour que tout
s'arrête enfin, mais cette offre de vint pas, alors que la douleur
devenait tout simplement horrible. Elle bougeait de manière
incontrôlée sur le pouffe, et tirait tellement sur ses poignets
qu'ils commencèrent à son tour à lui faire mal. Elle ne les voyait
pas, mais elle savait que ses seins ballottaient devant elle, pour le
plus grand plaisir de Thomas qui prenait certainement bien garde à
tout filmer.
Finalement, les coups s'arrêtèrent de nouveau, et la voix de
Camille retentit de nouveau.
- Alors, seras-tu obéissante ?
Avant même qu'elle ait pu finir sa phrase, Nathalie hochait
frénétiquement la tête, acceptant toutes les conditions sans même
les écouter. Tout pour que les coups arrêtent.
- Bah voilà, c'était pas compliqué !
- Merci pour ton aide Camille, la remercièrent le frère et la sœur.
- Tout le plaisir est pour moi. Par contre il reste encore deux heure
et demie avant le retour de vos parents, on fait quoi ?
- Nathalie peut nous faire un bon repas cette fois, suggéra Clara.
- Bonne idée, sourit son amie. Maintenant qu'elle est toute
gentille, je suis sûre qu'elle fera quelque chose de bon, par contre
il faut la surveiller.
Toujours submergée par la douleur, Nathalie écouta à peine la
conversation la concernant. C'est alors que son bandeau lui fut
retiré. Elle fut tout d'abord aveuglée par la lumière vive, avant
que ses yeux de s'y habituent. Devant elle se tenait la fameuse
Camille. Elle paraissait plus âgée que Thomas et Mathilde, ce qui
pouvait expliquer son attitude, et arborait une touffe de cheveux
assez impressionnante par rapport à sa taille.
- Donc, tu nous a entendus ? Tu vas nous cuisiner un bon repas,
pas comme l'horreur que tu leur as fait ce midi. Tu en feras pour
trois, tu es punie de repas. Pendant que tu cuisineras, tu auras les
bras détachés, mais tes jambes resteront ligotées et tu garderas
ton bâillon. Bien évidemment tu ne récupéreras pas tes habits et
je te retirerai ton top. Tu ne mérites pas d'être habillée. On te
surveillera, et à la moindre bêtise, tu retournes pour une nouvelle
fessée !
Tout en disant ses avertissements, elle brandit l'engin de ses
tortures, une cuillère en bois utilisée pour la cuisine d'apparence
assez massive.
Complètement matée, la « gardienne » hocha doucement la
tête, et Camille eut un sourire triomphant. Elle disparut un moment
de son champ de vision, et dénoua, difficilement, les nœuds
retenant ses poignets ensemble. En partie libre, elle se hâte de les
ramener devant elle pour les masser, les cordes ayant laissées des
marques parfaitement visibles, bien que cette douleur fasse pâle
figure en comparaison de celle émanant de son postérieur en feu.
Elle essuya les larmes sur ses joues, et entreprit de se lever,
sachant qu'elle n'aurait aucune aide des enfants. Après s'être
difficilement mise debout, elle se retourna doucement, par petits
sauts, pour voir les trois monstres la regarder avec de grands
sourires. Thomas tenait toujours son téléphone, et nul doute qu'il
filmait la scène. À leurs pieds reposaient sa jupe et sa culotte
découpée.
Camille s'avança vers elle, et après lui avoir ordonnée de lever
les bras, ce qu'elle fit avec honte, elle lui retira en même temps
son débardeur et son soutien-gorge. Elle était désormais
complètement nue.
Décidant de les ignorer, elle sautilla de son mieux vers la cuisine,
sachant pertinemment que ses seins bondissaient en même temps
qu'elle, offrant un magnifique spectacle à quiconque observerait la
scène. S'aidant de ses mains quand elle le pouvait, elle atteignit
la cuisine, et une fois à l'abri des regards, elle s'arrêta un
moment pour se frotter les fesses, espérant soulager un peu la
douleur qui le tenaillait.
- Au travail, fainéante !
Le coup qu'elle reçut sur les fesses la surprit tellement qu'elle
perdit l'équilibre et n'évita la chute qu'en se raccrochant in
extremis au comptoir.
- Si tu veux de frotter les fesses, je peux très bien le faire moi,
tu sais ?
Puis elle lui donna un nouveau coup de la spatule au même endroit.
- Mfffffh !
- Allez, au travail et plus vite que ça.
En regardant Camille, Nathalie ne put résister à l'envie de
regarder ses fesses, pour voir qu'en effet, la douleur qu'elle
ressentait était bien représentée par une couleur rouge intense et
intégralement répartie sur les fesses et même le haut des cuisses.
Comme Camille trouvait que Nathalie prenait encore trop de temps pour
ce remettre en action, elle lui donna un nouveau coup, celui-là non
pas sur les fesses, mais elle fit cingler l'instrument de torture
improvisé sur ses seins exposés.
- MFFFFFFFH !
- J'ai dit, au travail et plus vite que ça !
Terrorisée à l'idée de subir de nouveau une telle punition,
Nathalie se remit à sautiller vers le placard. Du coin de l’œil,
elle vit que, évidemment, Thomas avait enregistré l'altercation et
qu'il braquait désormais le téléphone vers elle, ne ratant pas le
moindre de ses petits sauts ridicules ni le moindre ballottement de
ses seins. Encore une fois, elle était bien consciente que le fait
d'être entièrement nue dévoilait bien plus que ses fesses, mais
son intimité ne semblait pas beaucoup intéresser ses tortionnaires,
en tout cas pas autant que ses fesses rouges. Dieu qu'elles lui
faisaient mal.
Une fois son objectif atteint, elle ouvrit les portes et arpenta les
étagères pour trouver quelque chose d'assez simple et que les
enfants adoreraient à coup sûr. L'idée de désobéir ne lui vint
même pas à l'esprit, tant le retour sur le canapé et une nouvelle
fessée la terrifiait. Elle s'empara finalement d'un paquet de
spaghetti et se mit au travail. Le fait d'avoir les jambes solidement
ligotées ne rendit pas la tâche de tout repos, mais elle en vint à
bout. Elle-même affamée, elle ne déposa pourtant que trois
assiettes de spaghettis sur la table, obéissant aux ordres de
Camille. Cette dernière était resté tout le temps de la cuisson
dans l'entrée de la pièce, un sourire aux lèvres et tapant de
temps en temps la cuillère dans sa main, pour le simple de plaisir
de voir sa victime sursauter à chaque fois. Une fois son travail
terminé, elle regarda Camille d'un air incertain.
- Bah c'est prêt, appelle Clara, dit-elle avec un sourire moqueur.
Et mets-y de la voix, elle est dans sa chambre.
- MFFFFFH !!
- Non, elle n'a pas l'air de t'entendre, t'attends quoi pour aller la
chercher ?
Le regard furieux qu'elle lui jeta n'échappa pas à Camille qui
s'approcha d'elle en quelques pas et la frappa de nouveau sur les
seins avec l'objet en bois, lui faisant pousser un cri de douleur
déchirant. Comprenant le message, elle se mit à sautiller
difficilement jusqu'à la chambre de Clara, qui était heureusement
au rez-de-chaussée. Sur une partie du chemin, elle fut suivie par
Camille qui lui donnait de réguliers coups sur les fesses pour la
faire avancer plus vite.
Une fois devant la porte, elle frappa à la porte, et après quelques
secondes, Clara ouvrit la porte, et sourit en voyant Nathalie.
Celle-ci tenta de lui faire comprendre de la suivre à la cuisine,
mais cette dernière de faisait pas du tout attention à ses mains.
- T'as vraiment des gros seins, je peux toucher ?
- Mfffh ! Mfffh ! Refusa, Nathalie, choquée.
Mais Clara se passa de son consentement et commença à tripoter la
poitrine de la jeune femme d'un air impressionné. Celle-ci voulut
tout d'abord la repousser violemment, mais elle pensa aussitôt à la
punition horrible qui l'attendait si elle agissait ainsi, et laissa
donc Clara assouvir sa curiosité, en tentant de retenir ses larmes
de honte.
Finalement, Clara arrêta son manège et rejoint la cuisine en
courant, affirmant qu'elle était affamée. Nathalie la rejoint bien
plus lentement, trouvant de plus en plus difficile ce mode de
déplacement par petits sauts. Lorsqu'elle atteignit, les enfants
étaient assis autour de la table, discutant joyeusement.
- T'as vu, commenta Camille, que tu peux faire quelque chose de bon
quand tu fais des efforts.
En les voyant ainsi manger, Nathalie sentit son propre estomac
gronder, et si elle n'avait pas été bâillonnée, elle aurait
sûrement salivé devant ce repas. Camille arrêta ses amis d'un
signe de la main, et adressa la parole à Nathalie.
- Quand une petite fille est punie, elle va au coin.
Elle se leva, et attrapant Nathalie par le bras, la mena dans le coin
opposé de la cuisine, la retourna contre le mur et la força, sans
grande difficulté, à se mettre à genoux. Elle entendit le
frottement du tissu, et comprit ce qui allait se passer avant que
cela n'arrive. En effet elle retrouva le bandeau qui avait recouvert
ses yeux tout l'après-midi et fut de nouveau aveugle.
- Maintenant, tu mets tes mains sur la tête et tu te redresses.
Pour la faire obéir plus vite, deux nouvelles claques arrivèrent
sur ses fesses, et Nathalie se retrouva en moins de deux dans la
position demandée.
- Voilà, maintenant on peut manger avec le beau spectacle de tes
fesses bien rouges !
Quelques nouvelles claques accompagnèrent ses paroles, et elle
retourna à sa place pour manger. Aveugle, Nathalie ne pouvait se
concentrer que sur sa douleur et sa honte, rabaissée au rang de
petite fille punie mise au coin pour réfléchir.
Les enfants mangèrent bruyamment, et ils eurent fini en quelques
minutes, puis quittèrent la pièce en la laissant dans sa position.
Ses genoux commençaient à la faire souffrir, et elle se demandait
combien de temps ils comptaient la laisser comme ça. Elle essaya de
compter le temps qui passait, mais les yeux ainsi bandés elle n'y
arriva pas. Quand à la douleur elle était toujours aussi
persistante.
Finalement, elle entendit des pas s'approcher derrière elle et la
vive douleur d'un coup sur les fesses se fit sentir. Mais le coup
était moins fort que ceux d'avant, et elle comprit en l'entendant
rire qu'il s'agissait de Thomas. Ce dernier voulait s'amuser à son
tour, et il s'en donna à cœur joie, ravivant la douleur en quelques
secondes, la faisant monter en quelques minutes. Bien que ses mains
soient libres, elle n'osa pas les enlever de sa tête, de peur d'une
sanction encore plus terrible. Après de longues minutes de ce
calvaire, la voix de Clara retentit.
- Thomas, maman et papa reviennent dans une demi-heure !
Sentant, enfin, sa liberté approcher, Nathalie fut autorisée à
enlever ses mains de sa tête et à se relever. Elle sautilla
jusqu'au salon, où elle fut poussée sur le canapé sans la moindre
douceur. Son bandeau sur les yeux lui fut retiré et elle sentit les
cordes autour de ses jambes et chevilles se desserrer, avant d'être
retirées. Immédiatement elle se redressa en position assise, mais
la douleur qu'elle ressentit alors la poussa à se recoucher
immédiatement.
- Oui, confirma Camille avec un sourire, tu ne pourras plus t'asseoir
pendant un petit moment.
Nathalie entreprit alors de détacher le bandana qui l'empêchait de
parler. Elle défit le nœud et, libération, retira la culotte
désormais trempée qui bloquait sa bouche depuis bien trop
longtemps. Se gorge était horriblement sèche, et c'est d'une voix
rauque qu'elle tenta de s'exprimer.
- J...je... Vous....
- Oui, l'interrompit Camille avec un sourire adorable, qu'est-ce
qu'il y a ?
- R...rien.
- Non, pas rien. Nous t'avons fait l'honneur de te consacrer notre
après-midi pour s'occuper d'une gamine mal élevée comme toi. Je
pense que tu devrais nous remercier à genoux.
Ayant de toute façon abandonnée tout orgueil, et sachant
pertinemment que tout cela était enregistré par Thomas, elle se
laissa tomber par terre et se mit difficilement à genoux devant les
enfants.
- M...merci pour vous être occupée de moi.
- Et pourquoi avons-nous du nous occuper de toi ?
- Par... parce que je suis une vilaine petite fille qui a fait des
bêtises.
- Voilà, je t'autorise à te relever.
- M...merci.
Ses jambes étant bien engourdies, elle eut beaucoup de mal à se
redresser, et encore plus à tenir debout. La première chose qu'elle
fit fut d'essayer de reprendre son débardeur posé par terre pour le
remettre, mais une claque sur la main l'en empêcha.
- Personne ne t'a autorisée à t'habiller. Tu vas rester comme ça
tant que je ne t'aurai pas permis de remettre tes vêtements.
Elle mit alors ses mains devant son intimité afin de la soustraire
aux yeux des enfants, mais un coup de la cuillère sur ses seins
découverts lu arrachèrent une cri de douleur rauque.
- Quand tu es punie, tu ne te caches pas, tu mets tes mains sur la
tête et tu écoutes.
- O...oui... balbutia-t-elle en obéissant à cette petite peste.
- Oui qui ?
- Oui... madame ?
- Je préfère ça. Maintenant tu vas ranger cette maison avant le
retour des parents, et tu as intérêt à te dépêcher.
- Elle pleure encore, nota Thomas tout en filmant la scène.
- Oui, c'est une petite fillette mal élevée qui ne sait que
pleurnicher !
Et donc pendant que les enfants regardaient la télévision,
Nathalie, complètement nue, dut rincer, récurer, nettoyer et ranger
toute la maison. Cela fut assez rapide, mais la sensation de
soumission était horrible. Une fois son travail terminé, elle alla
prévenir les enfants. Il était 19:15.
- Bon, maintenant tu as l'autorisation de remettre ton top, et de
mettre ta jupe, par contre ta culotte ne te sera d'aucune utilité.
- Mais je...
la gifle qu'elle reçut fut moins douloureuse que choquante, mais
elle se tut. Elle remit en place son soutien et son débardeur,
dissimulant enfin sa poitrine, et bien que consciente de la vue
qu'elle offrait à la caméra, elle n'eut d'autre choix que de se
pencher pour récupérer sa jupe et l'enfila le plus vite possible.
La jupe n'était pas très longue, et elle se sentait très mal à
l'aise de la porter sans sous-vêtement, et elle était sûre que les
marques rouges se voyaient sous le vêtement, mais elle n'était plus
nue, cette horreur était terminée.
Quand les parents arrivèrent une vingtaine de minutes plus tard,
Camille était partie, et Nathalie, un faux sourire plaqué sur le
visage, leur assura que leurs enfants avaient été adorables. C'est
donc en souffrant, humiliée, rabaissée plus bas que terre par des
enfants, sans sa culotte et avec 150.- durement gagnés qu'elle
rentra chez elle.
Le soir même, alors qu'elle tentait de se remettre de ses émotions
dans son lit, elle sentit son téléphone vibrer. Elle s'en saisit et
vit qu'elle avait reçu un message, d'un destinataire inconnu. Bien
sûr elle en devina immédiatement l'identité en voyant la photo
qu'il, ou plutôt elle, lui avait envoyée. Elle s'y vit presque nue,
couchée en travers d'un pouffe, les seins nus pendant d'un côté,
ses fesses également nues entièrement rouges de l'autre avec sa
jupe affaissée autour de ses pieds ligotés tout comme ses mains. Un
bandana couvrait sa bouche et un deuxième ses yeux. Camille devait
en avoir tout une série, sans compter les films de toute son
humiliation. Elle ne pourrait pas survivre à la honte de la
diffusion de ces images. Il semblait que cette enfant avait le
parfait moyen de pression contre Nathalie, et quelque chose lui
disait qu'elle n'hésiterait pas à s'en servir contre elle.